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Casamance : Mines anti-personnel, insécurité et mafia MISE EN GARDE

Disparus de CasamanceL'ensemble des représentations diplomatiques présentes au Sénégal déconseille vivement tout déplacement en Casamance sauf raison professionnelle impératives. Planete-Senegal.com se joint à elles pour vous mettre en garde contre les développements les plus récents confirmant la dangerosité de la région méridionale du Sénégal. En plus de milliers de morts casamançais victimes de mines anti-personnel et de massacres à grande échelle, de nombreux touristes ont été et sont victimes d'attaques et d'accident à l'arme lourde, légère et anti-personnel. Une mafia locale détournant à son profit la justice et les fonds nationaux et internationaux montre un niveau de corruption comparable à celui des plus tristes républiques bananières.   Les attaques massives de zones balnéaires entières (Cap Skirring, Kafountine, etc...) doivent décourager tout voyage dans ces parties du pays.

Plusieurs dizaines de voyageurs sont morts assassinés ou accidentellement tués en Casamance. Balles perdues, exécutions arbitraires, voitures atomisées sur des mines anti-char (notamment sur la route Ziguinchor-Cap Skirring), la liste est hélas longue et ne cesse de s'agrandir.

Toute les parties de la région sont touchées y compris les zones les plus touristiques : attaque massive du Cap Skirring (des dizaines de morts), pilonnage au mortier du quartier de Néma de Ziguinchor (abritant le plus grand hôtel de la ville) ou très récemment attaque massive de Kafountine, aucun centre touristique n'est épargné.

En plus de ces périls fatals, la liste de "barrages" s'allonge QUOTIDIENNEMENT et rend tout déplacement ou excursion extrêmement dangereux. Si les éléments armés de la région n'hésitent pas à détrousser l'ensemble des passagers d'un bus de Nouvelles Frontières, les incidents sur les voitures particulières et transports en commun locaux sont également innombrables. Touristes comme résidents étrangers sont touchés et particulièrement visés : ces derniers mois plusieurs résidents et investisseurs de Ziguinchor, Kafountine ou Cap Skirring se sont fait détroussés et mettre à poil au bord de la route.

Une dernière mise en garde s'adresse enfin aux éventuels investisseurs qui décideraient de créer une activité en Casamance. Ces derniers mois, plusieurs personnalités de diverses nationalités européennes se sont vus expropriées, poursuivies, arnaquées voir emprisonnées par une mafia toute puissante locale dirigée notamment par le tout puissant bananier du cru, Robert "Bob" Sagna, ex-ministre milliardaire à l'origine de 1000 scandales, expropriations et détournements de fonds dénoncés par la presse locale.

Mise en garde des ministères des affaires étrangères
(mise à jour le 01 février 2004)

Ambassade de France au Sénégal : Les voyages sont déconseillés en Casamance sauf pour raisons professionnelles impératives.

Ambassade de Belgique au Sénégal : Il est toujours déconseillé de se rendre en Basse Casamance (Région administrative de Ziguinchor), située dans le Sud-Ouest du pays. La Basse Casamance reste une région dangereuse où des rebelles et (surtout) des bandits sont actifs. Les attaques à main armée y ont engendré de nombreuses victimes. Les visiteurs étrangers n'ont pas été épargnés par ces affrontements. Il est vivement déconseillé de circuler dans cette région.

Ambassade du Canada au Sénégal : Les Canadiens devraient éviter les routes en direction nord, entre Ziguinchor et Banjul (Gambie), et entre Bignona et Senoba, située près de la frontière gambienne, où des voyageurs ont été attaqués. Les mines antipersonnel constituent toujours un danger en Basse-Casamance et le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Bien qu'il soit possible de se rendre à Ziguinchor en traversier, on recommande aux Canadiens d'évaluer soigneusement les risques pour leur sécurité avant de décider d'entreprendre un tel voyage, car les traversiers sont souvent surchargés et peuvent chavirer. On recommande aux voyageurs qui prévoient se rendre à Ziguinchor ou à Cap-Skirring de voyager par avion seulement. Les déplacements par voie terrestre sont déconseillés dans la région de la Casamance, où des rebelles séparatistes exercent leurs activités.

Ambassade d'Espagne au Sénégal (Traduction) : Nous déconseillons formellement tout voyage dans les régions de Ziguinchor et Kolda qui constituent la Casamance (partie Sud du Sénégal). Le ministère ainsi que notre ambassade déconseillent de manière absolue de se rendre dans ces régions en raison du conflit interne qui dure depuis les années 80. Jusqu'à présent se multiplient les affrontements entre l'armée sénégalaise et les indépendantistes du MFDC dans la région de Ziguinchor avec comme résultat de nombreuses victimes civiles et militaires. De plus, des autocars de touristes étrangers se sont vus plusieurs fois attaqués. Nous mettons en outre en garde contre les vastes espaces minés. Les check-points sont innombrables et nous vous informons que tout voyage individuel est extrêmenent dangereux.

Ambassade d'Italie au Sénégal : (Traduction) La Casamance où persiste depuis des années un état d'insécurité dûà des combats entre les rebelles indépendantistes et l'armée régulière doit être évitée. Les rebelles armées de la guerilla sont toujours très actifs dans la région. Il est à noter une recrudescences des assassinats et attaques par des bandits envers les touristes en visite ou en transit.

Royaume-Uni Foreign Office (Traduction) : Vous devez éviter de voyager dans la partie occidentale de la Casamance où des rebelles armés sont très actifs. Attaques et bandtisme armé sont à noter. Vous ne devez pas voyager dans toute la zone située à l'Ouest de Kolda (y compris les voyages par la route vers la Gambie).

Ambassade de Suisse au Sénégal : En Casamance, dans le sud du pays, malgré les pourparlers de paix en cours, des affrontements opposent les troupes gouvernementales et les rebelles. Il arrive que les rebelles s'en prennent à la population civile pour se procurer de l'argent et des vivres. Les destinations touristiques ne sont pas épargnées non plus par le conflit. De nombreuses routes et fossés sont minés. Les voyages dans cette région sont déconseillés.