Discussions générales Sénégal
                    
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: dieyna 
Date:   10-12-04 17:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

tu es d'ou de la Guinée du Mali ...
??
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: dieyna 
Date:   10-12-04 17:52   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

moi ce que je comprend pas c'est que e lorsque je dis que je suis guinéenne directement on va me dire que je suis sénégalaise alors qu'au Senegal ya pas de peul mais que des toucouleurs et les peuls qu'on trouve là bas sont soit guinéen ou malien
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: momo 
Date:   10-12-04 22:20   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

LE ROYAUME PEUL DU MACINA ( LA DIINA)

Dans l'Ă©tat actuel des connaissances, il est gĂ©nĂ©ralement admis que les premiers Peul qui ont occupĂ© le Delta intĂ©rieur, ont migrĂ© par vagues successives du Fouta Toro vers la fin du XIVĂš siĂšcle, Ă  la recherche de pĂąturages. D'aprĂšs certaines traditions, ceux-ci, de couleur "rougee ", avaient de longs cheveux. Il semble aussi que ce soit le hasard qui les ait dirigĂ©s vers cette rĂ©gion, oĂč ils furent surpris par l'abondance des pĂąturages et de l'eau, mais surtout par l'absence de groupements importants de populations.

Seules existaient de petites communautĂ©s de pĂȘcheurs et d'agriculteurs.

InstallĂ©s dans la rĂ©gion sans heurts avec les populations locales, les Peul semblent ĂȘtre restĂ©s majoritairement animistes pendant trĂšs longtemps. La rĂ©gion Ă©tait alors sous le contrĂŽle des chefs de clans, les Ardo. Pourtant, L'islamisation Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs ancienne dans le pays, mais limitĂ©e seulement aux agglomĂ©rations importantes comme DjennĂ©, Dia, Tombouctou.

Au début du XIXÚ siÚcle, le nationalisme peul, fondé sur l'Islam, prit naissance dans le Delta intérieur, avec comme chef de file Sékou Ahmadou. Ce dernier livra en 1818 une bataille victorieuse contre les Ardo coalisés avec le Fama de Ségou alors en plein déclin. En 1819 il prit Djenné, ou il avait suivi l'enseignement coranique, aprÚs un siÚge de neuf mois. Il détruisit la mosquée de Koy Kon boro et en fit construire une nouvelle.

AprÚs sa victoire, Sékou Ahmadou procéda à une nouvelle organisation du Royaume Peul du Macina, encore appelée Diina, c'est-à-dire "foi à l'Islam ".

La nouvelle organisation étatique fut divisée en cinq régions administratives, chacune dirigée par un gouverneur militaire (amirou), assisté d'un conseil religieux et judiciaire. Le chef du pouvoir théocratique, Sékou Ahmadou, mena une politique fondée sur la morale islamique. Il fit construire une nouvelle capitale, Hamdallahi, imposa la vie sédentaire aux Peul et organisa la transhumance dans le Delta intérieur et la Zone lacustre.

En 1828, le premier visiteur européen de Djenné, René Caillié, resta pendant dix jours dans la ville. Dans son Journal d'un voyage à Tombouctou et à Jenné de 1830 il relata de ce séjour.

Au milieu du XIXÚ siÚcle, le Royaume du Macina était l'état le plus puissant du Moyen-Niger, avec comme grandes métropoles Djenné et Dia.

L'Ă©conomie de la Diina reposait essentiellement sur l'Ă©levage de bovins et d'ovins et caprins. L'agriculture fut dynamisĂ©e avec la crĂ©ation de villages d'agriculteurs constituĂ©s de populations bamanan, SoninkĂ©, bwa, dogon, appelĂ©es Riimaybe, c'est-Ă -dire " esclaves de Peul ". Le commerce et l'artisanat Ă©taient naturellement dĂ©veloppĂ©s dans les grandes agglomĂ©rations de mĂȘme que la culture islamique.

Le Royaume Peul du Macina était encore prospÚre quand il fut attaqué, en 1862, au nom de la "guerre sainte " dirigée par le Toucouleur El Hadj Omar. Celui-ci s'empara également de Djenné.

Celui-ci, aprĂšs sa victoire, n'a rien changĂ© Ă  l'organisation du royaume, qui reposait dĂ©jĂ  sur des bases trĂšs solides, et qui aurait sans doute vĂ©cu longtemps s'il n'avait pas Ă©tĂ© attaquĂ© par les tenants d'un Islam intĂ©griste. DĂ©fenseurs de la secte de la Tidjanya contre la Qadrya des successeurs de SĂ©kou Ahmadou, les Toucouleur furent incapables de pacifier le pays. La rĂ©volte peul se gĂ©nĂ©ralisa. El Hadj Omar fut contraint de se rĂ©fugier dans les grottes de DĂ©guimbĂ©rĂ© en pays dogon ou il mourut en 1864. Ses successeurs ne purent rĂ©tablir le calme. C'est dans cette tourmente que la conquĂȘte coloniale intervint en 1893 date Ă  laquelle DjennĂ© fut conquise par le colonel français Archinard.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: fantis   
Date:   14-12-04 00:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

en bref un monde multicivilationnelle et multiethnique mais c pas formidable tous ça...
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   14-12-04 11:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis trÚs étonné que des sénégalais ne connaissent pas l'oeuvre d'un savant comme Cheick Anta Diop; Et moi je ne suis pas assez savant pour en parler!
C'est entre autre, un grand Ă©gyptologue.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy mamadou 
Date:   14-12-04 12:55   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut,

Ou veux-tu en arriver?
je ne vois pas le rapport entre l'origine des peuls et les oeuvres Cheick Anta Diop!
le mieux c'est de lancer un sujet sur lui, et les senegalais te repondront.

Ne compte pas sur ce sujet des peulh pour prendre note de l'histoire de Cheikh, si non HS!!!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   15-12-04 11:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

d'accord
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Deug   
Date:   15-12-04 12:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Ndar
Tu as raison, les sénégalais aiment plus les martyrs que ceux qui sont vivant avec des potentialités.
Cheikh a développé beaucoup d'idées mais malheureusement, parce qu'il était opposant, le régime l'a diabolisé et a découragé la connaissance de ses oeuvres malgré la renommée culturelle de LSSenghor.

Tu peux ouvrir un sujet sur CAD.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy mamdou 
Date:   15-12-04 12:28   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bjr,

Ndar tu dis "moi je ne suis pas assez savant pour en parler" de Cheikh Anta Diop bien sur, mais le moment de savoir quelques choses sur lui!
tu es libre de mettre de ton sujet, fais le.
s'il te plait Deug fais copier coller et tu remets Ă  Ndar (rires)

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   15-12-04 16:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

sujet ouvert dans Culture
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy mamdou 
Date:   15-12-04 18:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


Ndar, attend isaĂŻcha nous dira demain quelques sur les oeuvres de CAD.

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Lange 
Date:   18-12-04 23:24   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

J'aimerai savoir s'il existe un bon livre pour apprendre le Pulaar.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: cabolova   
Date:   20-12-04 14:24   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

j'ai entendu que les peulhs
avaient des origines arabes moi!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: alima 
Date:   24-12-04 00:07   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les peuhs ils sont trop beaux!!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: l'Ă©lu 
Date:   25-12-04 00:38   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

LMonsieur sy mamadou pkoi parler de cheikh anta diop et faire un HS alors NDAR a raison dans ces ouvrage il parle des peulhs de leur origine qui est l'égypte donc je vois pas en quoi ça fait HS tu visite son site et tu comprendra .
etr je voulais savoir tu habite ou sa strasbourg parce que moi aussi je suis de strasbourg
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy mamadou 
Date:   25-12-04 15:03   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Est ce que parler des peulhs et de leur origine meritent de faire des louanges Ă  cheikh AD ?
Ndar disait " je suis Ă©tonnĂ© qu’on ne parle pas de CAD "
Quel rîle joua t’il sur leur sort ?
Est-il quelqu’un d’influent dans la communautĂ© peulh de l’afrique ?
Pourquoi, je n’ai pas parlĂ© de yero Doro Diallo, Tijane Anne(que tous les halpoular d'afrique connaissent), Amadou Diop dit Moutoudo
.se sont des peulh qui connaissent leur histoire, alors restons fideles sur chaque sujet.
Y a un sujet sur CAD, c’est le moment de parler de lui !!!!!!!!!!!!!!!

je suis Cronenbourg, tu peux prendre mon mail si tu veux?!
et toi, t'habites ou?
Je suis chez moi toute la journĂ©e, tu es le bien venu l’élu.

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   25-12-04 15:15   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

merci l'élu! Mamadou, il ne s'agit pas de faire l'éloge de CAD ni de dire qu'il a fait quelque chose pour le sort des peulhS. Mais de tenir compte aussi de ses recherches et découvertes sur les origines.
Pourquoi ne parles tu pas des auteurs ou autres célÚbres peulhs ? dans les sujets "peulhs", tu pourrais éclairer notre lanterne.

Et je maintiens que je suis étonné que l'on ne parle pas plus de CAD, d'autant qu'un sujet est ouvert.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: l'Ă©lu 
Date:   27-12-04 01:27   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Moi j'ai grandi a cronenbourg a la kepler exactement tout le monde me connais la bas t'es étudiant a mon avis est ce que tu me connaitrais pas mon nom est SARR Moustapha et je vien de ceddo cébbé (enfin de thiaréne mais céddo est plus connu mais comme nous sommes cousin je vien aussi de la bas )
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy mamdou 
Date:   27-12-04 09:24   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


salut l'Ă©lu,

je suis Ă  cronenbourg depuis 2ans maintenant, prends mon adresse mail et on se contacte si tu veux?!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: l'Ă©lu 
Date:   27-12-04 21:45   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ok le mien c'est fata215@hotmail.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: cabolova   
Date:   30-12-04 13:20   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

alima tu as raison les peuls sont trop beaux!!!!!!!!!!!!!!!
mais ne vous inquieté pas le reste aussi hein!!!!!!!!!!!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sadel 
Date:   04-02-05 14:36   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

VIVE LES PEULHS!!!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Mamadou Dia 
Date:   11-03-05 13:34   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les peulh viennent de l'egypte pharaonique d'apres cheikh anta diop
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Dieynaba 
Date:   11-03-05 23:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

c'est en tant que peulhs à 300 poucents que je vais te répondre.Nous sommes issues d'un mélange entre différent pays d'afrique ceux qui ne fait pas de nous les plus beau ou les plus moche peau clair ou sombre mais je revandique le fait que nous sommes sénÚgalais et sa c'est Allah qui la decidé et personne ne l'enlÚvera inchallah.
N'oublier jamais que la richesse éthenique est l'un des atouts majeurs du sénÚgal.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   14-03-05 15:09   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

J'pense qu'il n'y a pas de Peuhls "type" je suis moi mĂȘme "hale-Pulaar" mes cousines, freres et soeur sommes assez diffĂ©rents.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 10:08   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



Si ya des peuls types!!!
Ce n'est pas la peau, qui diffencie les peuls, moi je suis noir,g deux soeurs et un frÚre trés clairs.
Alors arrĂȘtez de vous focaliser sur la peau...
Dieyna,les peuls qui sont sénégal se sont eux qu'on retrouve au senegal!

bonne journée

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 11:08   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Non il n'y a pas de peuhls "type" je suis claire de peau et assez grande ma grande soeur à les traits tres fin et elle est trÚs foncée de peau pourtant nous sommes toutes les 2 "hale-pulaar" !!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 11:21   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



An kam ko kalata ko woni?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 11:26   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Gongo tan !!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 11:46   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


Woto sikkou halpoular en ko wodébé,ko hédiko ngona!
Kala biyomi mbimi ko halpoualr!

haydara serdanibé,

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 11:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

An kam A tampata hala ???
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 12:08   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



Komi njewtowo noféwi.
maté ayida hala noféwi?
ka débbo walla ka gorko?

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 12:12   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Mé dé yidi key!
Ko mi débbo, ko France n'gonmi..
Ano ?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 12:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


Min horam france ngonmi;
No mbiyétéda?

ar njewten to "sujet en wolof" et ay un sujet kallen poular enen halpoular en,
mi kalatan ko poular.
holto kodda Ă© france?

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 12:24   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Pulaar am féwani no féwi..
si tu le veux bien, on reprends en Français et ce serai dommage de poluer le topic "kallen pulaar enen hale-pulaar'en"...
J'ai un pseudo c justement pour ne pas dévoiler mon nom, je suis nouvelle içi j'ai découvert le forum hier...
Tu es ou en France ?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 12:27   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


je suis Ă  strasbourg et toi?
tu peux essayer, ya pas de soucis,on va s'entendre...

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 12:36   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Et moi dans le 78, je travaille bcp avec des gens de Strasbourg...
Ok, le temps de changer de topic
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 12:39   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



hoto njéyéda e futa men?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 12:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Guédiwaye, Mogo et matam
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 12:44   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



an adahéwi gouré to njéyeda?
A jabani halde haalaba!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 12:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

France wala sénégal ?
Désolée c ma pause déjeuner à ds 1 heure si tu l'veux bien ...
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 13:01   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


ok,
gnam no féwi.
Je n'ai pas compris ta kestion" fance wala sénégal?"
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 13:54   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Tu veux savoir d'ou je viens ?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 14:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



oui c'est ça!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 14:09   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Donc c ça, au sénégal je suis de Guédiwaye, Dans Fouta mes parents sont originaire de Mogo (mon pÚre) et ma mÚre de Matam..
En france j'habite dans les Yvelines (78)
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 14:20   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



ok, mi fami badam debbo!
moi je suis djeolois(mauritanie).

ko njibinéda?
kono ada jogui yettodé?

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 14:25   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

aleysako, mé dé djoki yétodÚ !!(t'insiste pour parler en pulaar)
A da ligo ?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 14:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



aha mbodo ligo,
mbodo yidi haldé poular, ndétawno haldé demgal mum ina fadi fayida.

sa yii mbodo namdo indéma ko mbodo yidi yewtiddé ma.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 14:49   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Mi faami, ala problemes, kono mé dé yidi haldé ha fama kono mi wawa, (les mots me manque et sont parfois trop techniques)
Que fais-tu sinon ?
Sino moi g 22 ans et je travailles chez Microsoft en tant qu'assistante de direction..
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 14:59   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


tu as msn ou une adresse mail?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   15-03-05 15:02   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Malheureusement je n'ai plus MSN par contre g une adresse mail : tagbolly@voila.fr
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 15:13   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



ok, c pas mal, je l'ai notée, puisque je voulais discute en dhors du site?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-03-05 15:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


ok, je t'ai envoyée un message
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: nabou 
Date:   15-03-05 15:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

cool le nouveau site de rencontre !!
j'espere ke vous aller bien vous entendre !
ciao
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: COR SOW 
Date:   18-03-05 13:37   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Merci MOMO pour Cette belle page d'eclaircissements,
Tout d'abord je souhaiterais avoir d'autres sources de renseignements sur l'origine des Peuhls, et pauser une question assez délicate:
1/Les Halpulars sont ceux qui parlent le peulh
2/Donc ce sont des ethnies qui ont utilisé la langue.
3/J'ai l'impression que ce sont ces memes Halpoulaars(a qui les peuhls ont donné une langue) qui ont détruit Hamdallaye.
Que pensez vous de ce début de reflexion qui peut etre justifie ce voile (pour ne pas dire mur)qui existe entre peuhl et toucouleurs.
NB Je suis SOW, Peuhl,Fiere de l'etre,et ma mere est toucouleur.Je ne suis donsc pas un trouble fete.
J'attend les avis de tout le monde
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Mariame   
Date:   19-03-05 21:31   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Cooool par ici je vois ke on bawi haldé pullaar sede ! C bien ca fait plaisir de voir kon est pas tous seuls à galerer pour parles cette langue, hein Brandy loool ! Ca va tas pair de te débrouiller trop mal ! Mais min guidoumi indoud pourquoi yimbe mbi toucouleurs é peulh wonna gotoum ?! Wonna co Gotoum ? Pcke djolfoube, so tawi bé guide nodou halpulaaren, be mbi co "toucouleurs" !
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: momo 
Date:   20-03-05 20:06   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ey mé den wawi hal dé pulaar , kono wona gotoun.... pulaar fouta toro et pulaar fouta djallon no wadhi difference ko wona séda é pulaar kolda oci .
en fait ceke je vlais est que nous sommes tous des halpulaar et que y'a une grde difference o niveau de la langue et par region , si je prend l'expemple du senegal , les toucouleurs et les peuls sont ts des halpulaars mais o niveau de la langue c tres different ( voir le Fouta et la region de Kolda, sedhiou, velingara et plus loin juska la frontiere de la guinee........

a partir de lĂ  il fo comprendre koi ..........
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Brandy 
Date:   21-03-05 12:21   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut Mariame, aleysak ! ko gotoum !
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: momo 
Date:   21-03-05 12:49   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

A hali gonga brandy , peulh ,tououleur fof ko gootoum.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: aziz 
Date:   12-04-05 17:25   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

slt diayne
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: aziz 
Date:   12-04-05 17:27   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ts les peulhs sont senegalais par défaut

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Almami Gorgol 
Date:   12-04-05 21:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Mbiyda ko holi ko janngi pulaar?
ko aan cooyDo soofa fulaar
walla ko aan banndi madiina dakaar?
holi e mon biyDo ko janngi pulaar?
hannde mi haalanma ko huBBi fooyre pulaar
janngi pulaar koa sulaar
tuubaako ina jaggirma no Baar
mbiyeDa ko penngal mon yoa ar
mbiyeDa ko calDi potal yoa laar
so aDa yiDi wiyde yo gawlo jaar
gawlo amen wonta wiyde seydi saar
saka ina Duurno ina falto seydi maar
mbiyDa ko hol ko janngi pulaar
reedu ma ina Yuufi ellee oto kaar
gila njibeneDaa aDa ronnka yoa haar
so aDa lima lonnge ma a wiyata Ñaar
lomtii ÑeDude ma ko kuddu cunuwaar
so duurde seesa a ronkaama yoa waar
Dum haData a ronkaama yoa haar
holi ko namndinima ko janngi pulaar?

A.A.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: dieynaba de metz 
Date:   13-04-05 16:30   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

c faux moi je suis peuhl je connais mes origines nous ne sommes pas des nomades pourquoi raconter nimp sur les peuhl? moi je suis contre ce que vous dite car c totalement faux je sui peuhl et fiĂšre de l'ĂȘtre je suis nĂ©e en france mes parents sont nĂ©s o sĂ©nĂ©gal et nous on vi1 pas de mali, nigĂ©ria , somalie ou je ne sais quoi. Les peuhl sont des sĂ©nĂ©galais du sĂ©nĂ©gal et pas d'ailleurs.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   13-04-05 16:39   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Approfondis la culture de tes parents Dieynaba, Aziz aussi.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   13-04-05 17:37   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



dieynaba de metz, que tu sois née et grandie en france, ne changent à rien sur tes origines peulh!!!
Aziz, je suis désolé mais ton intervention est vague!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: dieyna 
Date:   13-04-05 19:56   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Si tu te renseigne tu sauras que l'on nomme les peulhs du Sénégal "les toucouleurs". demande à tes parents et que la majorité des peulhs se trouvent au Niger (60% de la pop) en Guinée (55% de la pop) et ensuite le Mali
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: gatienp   
Date:   13-04-05 20:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je regrette mais les Peulhs ne sont pas nomades au sens strict toutefois suivre leurs troupeaux Ă  la recherche de leur nourriture.

On retouve des Peulhs jusqu'au BĂ©nin.Si vous n'ĂȘtes pas nomades,alors vous ĂȘtes de grands voyageurs...
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ly 
Date:   18-04-05 23:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

A ma connaissance,nous ne venons pas du Senegal.
Nous sommes originaire d'Egypte,sommes passes par l'Ethiopie via,via jusqu'au nord du senegal ou nous nous sommes installes
Si tu as d'autres infos,fait moi savoir merci
de repondre
UN PEULH VIVANT EN ITALIE
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: foutyou 
Date:   19-04-05 16:55   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bjr Ă  tous ou jam e kisal mon!

Je pense que les ouvrages des deux égyptologues Sénégalais: A. LAM et C.A DIOP
répondent pour l'instant à l'origine des peulhs. Ces ouvrages ont permis aussi de battre en bréche certaines théses racistes donnant d'autres origines aux Peulhs( Maurice DELAFOSSE) . Nous pouvons développer si vous voulez.........
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: mariĂ©me Ba 
Date:   30-04-05 12:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

mine dĂ© mi andama coconon je suis fiĂ©re de toi, je t'Ă©cris de montrĂ©al aprĂ©s avoir lu tes intĂ©rventions. si certains doutent de l'origine des peuhls ou des halpulaars Ă©n nous nous sommes loin de douter de qui nous sommes guila et lamotobĂ© fouta ha eh almamĂ©bhĂ© fouta ha eh Ă©limane boubacar kane et samba guĂ©ladiĂ©gi Ba ... wa laaahi l'origine des halpulaars est loin d'ĂȘtre douteuse on n'a pas besoin de chĂ©ick anta diop pour nous dire qui on est ni d'oĂč on vient. transmets Ă  nos cousins Wolofs et autres ceci: les halpulaars Ă©n ne se subdivisent pas un seul et digne peuple voilĂ  pourquoi on est Ă©xtĂ©rminĂ© en mauritanie isolĂ© au sĂ©nĂ©gal. l'honneur et la dignitĂ© ne sont plus monnaie courante.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: foutyou 
Date:   04-05-05 17:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Salut Mariama ,
Pulaar, Poulho, Fulfulde, Toucouleur. Tous ont la mĂȘme langue, la mĂȘme culture et ont marquĂ© l'histoire politique de l'Afrique.
Peuple guerrier, musulman salibe yaware, maheureusement dispérsé et divisé aujourdhui.
Bandam en yonti , le moment de monter que nous existons par des productions culturelles , scientifiques de haute portée.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: lakhasse 
Date:   05-05-05 12:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

parcque nous somme des joli
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Chris 
Date:   05-05-05 20:51   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

En Mauritanie, beaucoup de peuls nomades se sont "sédentarisés" à Nouakchott car la vie nomade est devenue trop difficile!

(En tout cas mon chéri est peul de mauritanie , il est clair de peau et à les traits fins et qu'il soit d'origine sénégalaise, égyptienne ou inuit! lol, je l'aime comme il est)

Chez les blancs (et blanche que je suis!)on trouve des peaux claires, des peaux mates; des blonds des chatains des bruns ...etc...
pourquoi on ne trouverai pas chez les peuls des peaux + ou - claires, des traits + ou - fins? depuis le temps, il y a eu un brassage entre les différentes ethnies Non?

Dites le moi si je me trompe dans mon résonnement
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: malaa 
Date:   07-05-05 21:43   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je suis parfaitement d'acord avec vous
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Chris 
Date:   07-05-05 22:46   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Merci Malaa, en fait j'ai parlé d'aprÚs ma façon de voir les choses; d'aprÚs ma logique!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: nopi   
Date:   08-05-05 23:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis moitié Sénégalais ( Peulh) et moitié Marocain...

Donc si j'ai bien compris quelques messages disant que les peuhls venaient d'Egypte, sa voudrait dire que je suis 100% arabe??
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Aminata 
Date:   10-05-05 21:26   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

a vous repondre Nopi, il voudrait pas dire çela, puisque l'egypte d'autrefois qu'on en parle, n'est pas l'egypte actuel compris des arabes! les arabes sont installés a l'afrique de nord en suite leur invasion.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Olif 
Date:   14-05-05 16:14   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Il faut lire Marise CONDE (Je crois)

Plus particulierement SEGOU
et les romans qui suivent.

Ca parle du royaume BAMBARA au 18 eme .

Marise CONDE est 1 antillaise anglophone qui a enqueté sur son passé et qui a ecrit sur ses ancetres

Ds ce roman basée sur l' histoire reelle de l' afrique de l'ouest (17 18 eme sciecle) elle parle de l' arrivée des blancs en Afrique par la mer. De l' islamisation par le nord ainsi que de l' alliance des peuls musulmans alliés aux bambaras animistes (à l'epoque) contre les toucouleurs et qui s'est soldée par une guerre sanglante gagnée par les toucouleurs
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: djamy 
Date:   16-05-05 18:59   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut Ă  tous
je suis peuhl du sĂ©nĂ©gal de la rĂ©gion de matam donc hale puulaar et pas toucouleur je dĂ©tĂ©ste ce mot qui nous Ă  Ă©tĂ© donnĂ© par les wolof et personne ne vas nous apprendre qui ont est nous sommes trĂ©s fiĂšres d'ĂȘtre des hale puulaar, puuloo, fulbĂ© ou ce que vous voudrez donc ne pas parler quand on ne sait pas au lieu de supposer des choses.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: you 
Date:   16-05-05 19:32   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

haby ba a jaraama seydi ba.
je suis parfaiement d'accord avec toi.
d'ailleurs l'ethnie peulh a savoir halpularen sont majoritaires au senegal .cependant les demongraphes ont confondu ethnie et langue pour nous donneer un pourcentage de moins de 20% c'est faux .
vous voulez savoir l'histoire ou l'historique des peuls je vous invite a lire les livres de YERO DORO DIALLO.et ne pas rester la a dire des betises.
EE HEE MON HALPULAAR EN SOYEZ FIERS DE CE QUE VOUS ETES N'ESOYEZ PAS COMPLEXE.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ramata 
Date:   18-05-05 15:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

en répondan a ton msg jte dirait ke ta raison YOU! fAUT JAMAIS PERDRE SES ORIGINES et franchement jte suit à 100% mais t'as vu jcrois ke ya trop de gents qui perdent de leur origines, et c'est malheureux surtout chez les filles. Tu trouves pas?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: kyra 
Date:   24-05-05 18:01   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis trĂ©s fiĂšre de vous. je ne savais que les halpulaen de l'extĂ©rieur Ă©taient trĂšs fiĂšre d'ĂȘtre des pulars. C bien il refuser la sĂ©paration des toucou, les peulh diĂ©ry, peulh fouladou, guinĂ©e, macina tous sont des halpulaen. Moi je suis au sĂ©nĂ©gal et je suis de la rĂ©gion du fleuve mais lorsk j'ai dĂ©couvert le site j'en suis trĂšs fiĂšre.

Tinno dé yo allah wallu on.

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: kyra 
Date:   25-05-05 14:32   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

que vive la culture pulaar

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: BaldĂ© sanou 
Date:   30-05-05 18:26   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

par ce que les peuls etaient tous au royaume de tekrour avant de se disperser
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: fatoumata 
Date:   03-06-05 11:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut il ya une difference car c deux ethnie differente
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: houleye 
Date:   04-06-05 23:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

peuls ou halpular c la meme!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Sow Pulo Jeerii Wurii 
Date:   15-06-05 09:03   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Shame on those who don't know their history!!

En parlant d'Egypt, ces imbeciles et faux scientists blancs veulent defigurer TuktaHamoun.... ce qui metonne is that when it come to the blackness of Egypt, the white men NEVER mention the thick braided hair of the beautiful black egyptian women...

Anyhow,
Les Haal-Pulaar-en comme les Wolof, les Mossi, les Omoro, les Haoussa, les Mande, etc etc, tous sont originaire d'Egypt noire pharaonique...

Les Peulhs, the lighter skin type (with the Rames like features) or the the darker-skin ones with the (King-Tuk like features) BOTH INDEED BELONG TO THE SAME GROUP! I DO NOT believe they were any sort of mixage (with the Semite Namu as some may tend to believe here)- This was the way it was in Egypt-
The lighter skin peulh is not mixed, they belong to the haal-pulaar group just like the other darker skin peulhs (funny how sometimes the darker peulh have smoother and curlier hair...humm)

Speaking of mixage, how come people never ask a question like what mixage give the Shasu Bedouin people? They were here before the whites!!! IF you see what I mean!

Anyway,
The Fula/Pulo/Fulani/Fulfulbe come from Egypt, just as the Wolof, the Haussa, the Oromo, the Tutsi, etc, etc.

There are many ethnics group living in the sub-sahara today who originated from Egypt and above are just few examples amongst many others!!!

Certainly, the Wolof language for example has a great deal of resemblance with the language the Egyptian spoke!!!
The same thing is valid for other ethnics group across the Sahel!

Did you know that the oldest pyramids are in today’s Sudan; and that some locals there(black Sudanese)are to this day still building small pyramid for their deaths
did you know?

That said, have you examined the fulbé culture closely?
Not to mention family names such as KÂ and BÂ that are commonly found from Senegal to some area in Niger.

I meet a Cameroonean once, he was peulh (fulfulbé) and his last name was Hamou!
Now go figure!!!

Peace!

Sow Pulo Jeerel Wurii.

[i]Be proud of who you are! African and Pround![/i]
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   15-06-05 09:12   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

??????????????????????????????????
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sy 
Date:   15-06-05 09:51   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



je suis d'accord avec toi houleye!

 
 du fouta au fouta
Auteur: ziza 
Date:   15-06-05 17:27   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Slt tout le monde
j'ai decouvert le site en faisant des recherches sur les peulhs.
je suis chargé de piloter une grande manifestation culturelle qui se tiendra au senegal dans les prochaines semaines. Manifestation dénommée: DU FOUTA AU FOUTA
J'en apprends beaucoup avec vous!

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: kadia 
Date:   17-06-05 23:06   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

cher(Ăš) compatriote,

si tu veux vraiment savoir si les peulhs viennent du sénégal il suffit de te renseigner auprÚs de tes parents ou bien il ya un livre qui s'appelle "amkoullel" de Amadou Hampathé Ba ce livre te rapportera la réponse à tes questions mais moi à mon avis des peulhs il y en a partout et c'est SUR ! Voilà j'espere que cela t'aidera
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: xarit 
Date:   18-06-05 12:32   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les peuls Ă©tait nomades il est donc difficile de savoir d'ou il viennent.
en tout cas je trouve qu'ils ont une merveilleuse culture.(je ne connais que les peuls du senegal mais ils s Ă©tende dans une grande partie de l'afrique)
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: jacques m. 
Date:   18-06-05 17:21   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Les peulh vivent encore comme cela dans le village peulh ou j'habite quand je suis au sĂ©nĂ©gal(Ă  peu prĂšs 6 mois par an)beaucoup n'ont pas de toilettes, cela s'amĂ©liore doucement mais beaucoup reste Ă  faire encore aujourd'hui:mĂ©dicaments pour la case sanitaire qui devrait voir le jour bientĂŽt,wc, douche ,matĂ©riel avicol pour l'Ă©levage de poulets,vĂȘtements ,chaussures etc...le village s'appel NIAGA PEULH .
C'EST LE VILLAGE QUI CE TROUVE AU LAC ROSE un endroit trÚs beau et trÚs agréable,tout les ans ils ont droit à l'arrivée du célÚbre PARIS DAKAR,vous avez sans doute entendu parlé.
A part les JAPONAIS qui ont construit une Ă©cole,personnes Ă  ma connaissance n'a fait un geste pour eux,si cela vous intĂ©rĂȘsse faite le moi savoir.
A part ça ils sont toujours joyeux et trÚs acceuillant.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Diallo 
Date:   19-06-05 21:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

c faux je suis peul"et fiére de l'etre" jui ni foncé ni clais alor que mon petit frére"meme pére meme mére" et tré clair
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: gilou 
Date:   19-06-05 21:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

euhh.....
scusé moi c koi un peulh??
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: gilou 
Date:   19-06-05 22:02   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

non mé surtou repondé pas tous en mm ten
>
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ba 
Date:   20-06-05 18:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je suis étonné de cette question demander si les peuls sont des senegalais ? les peuls representent plus de 60% au senegal . autant de Seghor il a tout fait pour diffuser les peuls pour creer des branches :
_peulh - halpoular -toucouleur fouladou -laobe ...et pourtant nous avons tous la meme langue et les Serers ilya plus de7 langues ya meme ceux qui ne s'entend mais on a continue a dire serer. La question qui devais etre pose est ce le wolof est une est une ethnie ou simplement une synthese des langue ? car a chaque fois tu demandes un wolof ces parents les trois generations il dira sama mame peulh la sere la lebou la ...qu'elle culture pour les sois disant wolof si c'est ne pas la synthese des cultures desautres ethnies?OU tu vis diallo ba sow ly extra etre wolof!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   21-06-05 08:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

60% ? tu n'exagĂšres pas un peu?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: jacques et sally 
Date:   21-06-05 12:08   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les bretons sont -t-ils français,et les basques, les auvergnats, les alsaciens .....
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: faty 
Date:   24-06-05 20:42   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

dieyna a Ă©crit:

> Bonjour je voudrai savoir pourquoi on pense que les peulhs
> viennent du sénégal ?
> comme on l'a dit et répété plusieurs fois dans le forum, nous sommes originaire d'egypte, nous étions des nomades et actuellement nous sommes un peu partout en afrique.

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: djibril dia 
Date:   26-06-05 22:49   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

moi je sui peul par mon pere et toucouleur par ma mere alor je peu vou dire que c pa pareil mon pere est tres clair
ma mere noire
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Sy Mamadou 
Date:   27-06-05 10:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Il y a 7 mois que ce sujet existe, alors Lisez tout au début s'il vous plait afin d'éviter des répétitions "bidons"

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: faty 
Date:   27-06-05 12:23   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

tu as bien raison, j'ai commencĂ© Ă  lire le sujet et depuis le dĂ©but les gens disent les mĂȘmes choses.
il y a beaucoup d'autre chose Ă  dire sur les halpulaar
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: babaiya hamadou awwalou 
Date:   25-08-05 22:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je crois que la foulanite n'est nullement un probleme de teint, mais un respect de code propre le POULAAKOU. Alors, que ceux qui essayent de differencier les peulh par leurs couleurs revoyent les composantes de ce code.

Laatougo poullo doum boddoum
Laatougo poullo doum ceiniidoum
Laatougo poullo doum beldoum
Amma dowango poulaakou bouri handougo

Derdam seyora be laataaki mada poullo.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   26-08-05 22:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


pour les internautes désireux de connaßtre l'histoire des peuls, je mets à leur dispositions les recherches que j'ai effectuées sur ce sujet. J'espÚre qu'ils seront édifiés sur l'origine des Peuls ou Fulbe

Les Peuls, selon les langues, sont désignés sous divers noms : Peul en français et wolof, Ful en allemand, Fulani en anglais, arabe et mandingue, Fulakunda en djola, Fulanke en soninké, et Fula en soussou.

Différentes thÚses sont avancées sur les Peuls ou Fulbe sans pour autant percer avec certitude le mystÚre de leur origine, question épineuse, qui suscite encore nombre de controverses. Plusieurs auteurs, se fondant sur des données historiques ou anthropologiques, ont tenté de les rattacher à diverses sources. Nous donnerons un aperçu synthétique de certaines hypothÚses avancées à ce sujet.
Selon Delafosse (1912), les Peuls sont des migrants "Judéo-Syriens", connus sous le nom de "Foul" en Judée dÚs les VIIÚme et VIÚme siÚcles avant J. C. Ils seraient originaires de la Mésopotamie, de la Syrie ou de la Palestine. Ce serait vers l'an 80 de notre Úre que, fuyant les persécutions romaines, ils auraient commencé à émigrer vers le sud en longeant la lisiÚre du Sahara jusqu'à l'Aïr (actuel Niger). Vers le IIIÚme siÚcle aprÚs J.C., sans doute poussés par la désertification et les BerbÚres, ils descendirent jusqu'aux rives du fleuve Sénégal pour se mélanger aux populations négro-africaines, notamment les "Toucouleurs", auxquels ils empruntÚrent "le pulaar".
En revanche, selon Gaden (1913), le pulaar, comme le mentionne le titre de son ouvrage, est bien un dialecte peul du Fouta sĂ©nĂ©galais que les Halpular'en ont adoptĂ©. De surcroĂźt, ces derniers "admettent que cette langue appartient en propre aux Fulbe". Dans la mĂȘme optique, Tauxier (1937) affirme que les Toucouleurs reprĂ©sentent une "race mĂ©tisse" issue des premiers contacts entre les Peuls et les peuples nĂ©gro-africains, en particulier les SĂ©rĂšres.
Diop (1982), tout en admettant le caractĂšre mĂ©tisse des "Toucouleurs" ou Haalpular'en, situe non seulement l'origine des Peuls dans la vallĂ©e du Nil en Egypte oĂč leur prĂ©sence serait attestĂ©e Ă  partir de la XVIIIĂšme et XIXĂšme dynastie, mais Ă©galement celle des Wolofs et des SĂ©rĂšres. À propos des Peuls, il soutient que leurs toponymes Ba et Ka "correspondent [Ă  des] notions ontologiques Ă©gyptiennes".
Selon Lam (1993) l'origine des Peuls et des Haalpular'en doit ĂȘtre recherchĂ©e dans le monde nĂ©gro-africain, dont il situe le berceau dans la vallĂ©e du Nil. Sans en faire au dĂ©part deux groupes distincts, les Peuls et les Haalpular'en formeraient d'aprĂšs lui un groupe originellement homogĂšne. L'individualisation des deux ethnies, survenue plus tard, dĂ©coulerait de contacts avec des "Ă©lĂ©ments leucodermes en situation de minoritĂ© ethnique" (p. 375). Ce mĂ©tissage expliquerait le phĂ©notype particulier du Peul et en ferait un ĂȘtre "transethnique".
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   26-08-05 22:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Aire linguistique des peuls

Sur le plan linguistique, la thĂšse communĂ©ment admise aujourd'hui mentionne l'origine nĂ©gro-africaine du peul. Le dernier classement de Greenberg (1963) va dans ce sens et Ă©tablit son appartenance Ă  la famille Ouest-Atlantique oĂč il forme avec le wolof et le sĂ©rĂšre un groupe bien identifiĂ© au sein du groupe Niger-Congo.
La dispersion gĂ©ographique actuelle des Peuls tient essentiellement Ă  deux facteurs : le nomadisme et les conquĂȘtes religieuses.
Ce peuple de pasteurs nomades, toujours attirĂ© par de nouveaux pĂąturages, a opĂ©rĂ© un lent processus de migration qui l'a conduit Ă  travers toute l’Afrique, de la savane au sud du Sahara, depuis l’ocĂ©an Atlantique jusqu’à l’ocĂ©an Indien, et cela, pendant des millĂ©naires, comme en tĂ©moigne les gravures rupestres bovidiennes des grottes du Tassili dĂ©couvertes par Lhote (1958). Ce processus de migration, Ă©talĂ© sur plusieurs siĂšcles, continue encore de nos jours.
Sur le plan religieux, les Peuls ont commencĂ© Ă  se convertir Ă  l’Islam dĂšs le XIĂšme siĂ©cle avant d'en ĂȘtre les propagateurs dans la partie sub-saharienne de l'Afrique entre les XVIIIĂšme et XIXĂšme siĂšcles. Cette pĂ©riode correspond Ă  la constitution de grands empires peuls : l’empire Sokoto (au Nigeria) fondĂ© par Ousmane dan Fodio (1754-1817), l’empire Massina (au Mali) par Cheikou Amadou (fin XVIIIĂšme-1844) qui construisit une nouvelle capitale, Hamdalahi, imposa la vie sĂ©dentaire aux Peuls et organisa la transhumance dans le delta intĂ©rieur du Niger et l'empire Toucouleur fondĂ© par El-Hadj Oumar Tall (1797-1864), s'Ă©tendant de Tombouctou jusqu'aux sources du Niger et du SĂ©nĂ©gal.
Aujourd'hui, les Peuls sont dispersés sur une aire linguistique s'étendant de la Mauritanie au nord jusqu'au Cameroun et à la Centrafrique au sud, en passant par le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso, la Sierra Leone, le Niger, le Tchad, le Soudan, le Togo, le Bénin, le Ghana, le Nigeria.
Bien que les chiffres dont nous disposons commandent une certaine rĂ©serve, car non seulement certains recensements datent mais sont le plus souvent rĂ©alisĂ©s dans des conditions approximatives, les locuteurs peuls peuvent ĂȘtre estimĂ©s entre 15 et 20 millions. Il existe cependant des disparitĂ©s selon les pays : le Nigeria en compte 6 millions, la GuinĂ©e Conakry 2 millions.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   26-08-05 22:49   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Variétés dialectales du peul


Présent sur une aire linguistique conséquente qui le met en contact avec des peuples de langues différentes, le peul se compose aujourd'hui de plusieurs variétés dialectales plus ou moins intercompréhensibles . Suivant l'utilisation des marqueurs infinitifs, il se scinde en deux grands groupes : le groupe pulaar qui emploie le marqueur de et le groupe fulfulde, le marqueur gol.
Le groupe pulaar, en usage au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie, au Mali, en Guinée-Bissau et en Guinée Conakry, distingue les dialectes suivants : le haalpulaar (ou fuutankoore), le jeerinkoore, le fulakunda, le pulaar boowe, le pulaar keebu et le pulaar fuuta
Le groupe fulfulde, plus étendu avec 13 millions de locuteurs et moins homogÚne d'un point de vue linguistique, distingue les variétés suivantes :
- le fulfulde adamawa au Cameroun, avec les dialectes maroua, garoua, kambariire, bilkiri;
- le fulfulde bagirmi au Tchad, avec le dialecte bagirmi wodaande;
- le fulfulde borgu au BĂ©nin et au Togo, avec les dialectes juguure, bakuure, korakuure, tchabankeere;
- le fulfulde du Soudan, avec la dialecte gombe ;
- le fulfulde lettugal du Niger, avec les dialectes dalloore, bittenkoore, gorgaare, damergou, boboye, dallol foga;
- le fulfulde gorgal du Burkina Faso, avec les dialectes moosiire, gurmaare, nommaare, yagaare, liptaakoore, foyankoore, gaawoore, boobalaare, etc.
- le fulfulde maasina (Mali), avec les dialectes maasinankoore (dans la partie occidentale) et haayrenkoore (dans la partie orientale);
- le fulfulde leydi nigeria qui regroupe le fufulde leydi sokoto, avec les dialectes sokoto, kebbi ; le fulfulde leydi hausa, avec les dialectes kano, katsina, kaduna ; et le fulfulde leydi bornu, avec les dialectes yobe, borno, bauchi..
Le dialecte sur lequel nous travaillons est celui du Fouta Tooro, le haalpulaar. Ses locuteurs se nomment Haalpular'en (ceux qui parlent pulaar) et identifient leur dialecte sous le nom de pulaar.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   26-08-05 22:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Histoire du Fouta Tooro


Le Fouta Tooro correspond à la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Ses premiers occupants furent les Dia-Ogo, des descendants de nomades peuls qui y arrivÚrent entre le Ier et le IVÚme siÚcle aprÚs J. C. Ils créÚrent la dynastie des Dia-Ogo dont l'apogée semble se situer entre 850 et 900 aprÚs J. C.
Du IXĂšme au XIĂšme siĂšcles aprĂšs J. C., le royaume Tekrour succĂšde Ă  la dynastie des Dia-Ogo avant de passer Ă  son tour sous la domination de l'empire soninke du Ghana puis au XIIĂšme siĂšcle sous celle de l'empire mandingue du Mali.
Le XIÚme siÚcle est également marqué par les invasions Almoravides, les razzias et le début de l'islamisation. Le Tekrour, tout comme son puissant voisin le Ghana, est soumis. Invasions, sécheresse et pression démographique entraßnent l'exode massif de populations animistes comme les SérÚres.
Au XVIĂšme siĂšcle, les Peuls, sous la direction de Tenguella forment la dynastie du Fouta Tooro. Son fils, Koli Tenguella Ă©tend le royaume vers l'ouest et conquiert une partie du Djolof. L'ancien Tekrour devient alors Fouta Tooro. Cette dynastie paĂŻenne, nommĂ©e Denijanke, durera deux siĂšcles et demi (1512-1776) avant d'ĂȘtre renversĂ©e par un soulĂšvement religieux menĂ© par un chef musulman haalpulaar'en, Soulejmaan Baal.
En 1778, Abdul Kader Kan est intronisé Almami (Commandeur des Croyants) du Fouta Tooro, qui devient une Confédération Théocratique ou Emirat. Il met fin à la suzeraineté des Maures en refusant de s'acquitter du tribut annuel dit muudo horma, soit 5 kg d'or. Le Fouta Tooro regroupait alors les provinces du Dimar, Tooro, Laawo, Jirlaabe-Hebiyaabe, Boseja, Ngenaar et Damga. Il avait pour limite occidentale Dagana, capitale du royaume wolof du Waalo et pour frontiÚre orientale la muraille Bacily (Bakel). Quant aux frontiÚres septentrionale et méridionale, elles se trouvaient respectivement à plusieurs dizaines de kilomÚtres sur les deux rives du fleuve Sénégal, aux confins du Sahel et du Ferlo, jouxtant au Nord les Emirats maures du Trarza et Brakna et s'adossant au Sud au royaume wolof du Djolof .
Le rĂ©gime Almamia aura totalisĂ© un siĂšcle d'existence avant d'ĂȘtre dĂ©membrĂ© par les Français en 1859. Le Fouta Tooro est alors rĂ©duit Ă  la province de Laawo, oĂč se limitait la juridiction des Almami. Le Dimar est rattachĂ© Ă  la colonie du SĂ©nĂ©gal tandis que Damga, Boseja et Tooro gardent un semblant d'autonomie. En 1891, le Fouta Tooro, totalement annexĂ© par les Français, est amputĂ© d'une partie de ses territoires et rĂ©organisĂ© en Fouta sĂ©nĂ©galais.
Depuis les indépendances (1960), le fleuve Sénégal fait figure de frontiÚre naturelle et divise l'ancien Fouta Tooro en Fouta sénégalais (worgo "rive gauche") constitué des départements de Podor et Matam et en Fouta mauritanien (rewo "rive droite"), constitué des régions de Gorgol et Brakna.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   28-08-05 18:04   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


quelques informations sur Henri Gaden et ses travaux sur le peul

1. Qui est Gaden ?

le militaire

Nicolas Jules Henri Gaden est nĂ© le 24 janvier 1867 Ă  Bordeaux. AprĂšs un passage Ă  l'École militaire de Saint-Cyr, il part au Soudan français en 1894, oĂč il occupe le poste d'adjoint au rĂ©sident de Bandiagara, avant de regagner la France deux ans plus tard.
En octobre 1897, Gaden retourne au Soudan. Promu capitaine, il participe Ă  l'arrestation de Samori TourĂ© (1830-1900) en septembre 1898, Ă©vĂ©nement qui marqua la fin de la conquĂȘte territoriale dans la rĂ©gion du haut et moyen Niger.
En 1900, Gaden part pour le Niger, Ă  Zinder. PlacĂ© sous les ordres du lieutenant-colonel PĂ©roz qui le juge trĂšs favorablement : "Justesse de vue, tact, pondĂ©ration, modĂ©ration, grande Ă©quitĂ©, parfaite droiture, connaissance remarquable des indigĂšnes
", il est ensuite au Tchad jusqu'en 1907 oĂč, il exerce les fonctions de rĂ©sident auprĂšs du Sultan de Baguirmi et de gouverneur intĂ©rimaire du Tchad.
En 1908, Gaden est affectĂ© en Mauritanie, oĂč il occupe des postes administratifs Ă  l’occasion de la "pacification" des territoires nouvellement conquis.

- L'administrateur civil
Gaden quitte l'armée en 1911 pour l'administration coloniale. Sa premiÚre affectation se fait au bureau politique du Sénégal, à Dakar. TrÚs apprécié par ses supérieurs, il est présenté comme un "spécialiste des questions musulmanes". Il met à profit ses relations avec les notables et les lettrés pulaarophones pour recueillir des textes pulaar rédigés en arabe et qu'il transcrit en caractÚres latins, avant de les publier sous le titre : Le poular, dialecte peul du Fouta sénégalais en 1913.
Pendant la premiÚre guerre mondiale, Gaden est blessé au Maroc. Démobilisé, il retourne à Saint-Louis en octobre 1916. Il est ensuite nommé commissaire du gouvernement général de la Mauritanie, puis lieutenant-gouverneur jusqu'à sa retraite en 1926.

- L'ethnologue
AprĂšs sa retraite, Gaden choisit de rester sur le continent africain, Ă  Saint-Louis. Il se consacre Ă  ses travaux linguistiques et ethnologiques. Il publie en 1931 Proverbes et maximes peuls et toucouleurs, fruit d’une vingtaine d’annĂ©es de collecte et de travail avec ses "collaborateurs" africains.
Les textes, en caractĂšres arabes, sont d'abord produits par des lettrĂ©s pulaarophones, avant d'ĂȘtre transcrits, annotĂ©s et Ă©ditĂ©s en caractĂšres latins. En collaboration avec Delafosse, Gaden avait traduit dĂšs 1913 l'ouvrage de SirĂ©-AbbĂąs-Soh : Chroniques du Fouta Senegalais, qui retrace l'histoire des Peuls. Il a traduit Ă©galement l'Ɠuvre de Mohammadou Aliou Tyam qui Ă©voque "La vie d'El Hadj Omar, quacido en poular" (livre retraçant la vie, l'Ɠuvre et l'enseignement d'El Hadj Omar Tall (1797-1864), marabout toucouleur et dernier grand conquĂ©rant du delta intĂ©rieur du Niger), contribuant ainsi Ă  la rĂ©habilitation d’une figure essentielle de l’histoire africaine.
Gaden meurt le 12 décembre 1939 à l'hÎpital colonial de Saint-Louis (Sénégal), sans avoir pu mener à terme son projet de dictionnaire peul-français. Il est reconnu comme le premier spécialiste de la langue et de la culture peules.

Pour plus de renseingnement, consulter le mĂ©moire de maĂźtrise d’histoire : Des Français Ă  la conquĂȘte de l’Afrique occidentale, le regard d’Henri Gaden Ă  travers sa correspondance, 1894-1899, de Fabrice MĂ©tayer, soutenu en septembre 2002, Ă  l’UniversitĂ© de Provence.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: DJIBRIL CHIMERE DIAW 
Date:   28-08-05 20:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



LES théses de Delafosse sur l' origine des Peuls s' appuient sur la fameuse(fumeuse ) thése des Hamites qui a perdu toute pertinence .

Lam dans " les chemins du Nil" revient sur ces différentes théses.

ThĂšse de A LASNET ( " une mission au SĂ©nĂ©gal" 1900) : ''origine Ă©gyptienne des Peuls . Ils seraient des soldats de PsammĂ©tique partis chercher refuge en Ethiopie. AprĂšs l 'Ăštape Ă©thiopienne , ils seraient allĂ©s s' installer dans le Sid marocain , devenant les Ă©nigmatiques Leuco-Aethiopes des source classiques avant de descendre dans la vallĂ©e du fleuve SĂ©nĂ©gal oĂč ils se mĂ©tamorphosent en Peuls. C' est donc lĂ  de vrais Egyptiens qui , Ă  l' issue d' un vĂ©ritable pĂ©riple , donnent naissance , en Afrique occidentale , aux Peuls . '' LAM dit " cette thĂšse est Ă©videmment bien osĂ©e .


Pour A Arcin " Histoire de la GUinée française "1907 ''les Peuls sont une fraction de la population égyptienne .Rejetée à la suite d' une défaite face à un autre groupe , elle serait restée dans le nord-ouest du pays du pays jusqu' à l' arrivée des Perses.
Ces derniers multipliant les expéditions militaires contre elle , cette fraction prit le parti de suivre la lisiÚre nord du Sahara jusque dans le sud du Maroc, région à partir de laquelle, sous la pression berbÚre , elle gagna la région de Tichitt, puis le Fuuta- Tooro, étant devenue entre temps des PEULS.En réalité cette fraction serait les fameux Phouth de la Bible


ThĂšse de Delafosse : « En rĂ©sumĂ©, des JudĂ©o-Syriens ayant sĂ©journĂ© en Ă©gypte; Ă  l'occasion de l'occupation hyksĂŽs, et donc mĂ©langĂ©s Ă  des Egyptiens ont, Ă  la suite d'une odyssĂ©e qui n'a rien Ă  envier Ă  celle du fameux hĂ©ros d'HomĂšre, atteint l'Afrique occidentale oĂč ils sont devenus finalement les Peuls. Pour Delafosse aussi ces JudĂ©o-Syriens ne seraient encore que les fameux Phouth de la Bible .Ces thĂšses , on le voit tournent autour des Peuls. Ce n'est pas un hasard: la thĂšse hamitique fait rage Ă  l'Ă©poque, tout ce qui ressemblait Ă  la civilisation Ă©tait immĂ©diatement rattachĂ© Ă  ces Blancs mythiques venus sortir l’ Afrique des tĂ©nĂšbres de la barbarie .L'Egypte Ă©tant le phare des hamitiques dans le continent, il Ă©tait logique dĂšs lors que l'illumination partĂźt de lĂ  . Les Ă©tats I peuls, le Ghana auraient Ă©tĂ© crĂ©Ă©s, dans cette optique, par des migrants venus d'Égypte. Ainsi il ne s'agissait plus de relations entre l’ Egypte et le reste de l'Afrique, mais d'excroissances Ă©gyptiennes en Afrique . A partir du moment oĂč le problĂšme n'est que d'expliquer l es origines de la civilisation chez les NĂšgres, les migrations venant de l'Egypte, rejetĂ©es (souvent bien plus tard ) par certains, sont parfaitement acceptables . .C‘est avec ladĂ©couverte des limites de la thĂšse hamitique que l'engouement pour les grandes migrations retomba et eut comme consĂ©quence le renforcement du camp des ‘ isolationnistes’. »

SOURCE http://www.ankhonline.com/liv1abmlam.htm

De l'origine Ă©gyptienne des Peuls

Aboubacry Moussa Lam

Introduction

Il est des sujets qui, semble-t-il, ne sont plus d’actualitĂ©. C’est du moins l’opinion que dĂ©fendent certains spĂ©cialistes de l’histoire africaine moderne et contemporaine : on n’a pas besoin de fouiller trĂšs loin dans notre passĂ© ; contentons-nous d’étudier les choses rĂ©centes, c’est-Ă -dire les grandes dĂ©couvertes, la colonisation, la dĂ©colonisation (africaine) et l’histoire immĂ©diate. Ce sont ces sujets-lĂ  qui sont intĂ©ressants parce que permettant d’éclairer bien des problĂšmes avec lesquels se trouve confrontĂ©e l’Afrique.

Certes, mais au risque de passer aux yeux de ces collĂšgues pour un "passĂ©iste", nous avons dĂ©cidĂ©, malgrĂ© le peu de considĂ©ration qu’ils attachent aux hautes Ă©poques de l’histoire africaine et le mĂ©pris que certains d’entre eux n’hĂ©sitent mĂȘme pas Ă  afficher Ă  l’encontre de ceux qui s’y intĂ©ressent, de nous attaquer au problĂšme des origines des Peuls et des Haal-pulaar-en (Toucouleurs). Peut-ĂȘtre par esprit de dĂ©fi ? Sans doute, mais surtout pour leur montrer l’inanitĂ© d’une certaine attitude qui ignore, sans raison valable, la loi de la continuitĂ© historique : les problĂšmes d’aujourd’hui plongent profondĂ©ment leurs racines dans le passĂ© le plus lointain, et des erreurs d’apprĂ©ciation ou d’interprĂ©tation des faits actuels s’expliquent par l’ignorance ou la nĂ©gligence de cette vĂ©ritĂ© premiĂšre.

L’historien, le vrai, applaudira donc Ă  l’initiative que nous avons osĂ© prendre. Il nous applaudira d’autant plus que la question que nous abordons, bien qu’étant l’une des plus discutĂ©es de l’histoire africaine, n’a pas encore trouvĂ© une rĂ©ponse satisfaisante.

Qu’il nous suffise de rappeler ici l’intĂ©rĂȘt tout particulier que l’origine des Peuls, et dans une moindre mesure celle des Haal-pulaar-en, ont suscitĂ© parmi les explorateurs, les administrateurs coloniaux et les spĂ©cialistes des sciences humaines de l’ùre prĂ©coloniale et coloniale. Cet intĂ©rĂȘt a donnĂ© naissance Ă  une abondante littĂ©rature de valeur inĂ©gale.

Avec les indépendances, les historiens africains peuvent enfin apporter leur point de vue sur une question que les passions et les préjugés raciaux, pour ne pas dire racistes, avaient rendue plus opaque que claire.

Une saine Ă©valuation s’imposait donc pour y voir plus clair. Et nous avons pensĂ© que, vu notre formation et notre appartenance Ă  la communautĂ© poularophone, nous pouvions valablement tenter cette Ă©valuation. Celle de L. Tauxier qui ne concernait que les Peuls et qui date de 1937 avait besoin d’une mise Ă  jour, d’autant plus que les titres se sont accumulĂ©s depuis.

Cela ne signifie pas que nous allons Ă©crire une Ɠuvre encyclopĂ©dique qui prĂ©tend Ă  l’exhaustivitĂ©. Un tel travail peut ĂȘtre utile. Mais nous avons choisi de limiter nos ambitions Ă  la question des origines du monde poularophone, et mĂȘme dans ce domaine, nous avons cherchĂ© Ă  Ă©clairer un certain nombre de problĂšmes souvent mal posĂ©s et par consĂ©quent mal rĂ©solus, plutĂŽt que de faire le tour de toutes les questions : "qui trop embrasse, mal Ă©treint" dit l’adage et la qualitĂ© d’une thĂšse ne repose pas sur le nombrede titres lus et de problĂšmes abordĂ©s, mais sur les rĂ©ponses et les Ă©claircissements qu’elle apporte Ă  la science.

Est-il besoin de prĂ©senter les composantes du monde poularophone aprĂšs tout ce qui a Ă©tĂ© dit sur elles par l’érudition occidentale ? Les Peuls et les Toucouleurs sont bien connus : les premiers sont les fameux pasteurs Ă  bovidĂ©s de la zone soudano-sahĂ©lienne et les seconds constituent la population majoritaire de la moyenne vallĂ©e du fleuve SĂ©nĂ©gal. Le lecteur doit tout simplement s’habituer Ă  retrouver ces deux ethnies sous les noms de Pullo/Ful?e (singulier et pluriel) et de Haal-pulaar/Haal-pulaar-en (singulier et pluriel) que nous utilisons Ă  cĂŽtĂ© de ceux dĂ©jĂ  habituels et par lesquels les populations concernĂ©es se dĂ©signent.

C’est le moment de prĂ©ciser ici que pour nous Fulbe et Haal-pulaar-en ne sont que les deux composantes d’une mĂȘme rĂ©alitĂ© humaine originelle que le temps et les hasards de l’histoire ont scindĂ©e en deux entitĂ©s ; nous verrons comment, tout au long de cette thĂšse.

Pour mener Ă  bien notre travail, nous avons adoptĂ© une dĂ©marche qui se veut logique. Nous avons estimĂ© qu’il fallait d’abord justifier la rĂ©ouverture du dossier. Ce que nous avons fait dans la premiĂšre partie de notre mĂ©moire par l’évaluation critique des principales thĂšses qui ont Ă©tĂ© dĂ©fendues sur l’origine du monde poularophone. Cette Ă©valuation a visĂ© deux questions clĂ© : celle du processus de peuplement de l’aire gĂ©ographique actuelle des groupes Ă©tudiĂ©s et celle de leur ethnogenĂšse, deux choses qui sont en rĂ©alitĂ© inextricablement imbriquĂ©es et qui ont fait l’objet de thĂ©ories les plus originales mais aussi les plus farfelues. Au terme de cette premiĂšre partie, vu le nombre de problĂšmes mal posĂ©s et de rĂ©ponses peu satisfaisantes, nous avons estimĂ© qu’il fallait reprendre l’étude du sujet en suivant les orientations que nous avions dĂ©gagĂ©es et qui nous menaient vers la vallĂ©e du Nil.

Cela explique Ă  la fois le titre de notre thĂšse (l’origine des Ful?e et des Haal-pulaar-en. Approche Ă©gyptologique)1 et l’importance qu’y prennent la vallĂ©e du Nil et l’égyptologie.

C’est donc tout naturellement que la deuxiĂšme partie est consacrĂ©e Ă  l’approfondissement de la thĂšse nilotique qui, disons-le, a Ă©tĂ© celle de certains de nos prĂ©dĂ©cesseurs. Notre originalitĂ© dans ce domaine rĂ©side dans l’utilisation Ă  fond des nombreuses et inestimables donnĂ©es de la civilisation Ă©gyptienne dans une comparaison fructueuse avec celle du groupe poularophone.

L’objectif est, bien Ă©videmment, de rĂ©gler de maniĂšre satisfaisante le problĂšme de l’origine tant controversĂ©e des Peuls ainsi que celui de leur rapport avec le monde nĂšgre en gĂ©nĂ©ral et les Haal-pulaar-en en particulier. Ce faisant, nous rĂ©glons aussi le problĂšme de l’origine de ces derniers, qui est, dans la plupart des cas, envisagĂ©e en rapport avec le groupe peul.

Dans cette dĂ©marche, notre mĂ©thodologie a Ă©tĂ© de rassembler un faisceau de faits et d’aboutir Ă  des dĂ©monstrations "circulaires" c’est-Ă -dire Ă  une similitude totale entre les Ă©lĂ©ments comparĂ©s, pour Ă©carter irrĂ©mĂ©diablement le parallĂ©lisme, l’évolutionnisme, et Ă  plus forte raison le hasard, comme recours explicatifs.

On comprendra l’importance d’une telle mĂ©thodologie si l’on sait que de trĂšs nombreuses Ă©tudes - pour ne pas dire toutes les Ă©tudes - qui ont Ă©tĂ© faites dans le but d’asseoir l’origine nilotique de tel ou tel peuple nĂ©gro-africain se sont heurtĂ©es Ă  des critiques d’ordre mĂ©thodologique. Nous avons donc cherchĂ© Ă  Ă©viter cette faiblesse qui a motivĂ© le rejet, sans mĂȘme une Ă©tude de fond, de travaux dont la valeur Ă©tait pourtant certaine. Y parviendrons-nous seulement ?

En tout cas, la diversitĂ© et la profondeur des similitudes constatĂ©es entre anciens Egyptiens et poularophones modernes Ă©branlent des certitudes et invitent Ă  une rĂ©vision des a priori et des idĂ©es reçues. C’est l’effort de dĂ©passement auquel nous convions les historiens africains. Cet appel s’adresse aussi et surtout aux Ă©gyptologues et aux africanistes pour que le contentieux scientifique qui les a opposĂ©s Ă  la premiĂšre gĂ©nĂ©ration des historiens africains soit enfin vidĂ© dans l’intĂ©rĂȘt de la recherche scientifique.


Conclusion générale

Au terme de cette Ă©tude, il apparaĂźt que le travail valait la peine d’ĂȘtre entrepris tant les rĂ©sultats sont importants.

Sur l’origine des Ful?e et des Haal-pulaar-en, sujet qui nous prĂ©occupait, un certain nombre d’acquis a Ă©tĂ© fait. Les thĂšses extra-africaines sur l’origine des Peuls semblent devoir ĂȘtre dĂ©finitivement abandonnĂ©es, du moins telles qu’elles ont Ă©tĂ© formulĂ©es jusqu’ici. Notre travail a dĂ©montrĂ© que l’ethnogenĂšse peule a bien eu lieu en Afrique, mĂȘme si elle a impliquĂ© aussi des Ă©lĂ©ments venus de l’extĂ©rieur du continent.

De mĂȘme, le caractĂšre transethnique du Peul a trouvĂ© un Ă©clairage nouveau : le Pullo n’est pas un Blanc originel qui s’est nigrifiĂ© mais un NĂšgre - culturellement et biologiquement - qui s’est mĂ©tissĂ© avec des Ă©lĂ©ments leucodermes en situation de minoritĂ© ethnique.

Cette conclusion fondamentale de notre thĂšse que Cheikh Anta Diop avait dĂ©jĂ  avancĂ©e sans cependant avoir eu la possibilitĂ© de l’asseoir sur une argumentation suffisante, Ă©claire d’un jour nouveau toutes les controverses qui ont opposĂ© les diffĂ©rents savants qui se sont intĂ©ressĂ©s Ă  la question peule.

En effet, elle permet, comme nous l’avons vu, de comprendre et d’expliquer de maniĂšre satisfaisante le paradoxe apparent du matriarcat peul. De mĂȘme, l’énigme du pulaar qui a constituĂ© un vĂ©ritable casse-tĂȘte chinois pour bon nombre de spĂ©cialistes trouve une solution crĂ©dible. Le dilemme dans lequel s’était enfermĂ© Maurice Delafosse s’explique clairement Ă  partir du moment oĂč on replace le Peul dans son cadre nĂ©gro-Ă©gyptien et nilotique. Le Haal-pulaar n’a ni prĂȘtĂ© ou empruntĂ© le pulaar Ă  son cousin Peul. Cette langue Ă©tait celle d’un groupe originellement homogĂšne que son dĂ©veloppement historique a diversifiĂ©. Le phĂ©notype assez particulier du Peul ne doit pas occulter ce fait. La parentĂ© gĂ©nĂ©tique qui existe entre le pulaar, le sereer et le wolof, pour ne citer que ces langues-lĂ , ne laisse aucun doute Ă  ce sujet.

S’il faut donc trouver qui du Pullo ou du Haal-pulaar est un ĂȘtre transethnique, c’est, contrairement Ă  la conclusion d’Abdourahmane Ba, le premier citĂ© qui rĂ©pond mieux Ă  cette dĂ©finition. Encore une fois, c’est une erreur mĂ©thodologique que de vouloir rĂ©gler le problĂšme de l’ethnogenĂšse des populations ouest-africaines en recourant Ă  une phase historique manifestement tardive et Ă  un cadre gĂ©ographique trop restreint. C’est donc Ă  juste raison que nous rappelions dans notre introduction la nĂ©cessitĂ© de tenir compte de la continuitĂ© historique dans les Ă©tudes concernant les pĂ©riodes rĂ©centes.

Et par la mĂȘme occasion se trouve posĂ©e l'Ă©pineuse question de la mĂ©thodologie dans les recherches historiques. Notre thĂšse aura montrĂ© que pour certaines questions, le spĂ©cialiste d’une pĂ©riode ou d’une discipline se retrouvait trĂšs sĂ©rieusement handicapĂ© pour apporter un Ă©clairage satisfaisant. Dans de nombreux cas d’ailleurs, il aboutit Ă  des conclusions partielles trĂšs prĂ©judiciables Ă  la comprĂ©hension des faits Ă©tudiĂ©s.

Si l’ethnogenĂšse du groupe poularophone a Ă©tĂ© si malmenĂ©e par les spĂ©cialistes, c’est, dans la plupart des cas, Ă  cause des limites objectives qu’impose la spĂ©cialisation (nous excluons volontairement le subjectivisme manifeste de certains africanistes). En matiĂšre de longue durĂ©e donc, les collĂšgues doivent sans doute ĂȘtre plus prudents dans leurs conclusions.

Enfin cette thĂšse a fait apparaĂźtre le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant que jouent la vallĂ©e du Nil et la civilisation Ă©gyptienne dans la comprĂ©hension des faits historiques de l’Afrique noire. Chaque fois que nous avons replacĂ© un problĂšme dans ses cadres nilotique et Ă©gyptien, tout est devenu clair comme l’eau de roche.

Il ne s’agit donc pas d’une quĂȘte d’un passĂ© glorieux mais plus raisonnablement de la recherche de l’intelligibilitĂ© des faits historiques. L’historien africain n’a pas le choix. Comme le spĂ©cialiste occidental qui recourt Ă  la civilisation grĂ©co-romaine pour comprendre les faits de civilisation les plus saillants de sa sociĂ©tĂ©, il doit recourir lui aussi au berceau nilotique pour la comprĂ©hension des faits historiques qu’il Ă©tudie. Cheikh Anta Diop l’avait bien compris. Encore une fois, et au risque de nous rĂ©pĂ©ter, la gloire n’a rien Ă  voir avec cette dĂ©marche motivĂ©e uniquement par des raisons scientifiques.

Ainsi, sans remettre en cause le rĂŽle que l’aire culturelle saharienne a jouĂ© dans l’émergence de l’unitĂ© culturelle de l’Afrique noire, le vĂ©ritable creuset de celle-ci est la vallĂ©e du Nil. C’est aussi l’un des apports majeurs de notre thĂšse. En effet, de la rĂ©gion des Grands-Lacs au Delta du Nil, nous avons vu que des parallĂšles et des similitudes trĂšs importants existaient entre les poularophones et les diffĂ©rents groupes humains de cette partie de l’Afrique.

Se pose alors le problĂšme de la dispersion des Noirs Ă  travers le continent, avec comme corollaire, les fameuses migrations qui constituent l’une des questions qui ont fait l’objet de notre attention Ă  la fin de cette thĂšse. LĂ  aussi, en tenant compte des remarques pertinentes concernant les jalons sans lesquels les migrations risquent de n’ĂȘtre que de simples hypothĂšses de travail, nous avons fait un effort, apprĂ©ciable certes, mais qui ne peut ĂȘtre que limitĂ©, dans l’état actuel des choses. C’est reconnaĂźtre que dans ce domaine notre thĂšse est perfectible. Nous espĂ©rons qu’elle sera complĂ©tĂ©e dans les meilleurs dĂ©lais par des travaux de qualitĂ©, car le contentieux scientifique que nous Ă©voquions dans notre introduction semble ne pouvoir trouver une solution dĂ©finitive que le jour oĂč de solides jalons, toponymiques et chronologiques, borneront les axes migratoires entre les vallĂ©es du Nil et du SĂ©nĂ©gal.


NOUS DEVRONS NOUS AFRICAINS APPRENDRE A ECOUTER NOS SAVANTS ET SURTOUT A LES ETUDIER .LAM est pour moi un savant .



SOURCE http://www.ankhonline.com/kwlam.htm

Aboubacry Moussa LAM

ANKH n°1, février 1992, pp. 27 - 39.

L'Ă©tude de l'appartenance de l'Égypte ancienne au monde nĂ©gro-africain : instruments d'analyse et mĂ©thodologie

RĂ©sumĂ© - L'auteur prĂ©sente les outils d'investigation puissants pouvant ĂȘtre mis en Ɠuvre pour Ă©tudier l'AntiquitĂ© africaine. Il est ainsi amenĂ© Ă  insister sur l'approche pluridisciplinaire adoptĂ©e d'emblĂ©e par Cheikh Anta DIOP dans son interprĂ©tation du fait historique :

"Partant de l'idĂ©e que l'Égypte ancienne fait partie de l'univers nĂšgre, il fallait la vĂ©rifier dans tous Ies domaines possibles, racial ou anthropologique, linguistique, sociologique, philosophique, historique, etc. Si l'idĂ©e de dĂ©part est exacte, l'Ă©tude de chacun de ces diffĂ©rents domaines doit conduire Ă  la sphĂšre correspondante de l'univers nĂšgre africain. L'ensemble de ces conclusions formera un faisceau de faits concordants qui Ă©liminent le cas fortuit. C'est en cela que rĂ©side la preuve de notre hypothĂšse de dĂ©part. Une mĂ©thode diffĂ©rente n'aurait conduit qu'Ă  une vĂ©rification partielle qui ne prouverait rien. Il fallait ĂȘtre exhaustif" (Cheikh Anta DIOP, AntĂ©rioritĂ© des civilisations nĂšgres – mythe ou vĂ©ritĂ© historique ?, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1967, p. 275).

Les relations entre l'Égypte ancienne et l'Afrique noire ont posĂ© et posent encore d'Ă©normes problĂšmes Ă  la communautĂ© scientifique. Il y a en effet une sorte de controverse opposant deux camps, le premier dĂ©fendant le rattachement de la civilisation pharaonique Ă  celles qui ont fait la gloire du Proche-Orient antique, et le second une appartenance sans Ă©quivoque de cette mĂȘme civilisation pharaonique au monde nĂ©gro-africain. Ce dĂ©bat, scientifique en apparence, cache en rĂ©alitĂ© des arriĂšre-pensĂ©es idĂ©ologiques que les deux camps se renvoient mutuellement, s'accusant rĂ©ciproquement de manquer d'objectivitĂ© et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Aujourd'hui, force est de constater que le dĂ©bat est dans l'impasse, du fait que les tenants de l'appartenance de l'Égypte Ă  la sphĂšre proche-orientale campent sur un dogme qui n'est plus Ă  la page, en raison de nombreux rĂ©sultats de recherche prĂ©sentĂ©s par le camp adverse. MalgrĂ© eux cependant, certains tenants d'une Égypte non nĂ©gro-africaine se rendent compte qu'il n'est plus possible de s'en tenir aux arguments d'autoritĂ© qui ont fait leur temps et qu'il faut donc trouver une nouvelle stratĂ©gie. Cette derniĂšre consiste Ă  faire semblant d'accepter l'idĂ©e d'une Égypte nĂ©gro-africaine dans un premier temps et Ă  rejeter ensuite les arguments avancĂ©s, souvent, en invoquant le hasard, le parallĂ©lisme, I'universalisme. En un mot, on s'arrange toujours pour contester les rĂ©sultats proposĂ©s, parce que, semble-t-il, leur preuve ne serait pas Ă©tablie.

Cela pose donc un problĂšme de mĂ©thodologie dans la dĂ©marche utilisĂ©e par ceux qui veulent prouver que l'Égypte ancienne appartient bien au monde nĂ©gro-africain. C'est ce qui nous a amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir sur la question et Ă  exposer ici la dĂ©marche mĂ©thodologique qui doit ĂȘtre celle du chercheur africain qui veut, non pas Ă©viter le rejet de ses thĂšses — parce qu'elles seront toujours rejetĂ©es par ceux qui ne peuvent pas se faire Ă  l'idĂ©e d'une Égypte nĂ©gro-africaine —, mais s'entourer de toutes les garanties nĂ©cessaires pour que son travail soit scientifiquement acceptable.



ANKH n°2, avril 1993, pp. 19 - 27.

mr : un outil agricole Ă  travers le temps et l'espace

RĂ©sumĂ© : En Égypte ancienne "mr ", dĂ©signe une houe qui existait en deux modĂšles respectivement grand et petit. En Afrique noire contemporaine on retrouve des outils agricoles analogues Ă  la fois dans leurs formes et dans leurs modes d'utilisation. A cela s'ajoute une terminologie commune de l'espace agricole et du pouvoir terrien en Égypte ancienne et chez les Peuls de la rĂ©gion du fleuve SĂ©nĂ©gal ainsi que chez les Mandingues de Casamance pris comme exemples. Des faits, qui avec tant d'autres (cf. Ankh n°1), traduisent l'unitĂ© culturelle profonde existant entre les anciens Égyptiens et les NĂ©gro-Africains d'aujourd'hui.

Abstract — mr : A FARMING INSTRUMENT THROUGH TIME AND SPACE —

In Ancient Egypt, "mr",, denoted a large or small hoe. In contemporary Black Africa, similarly shaped hoes are used for the same agricultural tasks as in Ancient Egypt. Also, the terminology used for designating agricultural space and land ownership by Fulaani of the Senegal river region and the Mandingo of Casamance is the same as in Ancient Egypt. These are only several of numerous examples (cf. Ankh n°1) which indicate the deep cultural unity connecting the ancient Egyptians with present day Negro Africans.



ANKH n°3, juin 1994, pp. 115 - 131.

Bñtons, massues et sceptres d'Égypte ancienne et d'Afrique noire

RĂ©sumĂ© : L'auteur poursuit ses recherches sur la culture matĂ©rielle en Égypte ancienne et en Afrique noire traditionnelle. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© les instruments aratoires (cf. Ankh n° 2), il s'intĂ©resse dans le prĂ©sent article aux bĂątons, aux massues et aux sceptres. La comparaison des faits porte sur les termes dĂ©signant ces objets, leur forme, leur mode d'utilisation, leur attribut symbolique, etc. La mise en Ă©vidence du caractĂšre systĂ©matique des similitudes oblige Ă  Ă©carter l'hypothĂšse de convergences dues au hasard et conduit, au contraire, Ă  admettre l'existence de contacts directs et suivis entre les populations concernĂ©es. Se trouve dĂšs lors posĂ©e la question de l'Ă©poque et de l'aire gĂ©ographique oĂč eurent lieu ces contacts. La question de fond sous-jacente est l'identification du berceau qui a Ă©tĂ© le creuset de l'unitĂ© culturelle de l'Afrique noire.

Abstract : Sticks, clubs and scepters in Ancient Egypt and Black Africa — The author pursues his research into the material culture of Ancient Egypt and traditionnal Black Africa. In a previous paper he studied the hoe farming tool (cf. Ankh n°2). Here he investigates, sticks, clubs and scepters. Comparisons concern their respective vocabulary, shape, the way they are used, and their symbolic significance. The systematic nature of similarities revealed bars us from simply attributing these to chance and points to direct and sustained contacts between the populations. When and where did these contacts take place ? The main underlying question is to identify the cradle of the Black Africa's cultural unity.



Ankh n°4-5, 1995/1996, pp. 123 - 133.

Les coiffures : un autre exemple de parentĂ© entre l'Égypte ancienne et l'Afrique noire

RĂ©sumĂ© : Dans les prĂ©cĂ©dents numĂ©ros da la revue ANKH (1993, 1994), l'auteur a prĂ©sentĂ© des Ă©tudes comparatives entre l'Égypte pharaonique et le reste de l'Afrique noire, portant sur les instruments aratoires et les sceptres. FidĂšle Ă  son approche mĂ©thodologique (ANKH, 1992), il aborde dans la prĂ©sente Ă©tude les coiffures. Il ne s'agit pas d'une enquĂȘte exhaustive mais d'un simple survol circonscrit Ă  l'Afrique occidentale, ayant essentiellement pour but de montrer que quel que soit le domaine choisi, le chercheur peut trouver des Ă©lĂ©ments de parentĂ© saisissants entre l'Égypte ancienne et l'Afrique subsaharienne.

Abstract : THE HEAD-DRESS : ANOTHER EXAMPLE OF RELATIONSHIP BETWEEN ANCIENT EGYPT ANS BLACK AFRICA — In the previous issues of the review ANKH (1993, 1994), the author's comparative studies between Pharaonic Egypt and the rest of Black Africa, focused on farming instruments and sceptres. True to his methodologic approach (ANKH, 1992), he tackles in the present study with the head-dress. It is not strickly speaking an exhaustive investigation but a simple overview through limited to Western Africa, mainly aiming at showing how, whatever the field chosen, the researcher may find starling elements of relationship between Ancient Egypt and Sub Saharian Africa.



Ankh n°6-7, 1997/1998, pp. 55 - 73.

Égypte ancienne et Afrique Noire : autour de l'eau

Résumé : L'auteur étudie le thÚme de l'eau en Egypte ancienne et en Afrique Noire. Il en dégage les significations ontologique et théologique. La mise en évidence de la parenté profonde entre l'Egypte ancienne et le reste de l'Afrique Noire est renforcée par une comparaison lexicologique portant sur les termes relatifs à l'eau (hydronymie). L'un des exemples les plus frappants est celui de l'Etymologie du nom du Nil. L'auteur est conduit à reconsidérer le problÚme de l'inter-communicabilité des réseaux hydrographiques liés aux fleuves Nil, Niger et Sénégal.

Abstract : Ancient Egypt and Black Africa : On the Subject of Water. — The author studies the theme of water in Ancient Egypt and in Black Africa. He comes out the ontological and theological signification of water. The bringing up to light of the deep relationship between Ancient Egypt and the rest of Black Africa is reinforced by a lexicological comparison concerning the terms in relation with water (hydronimy). One of the most striking examples is that of the etymology of the names of Nile river. He is led to reconsider the problem of the inter communicability of the hydrographical networks concerning the Nile, Niger and Senegal rivers.



Ankh n°8-9, 1999/2000, pp. 44 - 57.

Toute l'histoire d'AhmĂšs-Nefertari est dans son nom

RĂ©sumĂ© : La reine AhmĂšs-Nefertari, fille de SeqenenrĂȘ et Ahotep, Ă©tait aussi l'Ă©pouse du pharaon Ahmosis, le vainqueur des envahisseurs Hyksos. Ce couple royal inaugure la XVIIIĂšme dynastie (vers 1550 av. J.C.). Le nom de la reine AhmĂšs-Nefertari et ses diffĂ©rentes graphies sont le reflet du rĂŽle capital qu'elle a jouĂ© dans le redressement de l'Egypte. Le texte ci-aprĂšs, extrait de l'ouvrage de l'auteur L'affaire des momies royales - La vĂ©ritĂ© sur la reine AhmĂšs-Nefertari, fait une revue critique des interprĂ©tations proposĂ©es jusqu'ici par les Ă©gyptologues des variantes graphiques du nom AhmĂšs-Nefertari. Il restitue, en ayant recours Ă  la langue peule (le pulaar), Ă  la culture nĂ©gro-africaine en gĂ©nĂ©ral ainsi qu'au contexte historique, le sens symbolique profond du nom de la reine AhmĂšs-Nefertari intimement associĂ© Ă  la notion de bienfaisance.

Abstract : The whole story of Ahmes-Nefertari is within her name. Queen AhmĂšs-Nefertari, daughter of SeqenenrĂȘ and Ahotep, was also Pharaoh Ahmosis's spouse, who was victorious over the invaders Hyksos. It is this royal couple who starts the XVIIIth dynasty (around 1550 B.C). The name of the queen Ahmes-Nefertari and its different written forms reflect the capital role that was hers in Egypt renaissance. The text hereafter, taken from the author's work L'affaire des momies royales - La vĂ©ritĂ© sur la reine Ahmes-Nefertari (The affair of the royal mummies - The truth about Queen Ahmes-Nefertari), makes a critical review of the interpretations proposed up to now by Egyptologists with regards to the written variants of the name Ahmes-Nefertari. By using the Peul language (the Pulaar), referring to the Black African culture in general as well as to the historical context, he succeeds in giving back to Queen Ahmes-Nefertari's name its deep symbolical meaning which is intimately associated to the notion of beneficial action.



ANKH n°10-11, 2001-2002, pp. 132 - 143.

MOÏSE : essai Ă©tymologique

RĂ©sumĂ© : En 1953, J. Gwin Griffiths publiait dans le Journal of Near Eastern Studies un article d'une grande importance intitulĂ© : The Egyptian derivation of the name Moses. L'auteur y faisait la synthĂšse des diffĂ©rentes hypothĂšses sur l'Ă©tymologie et le sens du nom "MoĂŻse". Au terme de ce texte, Griffiths avait conclu Ă  l'origine Ă©gyptienne du nom tout en lui trouvant une Ă©tymologie qu'il voulait dĂ©finitive. Cependant, l'Ă©gyptologue n'avait pas manquĂ© auparavant de montrer que le point de vue qu'il dĂ©fendait ne faisait pas l'unanimitĂ© parmi ses pairs. Dans le prĂ©sent texte l'auteur revisite l'article de Griffiths pour montrer que la thĂšse qui a prĂ©valu chez la majoritĂ© des Ă©gyptologues, anciens comme modernes, est loin d'ĂȘtre plus assise que celle qu'ils ont presque tous rejetĂ©e : celle qui associe le nom de MoĂŻse Ă  l'eau. Il fonde sa dĂ©marche sur les donnĂ©es de la tradition musulmane, de la Bible et de l'Ă©gyptologie.

Abstract : Moses : An etymologic essay. In 1953, J. Gwin Griffiths published in the Journal of Near Eastern Studies an article of a great importance entitled The Egyptian derivation of the name Moses. The author made in it synthesis of the different hypotheses on the etymology and the meaning of the name "Moses". At the end of this text, Griffiths had concluded to an Egyptian origin of the name finding to it although an etymology he wanted to be definitive. The Egyptologist hadn't omitted previously to show that his peers didn't agree unanimously on the point of view he has defending. In this text the author reconsiders Griffiths's article to show that, the thesis that prevailded among the majority of Egyptologists, whether ancient or modern, is far from being better established than the one that nearly all of them have rejected : The one which associates the name of Moses with water. He bases his approach on the data of the Muslim tradition, the Bible and Egyptology.



ANKH n°12-13, 2003-2004, pp.

L'origine des Peuls : les principales thÚses confrontées aux traditions africaines et à l'égyptologie

RĂ©sumĂ© : AprĂšs une brĂšve revue critique de diffĂ©rents travaux consacrĂ©s Ă  l'origine des Peuls ou Fulbe, utilisant essentiellement les donnĂ©es des traditions africaines et de l'Ă©gyptologie l'auteur dĂ©montre l'origine nilotique de ce peuple. Il Ă©claire Ă©galement d'une lumiĂšre nouvelle les relations existantes entre les Fulbe et les Haal-pulaar-en. Le prĂ©sent article rĂ©sume, tout en l'actualisant, l'ouvrage de l'auteur intitulĂ© ‘De l'origine Ă©gyptienne des Peuls’.

Abstract : The origin of the Peul: the principal thesis confronted to the African traditions and to Egyptology. After a brief critical review of different works consecrated to the origin of the Peul people or Fulbe, using the data of the African traditions and the Egyptology, the author demonstrates the origin of this people as being from the Nile region. He puts under a new light as well, the existing relations between the Fulbe and the Halaar-pulaar-en. The present article sums up, as well it actualises it, the work of the author entitled ‘De l'origine Ă©gyptienne des Peuls’.

Les noms sociaux en fulfulde
Essai de description de la construction des noms sociaux chez les Peuls

Salamatou Sow

Résumé
Les constructions des identitĂ©s sociales chez les Peuls reposent sur plusieurs paramĂštres dont l’activitĂ© Ă©conomique primordiale basĂ©e sur la vache et le pastoralisme qui crĂ©e une identification sociale plus spĂ©cifique autour des clans et des lignages dans la brousse, et l’activitĂ© politico-religieuse Ă  travers l’islam et les conquĂȘtes territoriales qui crĂ©ent une fraternitĂ© islamique dans les citĂ©s et les rĂ©gions conquises, en inventant une identification plus large basĂ©e sur les territoires. Avec l’histoire coloniale et la crĂ©ation des États-nations, l’identitĂ© devient nationale, la citoyennetĂ© prend le pas sur les identitĂ©s particuliĂšres et les noms sociaux manifestent cette dynamique d’une construction identitaire multiple chez les Peuls.

Abstract
Social Names in Fula: An Attempt to Describe the Construction of Social Names among the Fulani. – Social identities among the Fulani are constructed on several grounds. On the one hand, the primary economic activity cattle-herding creates a social identification with clans and lineages in the bush country. On the other, political and religious activities involving Islam and conquest give shape to an Islamic fraternity in conquered areas and towns, by inventing a broader identification based on the territory. Following colonialism and the formation of nation-States, the sense of identity has become national. Citizenship takes precedence over particularistic identities, and social names provide evidence of the moving construction of multiple identities among the Fulani.

Texte intégral
Nous appelons noms sociaux ceux par lesquels les Ful’be se dĂ©signent pour se distinguer les uns des autres en tant que membres d’une mĂȘme communautĂ©. Nous savons que les identitĂ©s peules ont Ă©voluĂ© d’abord Ă  travers une identitĂ© basĂ©e sur le pastoralisme et centrĂ©e sur la vache, ensuite Ă  partir de l’islam et des conquĂȘtes territoriales qui ont donnĂ© un autre type d’identitĂ© centrĂ©e sur les territoires ou autour d’une action qui a caractĂ©risĂ© historiquement le groupe, et enfin la colonisation qui a introduit une identitĂ© plus large Ă  travers l’ensemble français et dans les États-nations actuels. Comme l’affirment les Ful’be dans leur sagesse : Nde ne’d’do maayaay fuu tagidaaka (Tant que l’homme n’est pas mort, il n’a pas fini d’ĂȘtre crĂ©Ă©). L’ĂȘtre humain, tout comme la vie, est une entreprise dynamique.

La sociĂ©tĂ© peule n’ayant pas Ă©voluĂ© au mĂȘme rythme, nous trouvons aussi bien des Peuls dĂ©vouĂ©s encore Ă  l’élevage et Ă  la vache appelĂ©s « Peuls de la vache » (« Ful’be na’i »), que ceux attachĂ©s Ă  l’islam et Ă  l’instruction coranique dĂ©signĂ©s comme « Peuls du Livre » (« Ful’be diina »), ou ceux qui tiennent le pouvoir dans les grands territoires considĂ©rĂ©s comme « Peuls du tambour » (« Ful’be tube »). Parmi ces Peuls vivent ceux de la citĂ© moderne qui sont fonctionnaires de l’État, commerçants, etc., dont les activitĂ©s sont ancrĂ©es dans la vie moderne.

Nous essaierons de dĂ©crire dans cet article le profil du Peul actuel avec ses identitĂ©s multiples et diverses ainsi qu’à travers les mots avec lesquels il construit ces identitĂ©s.

Nous présenterons dans une premiÚre partie les identités claniques et lignagÚres, ensuite les identités spatiales ou territoriales, et enfin les nouvelles identités nationales pour dégager la nouvelle dynamique identitaire dans cette époque de démocratie et de globalisation.


Les Peuls de la vache

L’organisation clanique primordiale

À l’origine, les Ful’be se reconnaissent Ă  travers quatre grands clans qui sont en harmonie d’une part avec les Ă©lĂ©ments de la nature, le feu, l’air, la terre et l’eau ; et d’autre part avec les robes des bovidĂ©s, jaune, rouge, blanc, noir (Ba & Dierterlen 1961 : 51). Les pasteurs, vivant au rythme des vaches et de leurs besoins, ont une connaissance aiguĂ« de la nature et de son cycle : les mouvements du soleil, de la lune, des Ă©toiles et le cycle des saisons. Du fait de cette vie dans la nature, les Peuls ont construit une identitĂ© qui les place sous le toit du ciel dans la « maison du monde » (« suudu duuniya »), dont les repĂšres demeurent les points cardinaux et les astres.


Les clans : une identification originelle

Les quatre clans primordiaux sont : Jal, Jallo (Dial, Diallo), Ba, Bari, Soh (Sow). À chaque clan est associĂ©e une direction, un Ă©lĂ©ment de la nature, une robe de bovidĂ© auquel il est identifiĂ©. Ainsi :

– Jal ou Jallo est associĂ© Ă  l’est, au soleil levant, avec le feu comme symbole et la vache jaune oole comme alliĂ©e ;

– Ba est configurĂ© Ă  l’ouest, au soleil couchant, symbolisĂ© par l’air et associĂ© Ă  la vache rouge woodeeye ;

– Bari est placĂ© au nord, avec la terre comme symbole et la vache blanche raneeye comme alliĂ©e ;

– Soh a sa place au sud, avec l’eau comme symbole et la vache noire baleeye comme alliĂ©e.




Cette construction de l’identitĂ© premiĂšre des Ful’be doit ĂȘtre comprise dans le contexte de son « invention » cosmique : l’homme en harmonie avec la nature Ă  partir de laquelle il trouve son activitĂ© (Ă©levage) et sa raison de vivre (la vache comme offrande divine). On parle de ce sentiment de peuple Ă©lu pour servir la vache sacrĂ©e, parce que l’offrande divine conditionnera fortement l’identitĂ© des Ful’be na’i.

Un des traits les plus pertinents de cette division clanique rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© de placer fortement l’identitĂ© de l’individu dans son clan en rapport avec le monde plutĂŽt que dans sa famille restreinte : l’individu appartient Ă  son clan avant d’appartenir Ă  sa famille.

Ces noms claniques ont encore leur importance de nos jours. Ils sont trĂšs vivants dans l’ouest du monde peul (GuinĂ©e-Conakry, GuinĂ©e-Bissau, Gambie, SĂ©nĂ©gal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso et l’ouest du Niger), mais ne sont plus utilisĂ©s Ă  partir de l’est du Niger et dans toute la partie orientale du monde peul (est du Niger, nord du Nigeria, nord Cameroun, Tchad, RĂ©publique Centrafricaine Soudan, etc.). Ils sont appelĂ©s jettooje (pl.) yettoore ou yettoode (sg) qui vient de yetta « remercier, louer ». C’est un nom honorifique par lequel on rentre en contact avec un individu et dont le rappel permet de relier l’individu Ă  son origine, Ă  son clan, Ă  travers des actes solennels comme la salutation, le remerciement ou Ă  travers la parole du griot. Ces noms du temps de l’élevage exclusif appartenaient aux pasteurs libres.

La premiĂšre chose que les gens de ces rĂ©gions habituĂ©s au yettoode vous demande quand vous les rencontrez la premiĂšre fois, c’est d’abord votre yettoode avant votre prĂ©nom, parce que ce dernier permet de vous situer dans un ensemble et de louer, Ă  travers vous, l’ensemble auquel vous appartenez.

Nous pouvons remarquer que ces noms sont formĂ©s majoritairement d’une seule syllabe, ce qui n’est pas conforme Ă  la structure des nominaux en fulfulde. Les noms propres peuls authentiques correspondant aux prĂ©noms sont tous formĂ©s de deux syllabes : penndo (prĂ©nom de la 3e fille), yero (prĂ©nom du 3e garçon), etc.


La structure du constituant nominal en fulfulde est :

– CN = base nominale (bn), qui peut ĂȘtre issue d’une racine nominale, d’une racine verbale ou d’une racine adjectivale suivie facultativement d’un affixe + obligatoirement une modalitĂ© nominale (mn).

– CN = bn (Vn, Vv, Va) + (affix.) + modalitĂ© nominale.


Dans la classification des noms en catĂ©gorie + humain/- humain, le fulfulde laisse sans doute une place Ă  une catĂ©gorie non classĂ©e qui serait peut-ĂȘtre celle des Dieux. Nous pouvons dans ce cas mentionner ce que notent Diop (1979, t. 2 : 61) et Matthieu (1988 : 38) qui postulent que ces noms seraient d’origine Ă©gyptienne et renverraient Ă  des noms de divinitĂ©s qui symboliseraient chacun un Ă©lĂ©ment naturel (feu, air, terre, eau).

Notons qu’entre ces clans existe une parentĂ© Ă  plaisanterie dans les liens croisĂ©s, Jallo avec Ba, Bari avec Soh. Les alliances matrimoniales se liaient aussi dans cette parentĂ© Ă  plaisanterie. Ces noms ont des variantes Ă  travers le monde peul :


– Jal, jallo
Ka, Kan ou Kane

– Ba
Mbaalo, Balde

– Bari
Sangare, ils sont aussi appelĂ©s Moodibaa’be (les lettrĂ©s)

– Soh
Sidibe, Dikko, Soonde.



En marge de cette classification cohĂ©rente dans sa reprĂ©sentation, existe d’autres jettooje, rĂ©servĂ©s aux Toro’b’be, une autre fraction des Peuls non identifiĂ©s comme pasteurs mais plus sĂ©dentaires. Ils ont comme noms claniques les plus rĂ©pandus : Ly, Sy et Tal.

Morphologiquement, ce sont des monosyllabes comme les prĂ©cĂ©dents. Les Toro’b’be entretiennent Ă©galement une parentĂ© Ă  plaisanterie avec les Soh. Si l’origine Ă©gyptienne des Peuls est admise, les Toro’b’be seraient-ils une fraction, plus sĂ©dentaire donc plus urbaine, des Peuls qui aurait conservĂ© des liens avec le clan qui dĂ©tenait les secrets initiatiques ?

Deux Toro’b’be ont marquĂ© l’histoire des Peuls : il s’agit de Ousmane Dan Fodio et de El Hadj Oumar Tall. Ce sont deux chefs religieux, organisateurs de vastes ensembles islamiques. Ils se sont distinguĂ©s dans l’érudition et dans l’organisation politique. Les Toro’b’be, qui partagent la mĂȘme langue et la mĂȘme culture linguistique que les Peuls, sont plus marquĂ©s par la citĂ© et ses pratiques : agriculture, instruction, commerce, etc.

D’autres populations africaines, comme les Mandingues, les Wolofs, les Serer, etc., ont aussi des noms claniques. On peut reconnaĂźtre les membres de ces communautĂ©s plus urbaines Ă  partir de leurs noms claniques : nobles, griots, forgerons, bijoutiers, etc. Ceci marque une diffĂ©rence avec le systĂšme peul construit sur le pastoralisme et qui n’intĂšgre pas les corporations qui appartiennent aux communautĂ©s plus spĂ©cifiquement sĂ©dentaires et urbaines.

Mais de nos jours tous les Peuls ne se reconnaissent pas dans ces grands clans primordiaux. Les migrations successives liĂ©es aux pĂąturages et les alĂ©as climatiques ont dispersĂ© les Peuls dans tout le Sahel et la savane de l’Afrique au sud du Sahara. Ils s’identifient aussi dans des lignages plus restreints Ă  travers lesquels les groupes essayent de prĂ©server leurs particularitĂ©s.


Les lignages : le lien aux ancĂȘtres

C’est une classification importante, surtout dans les groupes restĂ©s plus nomades oĂč l’organisation est plus restreinte autour d’un ancĂȘtre rĂ©el ou « prĂ©somptif ».

On trouve une multitude de fractions lignagĂšres chez les Wo’daa’be, qui sont restĂ©s nomades. Ils sont moins influencĂ©s par l’islam et la colonisation. Elles se forment avec :


– ‘bii <biy- « enfant de », l’équivalent du Ibn de l’arabe + le nom de l’ancĂȘtre auquel s’identifie le groupe + le morphĂšme nominal marque du collectif « ‘en » :

‘Bii Hamma’en

// enfants/Hamma-collectif//

“ descendants de Hamma ? »

‘Bii Korony’en

« descendants de Korony »

‘Bii Gaa’en

« descendants de Gaa »


– l’activitĂ© qui caractĂ©rise le groupe :

Moodibaa’be « les marabouts » se donnent aux Peuls du clan Bari

Feroo’be « les migrants » se donnent aux Peuls du clan Soh


– le type de vaches Ă©levĂ©es :

Jallinko’en, Ă©leveurs de vaches appelĂ©es jalliiji

Bororo’be, Ă©leveurs de vaches bororo


Les Peuls du Livre et des tambours : le territoire comme repĂšre

Les repĂšres spatiaux porteurs d’identitĂ© correspondent :

– aux rĂ©gions gĂ©ographiquement ou historiquement importantes ;

– aux terres d’exil, royaumes, gros villages (Fuuta, Maasina, Haayre, Liptaaku, Dallol, Adamaawa, etc.) ;

– aux repĂšres gĂ©ographiques : est (fuunaange), ouest (hiirnaange), nord (so’b’birre- woyla), sud (hoore-hu’do, hoor’doore, fommbina).


L’identitĂ© du Peul a Ă©voluĂ© de la brousse vers la citĂ© Ă  travers l’Islam et les conquĂȘtes qui ont fortifiĂ© des positions gĂ©ographiques propices Ă  l’élevage et abritant des grandes citĂ©s peules. Dans ce cas, les noms sont construits Ă  partir de la racine du nom de la rĂ©gion auquel on ajoute le suffixe -anke au singulier et -ankoo’be au pluriel, ou la derniĂšre syllabe du nom redoublĂ©e + -jo au singulier et + -’be au pluriel


Fuuta
Fuutanke
Futankoo’be

Maasina
Massinanke
Maasinankoo’be

Adamaawa
Adamaawanke
Adamaawankoo’be

Haayre
Haayranke
Haayrankoo’be

Dallol
Dalloojo
Dalloo’be

Liptaaku
Liptaakuujo
Liptaakuu’be



Ces noms renvoient, au sens large, à tous les habitants de ces régions, et, au sens restreint, aux clans fondateurs de la région.


Les Peuls des États : bi’b’be leydi (fils de la nation)


L’identitĂ© territoriale a crĂ©Ă© la notion de ’biiwuraagu (enfant de la maison, du village ou du royaume). Cette appellation Ă©voluera en ‘bii-leydi (enfant du pays, citoyen).

Nom du pays + -(v)nke au singulier et + -(v)nkoo’be au pluriel, quand le nom du pays finit par une voyelle.

Dans ce cas, deux constructions sont possibles :

– Nom du pays + -(v)nke, (v)nkoo’be ou -naajo, -naa’be quand le nom finit par une voyelle :



– Nom du pays + -n-aajo au singulier et + -n-aa’be au pluriel, quand le nom du pays finit par une consonne.




L’identitĂ© sociale : une Ă©paisseur Ă  plusieurs couches

Les identitĂ©s sociales des Peuls sont multiples : elles sont issues de contacts sociaux multiples qui reflĂštent d’abord leurs identitĂ©s d’éleveurs ayant une culture spĂ©cifique construite dans la nature « sous le toit du monde », ensuite de sĂ©dentaires et de musulmans, et enfin de citadins et de citoyens d’un territoire partageant les mĂȘmes valeurs avec les autres. Les noms claniques sont spĂ©cifiques au clan et sont fermĂ©s : les individus naissent Jallo ou Bari, etc. Ces noms ne sont pas interchangeables, appartiennent Ă  l’individu et permettent de le situer dans son clan tandis que l’identitĂ© liĂ©e Ă  un territoire s’étend aux habitants peuls vivant traditionnellement sur l’aire de ce territoire : nous avons aussi bien des Jallo, des Ba, des Bari et des Soh au Massina, qui peuvent ĂȘtre identifiĂ©s comme des Masinankoo’be (habitants du Maasina, gens du Massina), ce qui est une appellation plus gĂ©nĂ©rale.

Entre les noms claniques et les noms liĂ©s Ă  un territoire occupĂ©, les noms des lignages restreints autour d’un ancĂȘtre montrent une identitĂ© spĂ©cifique qui, comme les noms claniques, situent l’individu dans un lignage qu’il partage avec ses « co-descendants ». Les identitĂ©s claniques, lignagĂšres, territoriales sont les formes courantes d’identification chez les Ful’be. Elles peuvent s’emboĂźter et participer Ă  l’identification d’un mĂȘme individu.

Le principe morphosyntaxique de la formation du nom social a aussi Ă©voluĂ© d’une formation « religieuse », liĂ©e peut-ĂȘtre aux divinitĂ©s en une syllabe, vers une formation linguistique peule comme dans les noms de lignages et ceux construits Ă  partir des territoires, puis vers une intĂ©gration des emprunts nominaux, comme ceux des pays, morphologiquement peulisĂ©s par l’adjonction des modalitĂ©s nominales.

L’histoire humaine est un processus dynamique qui conserve et invente des formes sociales et linguistiques d’adaptation aux autres pour rĂ©viser les frontiĂšres hors desquelles on envisage l’autre Ă  divers niveaux de diffĂ©renciations claniques, lignagĂšres ou territoriales dont le nom est porteur.



Université de Niamey.

Bibliographie
Amselle, J.-L. & M’Bokolo, E.

1999 [1985] Au cƓur de l’ethnie : ethnie, tribalisme et État en Afrique, Paris, La DĂ©couverte.

Azarya, V. & Eguchi, P.K.

1993 Unity and Diversity of a People : the Search of Fulbe Identity, Senri Ethnological Studies, 35, Osaka, National Museum of Ethnology.

Ba, A.H. & Daget, J.

1984 L’empire peul du Macina, Abidjan-Paris, Nouvelles Éditions africaines-EHESS.

Ba, A. H. & Dieterlen, G.

1961 Koumen, textes initiatiques des pasteurs Peul, Paris, Mouton & Cie.

Botte, R. & Schmitz, J., eds

1994 « Paradoxes identitaires », Cahiers d’Études africaines, XXXVI (1-3), 133-135 : 7.

Botte, R., Boutrais, J. & Schmitz, J., eds.

1999 Figures peules, Paris, Karthala.

Bourgeot, A., ed.

1999 Horizons nomades en Afrique sahélienne, Paris, Karthala.

Bredveld, A. & De Bruijn, M.

1996 « L’image des Fulbe, analyse critique de la construction du concept de pulaaku », Cahiers d’Études africaines, XXXVI (4), 144 : 791-821.

De Bruijn, M. & Dijk, H.V.

1997 Peuls et Mandingues : dialectique des constructions identitaires, Paris, Karthala.

Diop C. A.

1979 Nations nÚgres et cultures, t. 2, Paris, Présence africaine.

Dupire, M.

1996 Peuls nomades. Étude descriptive des Wo∂aaße du Sahel nigĂ©rien, Paris, Karthala.

Kilani, M.

1994 L’invention de l’autre. Essai sur le discours anthropologique, Lausanne, Payot.

Lam, A.

1993 L’origine Ă©gyptienne des Peuls, Paris, PrĂ©sence africaine.

Matthieu, J.M.

1988 Les bergers du soleil, Paris, les Urbanistes.

Riesman, P.

1974 Société et liberté chez les Peuls DjelgÎbé de Haute-Volta, Paris-La Haye, Mouton.

Seydou, C.

1972 « Une légende peule du Niger occidental : la vache et le Livre », Cahiers des Religions africaines, 12 : 215-233.

Zubko, V. G.

1993 « Ethnic and Cultural Characteristics of the Fulbe », in Unity and Diversity of a People : The Search of Fulbe Identity, Senri Ethnological Studies, 35, Osaka : 201-213.


Vous avez la naßveté de penser que vous serez cru sur parole .Apportez vos références . Quand vous aurez soutenu votre thÚse on verra ce qu' elle vaut. Vos références à Delafosse sans aucune critique ne laisse présager rien de bon .Il y a des thÚses juste bons pour la poubelle.
Quelqu' un qui affirme avoir lu "Nations NĂšgres et Cultures " et qui a ratĂ© le passage sur les Ă©critures africaines me semble ĂȘtre un adepte de la lecture en diagonale des livres et des citations de seconde main .
Voici numérisé pour vous le passage sur l' origine des peuls .Rien n' y manque .Comme vous ne disposez pas de N N C vous vous en servirez . Lisez Lam et autres .
Cheikh anta diop

ORIGINE DES PEULS.
On pourrait croire, au premier abord, que les Peuls se sont formĂ©s dans la rĂ©gion de l'Afrique Occidentale oĂč les Maures et SĂ©mites et les NĂšgres sont restĂ©s longtemps en contact (Delafosse: Les Noirs d'Afrique).
Si l'hypothĂšse d'un tel mĂ©lange doit ĂȘtre retenue, le berceau oĂč il s'est produit doit ĂȘtre cherchĂ© ailleurs, malgrĂ© les apparences.
Les Peuls, comme les autres populations de l'Afrique occidentale, seraient venus d'Egypte. On peut Ă©tayer cette hypothĂšse par un fait capital, le plus important peut-ĂȘtre qu'on puisse apporter jusqu'Ă  prĂ©sent. Il s'agit de l'identification des deux seuls noms propres totĂ©miques typiques des Peuls, avec deux notions Ă©galement typiques des croyances mĂ©taphysiques Ă©gyptiennes: le Ka et le Ba.
Quelle place occupent le Ka et le Ba dans les croyances Ă©gyptiennes?
« Le Ka qui vient s'unir au Zet est un ĂȘtre divin qui vit au « ciel et ne se manifeste qu'aprĂšs la mort. C'est Ă  tort qu'avec « MaspĂ©ro nous l'avions dĂ©fini comme un double du corps «humain, vivant avec lui, se sĂ©parant du corps au moment de « la mort et rappelĂ© Ă  la momie par les rites osiriens. La formule «de la spiritualisation du roi fait constater: tandis qu'Horus «purifie le Zet, le dĂ©matĂ©rialise dans le Bassin du Chacal, il «purifie le Ka dans un autre Bassin, celui du Matin... Ka et «Zet Ă©taient donc sĂ©parĂ©s... et n'avaient jamais vĂ©cu ensemble «sur terre... Dans les textes de l'Ancien Empire, pour dire «mourir, on emploie l'expression «passer Ă  son Ka ». D'autres « textes prĂ©cisent qu'il existe au ciel un Ka essentiel... ce Ka... « prĂ©side aux forces intellectuelles et morales; c'est lui qui, tout «à la fois, rend saine la chair, embellit le nom, et donne la « vie physique et spirituelle.
«Les deux Ă©lĂ©ments une fois rĂ©unis, Ka et Zet forment . l'ĂȘtre complet qui rĂ©alise la perfection. Cet ĂȘtre possĂšde des a propriĂ©tĂ©s nouvelles qui font de lui un habitant du ciel, qu'on ' ap'pelle Ba (Ăąme?) et Akh (esprit ?). L'Ăąme Ba, figurĂ©e par l'oiseau Ba, muni d'une tĂȘte humaine, vit au ciel... DĂšs que le roi est rĂ©uni Ă  son Ka, il est devenu Ba...» (Moret : Le Nil, p. 212.)

Peu importe que l'interprĂ©tation du Ka et du Ba Ă©gyptiens telle qu'elle est donnĂ©e par Moret, soit entiĂšrement exacte, 1'essentiei est que ces deux notions jouent un rĂŽle indĂ©niable dans l'ul1tologie Ă©gyptienne. Or, Ka et Ba sont les seuls noms totĂ©miques typiques des Peuls. D'aprĂšs ce qui vient d'ĂȘtre dit des LaobĂ©s, nous croyons que c'est Ă  eux que les Peuls ont empuntĂ© le nom Sow que nous hĂ©sitons Ă  identifier avec le troisĂšme terme Ă©gyptien: Zet. Bari, autre nom totĂ©mique peul, n’est que la synthĂšse de Ba + Ra.
Quant au quatriÚme terme du texte de Moret, Akh, il ne correspond pas à un nom totémique, que je sache, mais à une signification ontologique évidente, en valaf, jusqu'à nos jurs Akh signifie ;, en valaf, ce qu'on est obligé de rendre à autrui lors du jugement, aprÚs la mort, avant de gagner la béatitude éternelle. Il correspond à la fraction de la personnalité d'autrui qu'on a aliénée, directement ou indirectement par atteinte ses biens.
Zet, en égyptien = le cadavre purifié et raide.
Sed, en Ă©gyptien = mort symbolique du roi vieilli et son rajeunissement rituel.
Set, en valaf = propre.
Sed, en valaf = froid, Ă©tat du cadavre; er
verbe, il signifie: cesser de vivre.
Ka, en Ă©gyptien: en rĂ©sumĂ©, l'essence de l'ĂȘtre qui vit au ciel d'oĂč sa figuration par les deux bras levĂ©s vers le ciel d’ oĂč dit les significations suivantes: haut, dessus, grand, Ă©talon..hautteur. Nous avons dĂ©jĂ  dit que Ka Ă©gyptien devait se lire Kao qui signifie, en valaf, haut, dessus, Ă©levĂ©, etc...
Ba, en Ă©gyptien, est figurĂ© par un oiseau muni d'une tĂȘte humaine qui vit au ciel. Mais Ba dĂ©signe aussi, en Ă©gyptien., un oiseau terrestre Ă  cou long. Or, en valaf, Ba = autruche.
On voit donc que ces notions de la métaphysique égyptien ont connu des sorts différents, suivant les peuples qui les ont transmises; tandis qu'en valaf le sens égyptien est conservé .en peul, quelques-unes d'entre elles, telles que Ka et Ba,sont devenues noms totémiques et, pour ainsi dire, ethniques.
Il faudrait donc supposer que les Peuls font partie de 'ces nombreuses tribus d'oĂč sont sortis des pharaons, au cours de l'histoire, comme c'est le cas aussi pour les tribus sĂ©rĂšres des Sar, des Sen, etc...
On sait que jusqu'à la ViÚme dynastie (époque de la révo'lution " prolétarienne") seul le pharaon avait droit à la mort osirienne et, par conséquent, jouissait pleinement de son Ka e de! son Ba; on sait aussi que plusieurs pharaons ont porté ce nom entre autres le roi Ka, de l'époque protodynastique, dont le tombeau a été découvert à Abydos, par Amélineau. Ceci serait conforme à l'existence d'une branche peule dénommée Kara.
Les autres noms que portent les Peuls, tels que Diallo, etc... sont des noms propres acquis postérieurement dans d'autres milieux; quant à la langue peule, elle forme une unité naturelle avec toutes les autres langues sénégalaises, en particulier, et nÚgres en général.
Le rapport qui a été établi (dans la partie linguistique) entre cette lanngue, le valaf et le sérÚre, ne laisse plus aucun doute sur leur profonde unité.
A l'origine, les Peuls étaient des NÚgres qui se sont métissés par la suite avec un élément blanc étranger venu de l'extérieur.
Il faudrait drait situer la naissance du rameau peul dans la période de l'histoire égyptienne qui va de la XVIIIe dynastie à la BasseEgypte période de grand métissage avec l'étranger (voir la coiffure d'Hator sur la figure qui représente la déesse avec Séti 1er,au Musée du Louvre).


LAM DANS LE TEXTE(précité)

"Sur l’origine des Ful?e et des Haal-pulaar-en, sujet qui nous prĂ©occupait, un certain nombre d’acquis a Ă©tĂ© fait. Les thĂšses extra-africaines sur l’origine des Peuls semblent devoir ĂȘtre dĂ©finitivement abandonnĂ©es, du moins telles qu’elles ont Ă©tĂ© formulĂ©es jusqu’ici. Notre travail a dĂ©montrĂ© que l’ethnogenĂšse peule a bien eu lieu en Afrique, mĂȘme si elle a impliquĂ© aussi des Ă©lĂ©ments venus de l’extĂ©rieur du continent.

De mĂȘme, le caractĂšre transethnique du Peul a trouvĂ© un Ă©clairage nouveau : le Pullo n’est pas un Blanc originel qui s’est nigrifiĂ© mais un NĂšgre - culturellement et biologiquement - qui s’est mĂ©tissĂ© avec des Ă©lĂ©ments leucodermes en situation de minoritĂ© ethnique.

Cette conclusion fondamentale de notre thĂšse que Cheikh Anta Diop avait dĂ©jĂ  avancĂ©e sans cependant avoir eu la possibilitĂ© de l’asseoir sur une argumentation suffisante, Ă©claire d’un jour nouveau toutes les controverses qui ont opposĂ© les diffĂ©rents savants qui se sont intĂ©ressĂ©s Ă  la question peule."

_______________

"Si l’ethnogenĂšse du groupe poularophone a Ă©tĂ© si malmenĂ©e par les spĂ©cialistes, c’est, dans la plupart des cas, Ă  cause des limites objectives qu’impose la spĂ©cialisation (nous excluons volontairement le subjectivisme manifeste de certains africanistes). En matiĂšre de longue durĂ©e donc, les collĂšgues doivent sans doute ĂȘtre plus prudents dans leurs conclusions.

Enfin cette thĂšse a fait apparaĂźtre le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant que jouent la vallĂ©e du Nil et la civilisation Ă©gyptienne dans la comprĂ©hension des faits historiques de l’Afrique noire. Chaque fois que nous avons replacĂ© un problĂšme dans ses cadres nilotique et Ă©gyptien, tout est devenu clair comme l’eau de roche.

Il ne s’agit donc pas d’une quĂȘte d’un passĂ© glorieux mais plus raisonnablement de la recherche de l’intelligibilitĂ© des faits historiques. L’historien africain n’a pas le choix. Comme le spĂ©cialiste occidental qui recourt Ă  la civilisation grĂ©co-romaine pour comprendre les faits de civilisation les plus saillants de sa sociĂ©tĂ©, il doit recourir lui aussi au berceau nilotique pour la comprĂ©hension des faits historiques qu’il Ă©tudie. Cheikh Anta Diop l’avait bien compris. Encore une fois, et au risque de nous rĂ©pĂ©ter, la gloire n’a rien Ă  voir avec cette dĂ©marche motivĂ©e uniquement par des raisons scientifiques "
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: DJIBRIL CHIMERE DIAW 
Date:   28-08-05 21:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

A NIANGBAALO JE M EN SUIS TENU AU SUJET . NOTRE ATTITUDE EST HONTEUSE . TU PEUX POLLUER TOUT CE QUE JE FAIS JE NE TE SUIVRAI PLUS .
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: DJIBRIL CHIMERE DIAW 
Date:   28-08-05 21:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

NIANGBAALO TU AS PASSE DEUX HEURES DE TA VIE A POLLUER LES SUJETS QUE J' AI LANCES AVEC UNE CENTAINE DE COPIER-COLLER . QUEL GACHIS .
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: SY mamadou 
Date:   29-08-05 11:09   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


Salut Ă  tous,

Moi je trouve que vos(Niangbaalo et Diaw) interventions trop longues et personnes n'aura le temps de lire tout ce copie coller...

S'il vous plait essayez de nous résumer vos piratages!!!???

bonne journée

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: baba'iya hammadou awwalou 
Date:   29-08-05 21:19   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Suis d'accord avec toi. trop de pages qu'un simple resume aurai suffit.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Bouboukary DIALLO 
Date:   30-08-05 15:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Les Peulh, dans leur période migratoire qui va se terminer à l'Adamawa au Caméroun, ont forcement un iténaire bien défini. Le simple fait de retrouver cette éthanoïque peuplade atteste l'abondance en son temps des substances nutritives utiles au bétail.

A l'instar des regions du Sénégal, une majorité hétérogamique des Peulh pasteurs se rencontrent au Fouta Djalon. Nous pouvons retracer sans se tromper le schéma de leur parcours...je vous attends pour une prochaine fois!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Polomali 
Date:   31-08-05 05:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


Salam Aleikoun
Nagadef

Nous ne venons pas du SĂ©nĂ©gal, nous y sommes installĂ© d’aprĂšs la gĂ©nĂ©alogie de famille et racontĂ© par les griots peul du Macina, nous sommes venu effectivement en Afrique de l’Ouest Ă  partir de la rĂ©gion du Lac Tchad. Ce qui est sur, c’est que nous ne sommes pas de cette rĂ©gions aussi. Toutes les spĂ©culation sur notre rĂ©gion d’origine au jour d’aujourd’hui ne nous permettent pas de dire de quel rĂ©gion de l’Asie nous sommes, mais nous serons venu de cette rĂ©gions .Effectivement e part nos trait nous ressemblons aux Ă©thiopiens et au tutsi du centre de l’Afrique avec des similitudes culturels. Les ethnologues divisent les africains en deux groupes ; Le peuples Bantou (traits rigides) et les peuple nilotique (le type fin avec les caractĂ©ristiques des peuls).

Non les toucouleurs ne sont pas des peuls ce sont des sous groupes de l’ethnie peuls. La sociĂ©tĂ© peule Ă©tant trĂšs complexes, voici ce que je peux vous dire, Ă©ventuellement une autre personne pourra mieux Ă©claircir.


Ainsi les peuls divisĂ©s en quatre grandes familles dont toutes les familles peuls dites nobles aujourd’hui sont les descendants, en tous cas pour les peuls du Mali. Les DIALOOBÉ : Diallo et sous groupe,
LES OUROURBÉ : les Bah et les sous groupes, Les FEROBÉS : LES Sow et sous groupe, LES DAYEBÉ, les Barry et les sous groupes.

Tous les autres viennent de l’organisation sociale que les peuls ont imposĂ©s dans les rĂ©gions ou il se sont Ă©tabli. Tantot les voisin qui acceptĂ© l’islamisation sont restez eux mĂȘme d’autre ont Ă©tĂ© reduit en esclave. Peut-ĂȘtre, ce qui explique le comportement hautain de certain d’entre nous. Voici l’organisation avec les captifs
Les peuls ont divisĂ©s leurs captifs en diffĂ©rents groupes dont les plus exploitĂ©s Ă©taient les MatouibĂ© : esclave utilisĂ©s dans les travaux dure comme mains d’Ɠuvres et dans des conditions parfois trĂšs difficile, singuliĂšrement parce qu’il ont Ă©tĂ© capturĂ© ou achetĂ©. AprĂšs les MatouibĂ©, viennent les rimaĂŹbĂ© plus proche du maĂźtre car nĂ© nobles et transformĂ©s en esclaves par le dĂ©shonneurs. Il sont utilisĂ© aussi dans la force de production agricole et regroupĂ© dans des village Ă  part, (les sarh), AprĂšs viennent les KadimĂ©, descendant des matouibĂ©, Ă©tant nĂ© en milieu peul les kadimĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’un certain privilĂšges, mĂȘme s’il sont utilisĂ© comme domestique en gĂ©nĂ©rale, il peuvent devenir propriĂ©taire de bƓuf et Ă©ventuellement en l’absence de successeur du MaĂźtre succĂšde au MaĂźtre.
Alors qui sont les toucouleurs du SĂ©nĂ©gal, je n’en sais rien sauf ce qui connaissent leurs histoires peuvent nous aider.

Ceci n’a pas pour but de contester ou de minimisĂ© personne il s’agit d’une dĂ©marche historique basĂ© sur la simple recherche
Salam
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   01-09-05 14:09   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


je pense que ceux qu'on appelle actuellement haalpulaar reprĂ©sentent un peuple mĂ©tisse issu d'origines diverses et qui comprend les wolof, les soninkĂ©, les serere. Ces derniers, sous la dynastie Denyanke (1512-1776), ont adoptĂ© la langue peule, d'oĂč la dĂ©signation haalpulaar, terme dont la dĂ©composition permet de distinguer la racine verbale haal "parler" + pulaar "langue peul", comme l'indique son radical /ful/ "peul". Le terme haalpulaar signifierait donc des personnes autre que des peuls qui parlent pulaar.

en 1776, la rĂ©volution des marabouts initiĂ©e par SoulĂšyemane Baal (un tooroodo ) mit fin au rĂšgne des Denyanke. La prise du pouvoir par les marabouts haalpulaar'en (Abdul Kader Kan fut intronisĂ© le premier Almami du fouta tooro, en 1778) se traduit par la mise Ă  l'Ă©cart des peuls qui avaient la rĂ©putation d'ĂȘtre des paĂźens.
malgré leur disgrace, les peuls sont restés des vachers et ont perpétué leur migration à la recherhce de nouveaux paturages, alors que les haalpulaar'en, dont le mode de vie est sédentaire, continuent à pratiquer la culture de Diéri et de waalo.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ndeye 
Date:   11-09-05 19:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

explication :
1/le mot toucouleur est un mot français que les français employaient au temps de la colonisation pour designer les noirs de l'afrique de l'ouest ,c'est un mot à connotation rasciste(toucouleur=toutes les couleurs exemple:noir clair,noir fonce etc...),mais aujourd'hui beaucoup de personne ne connaissent pas l'origine de ce mot ou ont oublie.
2/on trouve les peulh dans toute l'afrique de l'est a l'ouest,il y a une bonne majorite en guinée,le peuple massai en ethiopie sont des peulh,ils sont reste des bergers,les peulhs sont les descendants des pharaons,ils ont migrés du a l'expension de l'islam,ils ont été dur à islamiser,c'etait un peuple tres paien,qui croyait beaucoup a la sorcelerie...
3/ ce que l'on appelle plus communement les haalpullar sont les peuples qui ont adoptés la langue peulh,car captif des peulh,ils ont des noms peulh(Ba,sow...)mais ne sont pas des peulh.
4/ il faut savoir que l'on peut etre haalpullar mais pas etre peulh,les peulhs sont de caste noble obligatoirement,ils sont souvent marabout,les haalpoulaars sont de toute castes.
5/ pour les haalpoular qui connaissent bien,lorsque l'on nomme une personne d'origine peulh par son nom on fini toujours par "poulo" qui designe son appartenance au peuple peulh,si ce n'est pas le cas on ne rajoute rien a la fin du nom,on sait que la personne n'est pas une peulh,mais une haalpoular.
6/c'est vrai que l'on reconnait les peulh par leur traits,ils sont des trait generalement fin,mais aussi par leur teint clair,mais il y en a qui sont de teint noir,on voit plutot cela au senegal,autre chose,la caste des torodos ne sont pas des peulh,ils sont nobles,mais pas d'origine peulh.

pour plus de renseignement lire cheikh anta diop, lire les bibliographies de l'UNECSO...

juste un point les pharaons etaient bien de type negroide,quand on regarde les films a la tele,les pharaons sont blancs,je trouve cela aberrant,falsifier ainsi l'histoire...
comme si a l'epoque les femmes blanches allaient porté des perruques de tresse noires, comme on en porte aujourd'hui,et qui est propre au style de la femme africaine noire,
aujourd'hui mĂȘme les scientifiques occidentaux refusent cette verite,ils montrent beaucoup de mauvaise volontĂ© Ă  ne pas vouloir faire les tests de peau des momies necessaires pour prouvĂ© une bonne fois pour toute l'origine noire des pharaons.
Ils nous envies cette civilisation qui a apporte beaucoup pour le monde(scientifiqument,economiqument...),mais bien sur Ă  leur yeux les noirs sont des incapables.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: niangbaalo 
Date:   12-09-05 12:58   >>> RĂ©pondre Ă  ce message


le mot toucouleur est dérivé de l'ancien nom d'un royaume peul appelé le Tekrour. Ce royaume est fondé par les peuls Dia Ogo vers le IVÚme siÚcle.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: yero gagnaaDo bah 
Date:   14-09-05 00:56   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

assalaamou aleykoum,
j'interviens sur ce forum juste pour un petit eclaircissement:
Ceux qui caracaterisent les peuhls comme etant de teint clair (entre autres)se trompent.les peuhls sont diverses que ce soit au niveau du teint, des traits, et de l'accent.comme exemple, les bororos qui Ă  nos jours conservent le vrai pulaagu(vie et comportement du peuhl) sont loins d'avoir la peau clair (voir photos): http://www.paleologos.com/bororo.htm

cet article les decrit si bien...: http://ennedi.free.fr/ailleurs.htm
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: yero gagnaaDo bah 
Date:   14-09-05 01:03   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Ceux qui viennent d'ailleurs
Nomades du soleil (Henry Brandt - Edition Clairefontaine Lausanne)

Ils sont partout " ceux qui sont venus d'ailleurs ", les nomades solitaires dont on ne sait presque rien, détenteurs de quelque pouvoir confusément perçu, les errants furtifs, nonchalants et dédaigneux qu'on méprise et qu'on craint.
On peut les voir dans les marchĂ©s des villages du nord, bien sĂ»r, pendant une partie de la saison sĂšche, et aux abords des marchĂ©s. Mais ils n'y livrent d'eux-mĂȘmes qu'une image un peu terne, et comme voilĂ©e: il y a lĂ  trop d'yeux. C'est ailleurs qu'il faut les chercher, car ils sont gens de solitude et de grands espaces.
Si l'on s'aventurait trĂšs loin dans la brousse, plus loin que les derniers villages, et encore plus loin que les derniĂšres cultures, alors on pourrait peut-ĂȘtre les apercevoir qui passent...
D'abord vient un maigre berger vĂȘtu de guenilles indigo et de culottes de cuir, avec un chapeau cloche Ă  plumes d'autruche, d'oĂč sortent des tresses. Il avance sans hĂąte, et sa longue Ă©pĂ©e lui bat les jambes. Il tourne un peu la tĂȘte et parle au grand troupeau noir qui le suit: " Heußßß!... Heußßß!... yaei hĂš heußßß!... yarĂš! " Il n'y a que cet appel, impĂ©ratif, rythmĂ©, et l'herbe jaune et sĂšche que foulent des centaines de sabots. Un mugissement parfois, puis d'autres, en rĂ©ponse Ă  la voix du berger. C'est un dialogue, commencĂ© il y a trĂšs longtemps, poursuivi au travers des lentes journĂ©es et qui a devant soi l'Ă©tendue sans fin de la savane.
Les bras du berger, maintenus par le bĂąton qui repose sur sa nuque, ont la mĂȘme forme que les grandes cornes blanches: une lyre partout rĂ©pĂ©tĂ©e. Au milieu du troupeau, un bƓuf porte le matĂ©riel de la famille, enveloppĂ© de nattes et ficelĂ© de corde noire.
Puis viennent quelques hommes, arc et carquois à l'épaule, épée pendante. L'un porte un veau trop jeune pour suivre la troupe. Une dizaine de moutons les suivent.
Enfin, un peu plus loin, les femmes, minces et lointaines princesses, avancent Ă  pas glissĂ©s, l'une derriĂšre l'autre, voiles indigo au vent, calebasses de lait en Ă©quilibre sur la tĂȘte et entourĂ©es de toute une marmaille. La plupart portent au dos un enfant endormi, serrĂ© dans leur pagne. Fermant la marche, une jeune fille aux jambes chargĂ©es de lourdes chevilliĂšres de cuivre tire un bƓuf porteur; sur le chargement voyage une femme enceinte; elle tient un trĂšs jeune agneau.
Ce sont des hommes qui passent, depuis toujours, Ă  travers les terres Ă  herbes, sans presque laisser de trace. Quand ils s'arrĂȘtent, ce n'est que pour quelques jours. Ils repartiront. Ils ne cultivent pas le sol, ne construisent pas de routes et ne plantent pas d'arbres; ils ne bĂątissent point de monuments. Ils n'Ă©lĂšvent d'autel Ă  aucune divinitĂ©, et ils ne reviennent jamais aux lieux - que rien ne signale - oĂč ils ont enterrĂ© leurs morts. La terre ne garde pas d'empreinte durable de leur passage: ces nomades dĂ©daignent de modifier le visage du monde.
Ils marchent tous Ă  la mĂȘme allure, sans hĂąte, presque sans bruit, et lĂ -bas, le berger parle aux vaches et son appel s'Ă©loigne dans la savane. Ce sont les Bororo qui passent, les gens du troupeau, que rien ne retient nulle part. Car ils emportent partout leur horizon semblable, les grands bƓufs Ă  bosse aux longues cornes blanches.
Ces bƓufs Ă  moitiĂ© sauvages, mais qui obĂ©issent fidĂšlement Ă  la seule voix de leur berger, ces bĂȘtes sensibles et mobiles Ă  qui l'on parle, c'est une trĂšs ancienne alliance qui les unit Ă  l'homme.
" En ce temps-là, dit la légende, les Peuls n'avaient pas encore de vaches. Un jour, un garçon vit sortir de la mer un bel animal tout noir qu'il ne put approcher. C'était une magnifique vache: longues cornes blanches, beaucoup de peau sous le cou. Il revint le lendemain, accompagné de son pÚre. DÚs qu'elle les vit, la vache s'enfuit et rentra dans l'eau.
- Ecoute, dit le vieux, cette bĂȘte va avoir un petit. Bien sĂ»r, elle ne peut pas le faire dans la mer; il faudra qu'elle sorte. Allume un grand feu au bord de l'eau, et attends. Le fils alluma un feu et attendit. Le lendemain, la vache sortit de la mer, mais, Ă  la vue du feu, elle y rentra aussitĂŽt. Elle n'en ressortit pas de trois jours. Puis, comme elle avait faim, elle finit par aller paĂźtre prudemment dans la brousse.
Le cinquiÚme jour, enfin, elle dut sortir, car le veau allait naßtre. Elle ne put aller plus loin que le feu. Pendant qu'elle mettait bas, elle eut un moment de trop grande douleur et perdit conscience. Le Peul en profita pour se frotter au nouveau-né. Quand elle revint à elle, la vache crut qu'elle avait eu deux petits et lécha aussi le Peul. Celui-ci laissa le feu à la vache, et en fit un autre pour lui, un peu plus loin.
C'est depuis ce temps que les Peuls vivent avec les vaches et qu'ils leur allument un feu, chaque soir.
Mais si le Peul a pris le lait de la vache, la vache, elle, s'est emparĂ©e de toute la vie du Peul. Elle lui est devenue plus qu'une amie, une raison de vivre. C'est pour ses bĂȘtes que le Bororo charge son bƓuf porteur, tous les trois ou quatre jours, et reprend la route.
Car tout, à chaque instant, est subordonné à la recherche de ce qui est indispensable au troupeau: l'eau, l'herbe et le sel. C'est lui, en dépit des apparences, qui mÚne ce lent cortÚge à travers la savane, des terres à herbes aux terres natronées, et de puits en mare, au gré des saisons, mais toujours entre ces deux frontiÚres pour lui infranchissables: au nord la soif, au sud la tsé-tsé.
On voit bien que cet élevage n'a rien de commun avec une simple économie. Si le Bororo vend volontiers ses moutons (ils sont un peu sa petite monnaie), il répugne à se séparer de ses vaches. Il ne se défait, chaque année, que trÚs exactement de celles dont le troc ou la vente lui permettra de se procurer des étoffes, des calebasses, du sel et des bijoux, - et de payer l'impÎt à l'administrateur. Ce sont les mauvaises laitiÚres, et toutes celles qu'une savante sélection doit éliminer. Ce sont celles-là aussi qu'il abat et qu'il mange, mais rarement, et moins pour se nourrir que pour se conformer aux rites de quelques cérémonies et communier avec les membres de la tribu.
Quant aux bĂȘtes qu'on aime, les prĂ©fĂ©rĂ©es, elles meurent de vieillesse et on les pleure.
" Son pÚre est mort, il ne pleure pas, mais sa vache est morte, las ! quel malheur ! " disent les sédentaires pour se moquer d'eux. " 1
Pourtant, la mort de leurs vaches ni celle de leurs proches n'amÚnent aucun changement sur le visage et dans l'attitude de ces solitaires dont le premier commandement est l'impassibilité et la retenue la plus haute vertu.
Car il faut sans relĂąche se garder de donner prise aux puissances de la brousse comme Ă  l'envie et Ă  la mĂ©chancetĂ© des hommes. Il faut figer son visage dans une immobilitĂ© d'insecte, tout observer sans le laisser voir, contrĂŽler ses gestes et maĂźtriser ses Ă©lans, cacher ses sentiments, taire ses projets: tout peut devenir indication pour les ennemis visibles et invisibles par qui on est sans cesse guettĂ©. Ainsi, une mĂšre ne peut montrer de tendresse Ă  ses enfants qu'Ă  l'insu de tous. Surtout, qu'on ne puisse pas raconter qu'elle les aime! On ne dit jamais oĂč l'on compte aller, et quel jour on s'en ira. On est sans cesse sur ses gardes, on dissimule ce qu'on sait, ce qu'on pense et tout ce qu'on ressent, avec une patience et une constance qu'il est bien difficile de prendre en dĂ©faut. On ment pour dĂ©router la curiositĂ© et lasser l'attente. Et on invente mille ruses pour cacher le nombre de ses vaches, comme leurs qualitĂ©s ou leurs points faibles, on fragmente le troupeau, on en Ă©loigne une partie, on tait tout ce qui le concerne.
On cache également le nom de ses proches; les parents, par exemple, ne peuvent prononcer celui de la plupart de leurs enfants, ils doivent les appeler par leur petit nom. Et comme l'aßné n'en a pas, on lui dit:
- An !, c'est-Ă -dire: Eh toi! (Lui seul, en revanche, peut appeler ses parents par leur vrai nom. Mais il ne peut leur dire " papa " ou " maman "; on le reprendrait vertement. " Tu n'es pas notre enfant, lui dirait-on, nous t'avons trouvĂ© dans la brousse! ") C'est que le nom est indissolublement liĂ© Ă  celui qui le porte, et sa possession permet aux envieux de redoutables opĂ©rations de magie dont les plus grandes distances mĂȘme ne peuvent mettre Ă  l'abri. C'est pourquoi aussi on ne laisse pas la moindre parcelle de soi, lorsqu'on abandonne un campement. On efface le dessin qu'on a fait dans le sable, et parfois mĂȘme la trace de son pas...
Mais cette impassibilité, cette constante dissimulation (qui peut mener à ce que notre éthique considÚre comme des vices: le mensonge et la fourberie), elle n'est qu'un aspect de la vertu primordiale de la race:
" Un vrai Peul, dit un de leurs dictons, a beaucoup de vaches et beaucoup de retenue ".
La retenue, c'est la base de leur morale, le chemin de la délicatesse, de la discrétion et de la politesse, celui de la maßtrise de soi, et du courage dans le silence.
- Le principal, dans la vie, me disait un jour un Peul, c'est d'avoir honte.
Et il ajoutait:
- On ne peut pas vivre, et on ne peut rien entreprendre avec celui qui n'a pas de honte.
Et c'est parce qu'ils ont honte qu'ils parlent peu, ne se plaignent jamais et taisent leurs peurs, qu'ils peuvent se dĂ©fendre jusqu'Ă  la mort sans appeler Ă  l'aide, mais qu'ils se laissent sciemment voler par les Noirs, sur les marchĂ©s, quand ils doivent vendre une de leurs bĂȘtes...
Cette discipline de tous les instants, cette extraordinaire dignitĂ©, c'est l'apanage de tout Peul bien Ă©levĂ©. Si on ne l'a en naissant, du moins l'acquiert-on dĂšs l'Ăąge le plus tendre. Seule la coutume peule l'exige de chacun, et seuls le mĂ©pris et le dĂ©saveu de tous en fustigent la perte (et, dans des cas trĂšs rares et trĂšs graves, l'obligation d'abattre une bĂȘte ou la mise au ban de la race, dĂ©cidĂ©es par les anciens, appuyĂ©s sur cette mĂȘme coutume). L'autoritĂ© de leur chef de tribu, qu'ils appellent Ardo, ne se fonde pas sur la force. Il n'exerce aucun commandement, il ne donne que des avis, qu'on peut Ă©couter ou ne pas Ă©couter. Mais on le respecte, parce qu'il est un ancien et qu'il connaĂźt bien les hommes, les bĂȘtes, les herbes et les puits. Il est, avec tous les anciens, le dĂ©positaire de la tradition.
A cause de la honte, et tant que le bien-ĂȘtre et la vie du troupeau ne sont-pas en cause, ils ont des Ăąmes de grands seigneurs. C'est leur Ă©lĂ©gance et leur honneur.
Eleveur et rien qu'Ă©leveur, le Bororo vit presque entiĂšrement du lait de son troupeau. Mais il n'est pas le seul nourrisson de la vache: d'abord les veaux prennent leur part. Quand on les arrache au pis de leur mĂšre, il ne reste plus pour l'homme que sept litres par jour et par bĂȘte en saison des pluies, Ă  peine deux Ă  trois litres en saison sĂšche.
On ne mange pas tous les jours Ă  sa faim. Et si l'on mĂ©prise les mangeurs de grains, les sĂ©dentaires Ă  l'horizon limitĂ©, il faut bien leur acheter un peu de mil, au moins pendant la saison sĂšche, quand l'herbe est rare et brĂ»lĂ©e de soleil, et que s'incurve dangereusement l'Ă©chine des bƓufs aux os saillants. Le lait est un miracle quotidiennement renouvelĂ©, le cadeau merveilleux de la vache Ă  l'homme, inexplicable parce qu'il s'Ă©labore au-delĂ  de l'entendement de l'homme. " Ouvrez les tĂ©tines d'une vache abattue, disent les Bororo : vous n'y trouverez pas une seule goutte de lait! " Mais chaque matin, et chaque soir, les calebasses s'emplissent d'un lait blanc, crĂ©meux et qui a parfum d'aventure.
On le boit frais d'abord, puis on le mange caillĂ©, et enfin battu. On ignore le fromage. Pour faire du beurre, les femmes battent la crĂšme avec un fouet en bois, avant de la verser dans la calebasse Ă  col qu'elles balancent longuement, appuyĂ©e sur une natte. Elles versent ensuite le beurre dans une grande calebasse Ă  moitiĂ© remplie d'eau. Les grains de beurre montent Ă  la surface, et il n'y a plus qu'Ă  les recueillir avec une louche et Ă  les presser pour en chasser l'eau. Le petit-lait qui reste, les Bororo ne le boivent qu'en cas de disette. En temps normal, ils le rĂ©servent Ă  leurs lĂ©vriers efflanquĂ©s... ou aux sĂ©dentaires. Mais tout lait a un caractĂšre sacrĂ©, et on n'en perd pas la moindre partie, mĂȘme en pĂ©riode d'abondance. Et c'est un trĂšs mauvais prĂ©sage que d'en renverser, ne serait-ce qu'une seule goutte.
Le Bororo est sobre de nature au moins autant que par nécessité. Il n'a jamais aimé les ventres gros comme des sacs de tabac, auxquels ses femmes décochent des traits cinglants.
On est mince avec orgueil, de pĂšre en fils, et maigre comme les steppes auxquelles on s'accroche.

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Bah alassane 
Date:   15-09-05 16:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

j`aime savoir si la vrais origine des peulhs c`est l`egypte mercy
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ndar-- 
Date:   16-09-05 08:30   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je te conseillerai de lire l'ensemble des sujets qui traitent de ce sujet (il y en a plusieurs) puis lis des livres spécialisés.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ouleye 
Date:   05-10-05 11:25   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

slt moi c le contraire ma mére est de guinée et elle s'apelle osi balde
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: DIA 
Date:   09-10-05 12:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Salut, c pas une diffĂ©rence de langue c une diffĂ©rence de dialecte et d'environnement mais on retrouve la mĂȘme culture et les mĂȘmes origines
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: tout black   
Date:   09-10-05 16:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

la différence est la mÚre de tout les probleme en prticulier les notre.
si nous arretion de nous demander entre afriquin qui est qui, et agisson ensemble pour faire face au nombreux problemes auxquelle nous sommes confronter,santée, mal nutrition, education, politique, economie et j'en passe.
ce qui c'est passer au Rwenda devrais servir de leçon a toute la nation Afriquaine, car a l'extérieure de continent, que ca soit les occidentaux, les asiatiques, et meme les arabes, les afriquins on tous la meme couleure!en etranger, on baigne tous dans la meme merde !! reagisson enssemble

ouvert a tout dialogue
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Bodicea 
Date:   14-10-05 22:58   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour,

Je suis avec intĂ©rĂȘt votre discussion sur l'origine des Peulhs, car je suis une DIALLO nĂ©e en France. Mon papa nĂ© en 1919 Ă©tait originaire du Mali.

Je retrouve dans vos écris l'essentiel de ce qu'il m'a confié.

Jusqu'à présent je n'avais comme base de recherche que des écrits traitant d'ethnologie datant de la colonisation qui ne m'ont pas paru crédibles car basés sur des hypothÚses parfois trés farfelues.

Aussi je vous remercie de toutes ces informations qui me permettent de mettre mes pas dans les pas de mes ancĂȘtres.

Bodicea
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: etudiant 
Date:   15-10-05 18:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

migue lan wel tani foul beben guen.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Nene Fertiti 
Date:   25-11-05 02:05   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Pauvre de vous!
Vous ĂȘtes entrain de vous chamailler sur des choses que vous ne maitrisez Ă  peine:

1ere vérité:
Le vrai peul n'est pas clair de peau, c'est un metissage avec certains peuples nomades du désert qui, pour s'offrir du lait et de la viande, n'hésitaient pas à offrir leur enfant en mariage aux bergers peul.
C'est la colonisation qui a inculqué à certains des idées saugrenues pour semer la zizanie.

2eme vérité :
La langue peul est une langue bantouïsante. La seule en Afrique de l'ouest. Elle appartient au Groupe Bénoué-Congo dont les principales langues sont:

Groupe linguistique Bénoué-Congo :

Bantou - est:
Swahili & Sukuma (Tanzanie), Kikuyu (Kenya), Ganda (Ouganda), Nyanja (Malawi), Shona (Zimbabwe), Bemba (Zambie), Ovango (Namibie), Zoulou & Xhosa (Afrique du Sud), Makua (Mozambique), SeSotho (Lesotho), SiSwati (Swaziland).

Bantou - Ouest : Héréro (Namibie), Tonga (Zimbabwe).Kimbundu & Umbundu (Angola), Rwanda (Rwanda), Rundi (Burundi), Kongo (Congo), Fang & Bulu Cameroun, Tswana (Afrique du Sud)

Niger-Congo : Peul(Senegal, Niger, Nigeria, Mali).

Si les peuls ne sont pas des bantous, leur langue l'est. Ce qui prouve que ce peuple fut en contact avec les peuplades bantous avant leur migration vers l'afrique centrale, venat d'ethiopie, du soudan et de la somalie.
Et c'est ce qui explique aussi pourquoi on retrouve des peuls en Afrique centrale (Rwanda et Burundi, Ouganda) communément appelé Tutsi.
Quand vous avez vu un tutsi, vous avez vu un peul, vis versa!
On peut donc dire sans se tromper que les peuls sont originaires de la vallée du nil, cal leur langue le émoigne.
La langue bantou est parlée le long des berges du nil.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Alpha 
Date:   27-11-05 21:54   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis Guineen. Mon avis est que le Peul vient des juifs qui vivaient dans l'ancienne Egypte. Les esclaves juifs que Moise etait alle libere. Certains l'avaient suivi au Nord et d'autres s'etaient diriger vers le Sud. Ces derniers sont les peuls qui nous voyons presque partout en Afrique.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: mag 
Date:   28-11-05 22:10   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

mon ami est d'origine peukh par sa grand mÚre connais tu des prénoms peulhs notamment keita!!! merci
 
 les aides ausc falastine
Auteur: aziza 
Date:   29-11-05 14:05   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

come tous le monde save vous grand aides a falastine puis je me donner un escposee en arabe pour ca
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: aĂŻssata 
Date:   02-12-05 20:20   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

tu c'est les peulhs ne vienne pas que du sénégal il y en en mauritanie en guinée.. pourquoi cette question?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: gacko 
Date:   06-12-05 18:21   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salu, je suis enfin tombé sur un site ou le sénégal est sujet de discussion certes avec des opposition de temps en temps mais c'est ça qui est intéressant.mon chemin, j'en ai honte, a 28 ans née en France, j'ai été au sénégal a 9 ans,j'en ai de trÚs vagues souvenirs et depuis j'apprend à connaßtre mon pays à travers ma famille qui se trouve justement a mogo, matam, guédiawaye ainsi qu'à dakar et kanel, d'ailleurs un oncle pas vu depuis l'ùge de 9 ans a été rappelé par Allah dimanche soir, paix à son ùme. Et c'est Allah qui l'a décidé mais ça fait mal de passer à coté de la richesse de ce beau pays
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: gacko 
Date:   06-12-05 18:29   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

excuse-moi mais j'ai suivi ta discussion avec sy,et suis donc tombé sur ton adresse mail, serais-tu la bolly des mureaux vu que tu dis habiter le 78 et que dans ton adresse mail le début est le début de ton de famille,si c'es le cas là c'est ta cousine de corbeil, coumba G;réponds-moi
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ali 
Date:   06-12-05 18:34   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ok
 
 capitale du royaume tekrur
Auteur: diaw ibou 
Date:   06-12-05 19:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je demande des iinfos sur l'ancienne capitale du fouta toro avant hamdallahi
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: diallo abdoulaye 
Date:   08-12-05 22:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je suis peul de la guinee ce que je peut vous dans l'histoire de peuls un peul tu le voi seulement tu va s'avoire que se un peul memme si il est villain commet
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: kadidia 
Date:   12-12-05 12:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les peulhs descendant de moise, une autre hypothése. Moi je suis peule. Au moins 4 ascendants sûrs aprés je sais pas et je m'en fous.Salut à tous.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Almamy 
Date:   12-12-05 18:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Jam nalle mon!
Je crois que la diversité des opinions montre la richesse des fulbés.
Vous avez tous Ă  peu prĂšs raison.
Pensons maintenant au développement...non?
Il est bon, de savoir qui on est...c le cas des fulbés.
J'ai l'habitude de dire à mes amis europeens à chaque fois qu'ils me posent la question sur mon éthnie, je réponds :
nous sommes le peuple le plus beau et le plus fier de l'Afrique. c pas vrai???

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: mbegnou 
Date:   13-12-05 18:03   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

boujour djiena cest uun bonne question mais parfois un peu bete
bonne question car c est excellent qu on puisse savoir ses origine
c est bete car les interpretation different
bref les histoires disent que les peuls sont issu de melange de plusieurs etnies car ils auraient quiter l egypte mais ce qu il faut retenir de cette etnie c e st sont des honnes honnetes fideles orgueilleux avec bcp de pudeur la pudeur elle est peule

 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: hamady   
Date:   14-12-05 16:30   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Q`entendez-vous par les peuls au senegal?

uncoeurpouraimer
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: SOH Muusaa Sammba   
Date:   10-02-06 00:40   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

En niyii heewve ko mbinndi e fulve, e no ciforiive ko selli heen e ko nyawi heen fof en paamii. Jooni hol feere ?
Won wiyve ummi zen ko e sapalve wozve mbiyi alaa ko e enndo ekn...
Mbele yontaani xeewtee so tawii wonaa fulve njibini ziin lenyzi zi wiyatee ve ummii ?
Caggal zuum tiizno zen hare men ndoolniren nde e taavaade ngam fayde yeeso ko aldaa e leeltal. To ummizen ena moxxi anndee, so ko jahrugol yeeso yo won himme men mawzo yo wuur pulaagu njokken golle.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: mintou   
Date:   17-02-06 03:01   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ndar suis ton fans number one tes messages me font rire te jure

mintou
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: punaado kebe   
Date:   31-03-06 05:23   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

tiino de sodon mbinnda mbin nde pulaar alaako bonnata haydara ine wallita lenol haa no feewi sabu en mbaawa wiinnde eden kaala hol enen tawo,elle en mbaawa winndude pulaar ine haawni seeda waykono,no rawandu wadata ni yaade haa ladde waana boje adda e wuro heddo ine te,g ka yiye

dabbe
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: DIEYNABA   
Date:   11-04-06 19:25   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

SALU MOI OUI LES PEULS VIENNE DU SENEGAL EN FAITE JE SUIS UNE PEUL SINON JE VOULAIS SAVOIR TAURAI LA CHANSON DE BAABA MAAL DITE THIAROYE GARE SI TA CONTACTE MOI SUR MON MSN MERCI

DSFSDQ F
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: checkidingue   
Date:   11-04-06 19:46   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je crois que les peuls viennent de la Somalie.En tout cas ils sont tous maigres
Merci

slt toul monde
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: nima 
Date:   10-05-06 14:06   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bonjour,

bravo pour tes reponses Ă  n'dar, je ne sais vraiment l'interet qu'il trouve dans les oeuvres de feu cheikh Anta Diop et les les peuls.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: bombalie   
Date:   10-05-06 19:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je vous recommande tout particuliÚrement le livre de Amadou Hampùté BA :
"AMKOULLEL, L'ENFANT PEUL"
c'est une histoire trĂšs Ă©mouvante, trĂšs Ă©difiante.
De plus, son mérite est qu'elle est vraie.
l'Ă©diteur est BABEL.
bonne lecture
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: AISSA   
Date:   19-05-06 15:43   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: AISSA   
Date:   19-05-06 15:46   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bjr lé peulhs franchement ne sont pa maigre mais juste mince nespas certain se reconaitront sont juste des persones bien faites

alors réciproque PAPY en francais en afrique,un africain en france pas de chance pourtant les pays que vous avez citée sont accueillants

Message édité (19-05-06 15:47)
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: AISSA   
Date:   19-05-06 16:00   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

désolé papy mé des que j'écris sur le forum il y'a tout le tmps la phrase qui revien te concérnant
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Pullo Beydo   
Date:   06-07-06 15:42   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis dĂ©solĂ©. Mais je comprends alors que tu ne parles pas peulh ( ou pular, ou fulfulde). Si tel Ă©tait le cas, tu ne dirait pas que les peuls ne parlent pas la mĂȘme la langue.

Je suis Ă©galement Ă©tonnĂ© par ces diverses supputations sur le sujet " Peulhs". Les Peuls du monde entier sont de la mĂȘme ethnie qui se dĂ©fini Ă  travers sa culture dont la langue parlĂ©e est l'Ă©lĂ©ment de base.
Noir oĂč claire, la couleur importe peu, mais les traits physiques sont importants bien qu'il y ait par fois des exceptions.
L'origine des peuls n'est pas clairement définie. Seulement c'est civilisation trÚs ancienne (civilisation de clairiÚre caractériser par l'apparution de la lance, de la fierté de soi....).

Salut tout le monde.

YAD
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: bighott   
Date:   08-07-06 15:26   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut les gars si vous voulez je peux vous donnez plus d information a propos des peuls puisk j swi peul de pere et de mere.firatables,nous venons d egypte
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: kharijiatou   
Date:   13-07-06 14:10   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

aucune différence
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: alekumsalam   
Date:   13-07-06 14:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

chpa pourtt mm o mali ya des peul

sisi la famille !!!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: patras 
Date:   23-04-08 01:59   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ya t il une relation entre les peuls et les tutsis d afrique de l est?pcq ils partagent les meme traits physique et leur activite pastoral , ils ont
aussi en commun leur la Fierté

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Toronto PAYS : Canada
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Soffy   
Date:   23-04-08 12:33   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour Ă  tous et Ă  toutes,

Ce qui est dommage lorsque l'on vous lit c'est de constater à quel point ça à l'air primordial d'établir la notion de physique : traits fins, peaux clairs, sang bleu (qui coule toujours rouge) ou basse extraction.Ca semble plus important que ce qui vous unit outre des ressemblance du langage !
Et les coutumes, les moeurs ?

Vous faites rĂ©fĂ©rence aux Tutsis et aux Hutus sans mĂȘme noter que les belges se sont servis de ces soit disantes particularitĂ©s pour diviser, mieux rĂ©gner et vous connaissez la suite...
Quelle importance ont les frontiĂšres puisqu'elles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par des colons, dĂ©coupant le continent au grĂ© de leurs conquĂȘte !

Ce qui est intéressant c'est de constater que certains sont conscients que certaines ethnies africaines ont été réduites en esclavage par d'autres se sentant supérieurs, qu'il y a eu une islamisation forcée, des invasions arabes en plus des illuminés chrétiens persuadés de sauver l'ùme en convertissant, au mépris des croyances originelles...


Et pendant ce temps d'autres encore fantasment sur l'Afrique unie, en Ă©coutant Bob Marley...

Le "régionalisme" peut faire des dégùts...
Est-ce que ĂȘtre sĂ©nĂ©galais Ă  vraiment un sens ?
Et citoyen de l'univers ça signifie quelque chose ?

Signé : Une toubab qui se mÚle sûrement de ce qui ne la regarde pas ; Mais qui ne veut pas mourir idiote.(ça m'intrigue tout ça, mouù)
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sissi26   
Date:   25-04-08 17:41   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je suis moi mĂȘme peul j'avoue que je n'ai pas hĂ©ritĂ© du teint clair de ma mĂšre mais de son grain de peau trĂšs particulier qui me laisse croire que les peuls n'ont pas que du sang noir
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: khadre 
Date:   25-04-08 17:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ban je ne veut ni abuser de votre ethenie ni dire du mal sur elle
mais dp8 bien longtemps au senegal les pheul ont toujours Ăštait des semeurs du dĂšsorde surtout ceux qui sont dans les coins les plus reculĂš du senegal vraiment les pheul aime seme la desorde
bon c'est moi votre roi je suis un serere c'etait pour amuser comprenez moi merci a vous tous

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : Senegal
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: madina 
Date:   10-05-08 20:43   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

BONJOUR,

je suis moi mĂȘme peulh, haalpullar ou toukouleur, peu importe je suis vraiment heureuse de ses racines prĂ©cieuse, de cette hĂ©ritage qu'il faudrait continuer Ă  diffuser!!!!

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Nancy PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Penelope   
Date:   14-05-08 20:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Up. Sujet interessant.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: bruneau 
Date:   16-05-08 11:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Je suis enfin arriée au bout de ce post et j'y ai perdu le bout de ma pensée.
Cordialement

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Domont PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: papa alpha 
Date:   27-07-08 13:12   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

les peuls, nous sommes des citoyens du monde, et mes parents sont nes a la medina a Dakar, comme moi je suis ne a Dakar(hopital principal)et mes grands parents sont de la region de Louga.
on est un peu partout en Afrique pour 2 simples raizons, le commerce et l elevage. Mon grand pere fait parti des premiers senegalais qui sont arrives a dakar, en ce moment ni la region du cap vert existait, les peuls sans doute font parti de ce que nous appelons aujourd hui la senegal

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Alicante PAYS : Spain
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Larousse 
Date:   27-07-08 16:47   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

je vais copier Bruneau: "Je suis enfin arriée au bout de ce post et j'y ai perdu le bout de ma pensée"

C'est la meme sensation que j'ai eue.

Et aussi Madina

"je suis moi mĂȘme peulh, haalpullar ou toukouleur, peu importe je suis vraiment heureuse de ses racines prĂ©cieuse, de cette hĂ©ritage qu'il faudrait continuer Ă  diffuser"

Je pense exactement la meme chose que toi et j'ai le meme profil ethnique que toi aussi.


Non Soffy, tu fais seulement preuve d'un peu de bon sens par rapport aux post en général. Et rasssure donc, tu ne te mÚle pas du tout de choses qui ne te regardent pas.

Cordialement

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Bordeaux PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: bakry   
Date:   30-07-08 15:28   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

ou se situe la difference?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: bakry   
Date:   30-07-08 15:48   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

La mme ou mlle djena excuser moi mais vous ne comprenez rien.Si vous affirmez qu'ils n'y pas de peuls au Senegal,c'est vs ne connaissez rien du Senegal.Savez vs qui sont les denyanke.Si vs ecoutez les traditionalistes pulaars -Soma Dia ou n'importe quel griot du fouta-vs saurez bcq sur les pulaar ou peuls-ou ecouter au moins les cassettes de Cheick T. Ann
Merci
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ka 
Date:   11-08-08 14:02   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

salut a tous on et tous pareil

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Le Mans PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Pape   
Date:   15-08-08 12:56   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Moi méme je suis peulh du fouladoumon nom de famille c'est Diamanka yen a pas mal dans la region koldoise mais je me suis renseigné les Diamanka , Diao, Baldé sont en general partout en afrique ou on parle peulh. Jai regardé une emission sur arte sur une communauté nommade de je sais pas ou bizarrement ils parlaient peulh dc je me dis logiquement ils viennent pas du Sénégal pour info ma grande mére s'appelle Baldé on diré une portuguaise mon papi aussi été tres claire de peau.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: city 12 
Date:   16-08-08 17:49   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

L'origine des peulhs et la suivantes: Durant l'Ă©poque de l'Égypte ancienne, il y a plusieurs peuple d'origine indo-europĂ©enne, qui ont pĂ©nĂ©trer en afrique, par la vallĂ©e du nil, ou vivaient des peuples noirs, dont les ancĂȘtres des sereres. En entrant en afrique ces Ă©trangers venu orient, ce sont mĂ©langer avec les noirs de la valĂ©e du nil, plus particuliĂšrement les ancetres des sereres, ce grand mĂ©tissage allaient donner le peuple peulh. D'oĂč la patenter entre les sereres et les peulhs.

Ensuite les peulh ont entamer comme les autres ethnies, une migration allant de la vallée du nil, jusqu'à la vallée du fleuve senegal, la ou allaient naitre l'ethnie toucouleurs, née d'un mélange de peulh( ba, ka, sow), sereres( sene, diouf, sarr), wolof( ndiaye, mbodji, diop), maure( sy, ly, hane), bambara( diokhané, touré, camara) ect.... Tous adoptant la langue peulh, et tous musulman.

C'est pour ça que les peulhs vienne en partie du senegal, parce que c'est a partir du senegal, qui ont commencer leur migration. Les peulhs du fouta-djallon vienne du senegal et du mali, les peuls du mali, vienne du senegal, comme les peuls du niger, du burkina, du cameroun.

Il y'avait des peuls au senegal, meme avant que n'existe l'ethnie wolof, c'est pour dire a quel point.

Voir les travaux des cheikh anta diop, aboubacry moussa lam, henri lhote ect........

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Strasbourg PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: angie   
Date:   16-08-08 20:15   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

et toute cette population mélangée , comme le dis si justement city 12, habitait dans un coin du sénégal qui s'appellait le tékrour,
on les nommaient les habitant du tékrour, les nomades qui se sont sédentarisés au tékrour , d'ou la déformation les "toucouleures".
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ardo 
Date:   28-12-08 00:37   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour a tous,

C'est un peu farfelu tout ca mais heureusement que certains arrivent a eclaircir la situation.

Tout le monde sait que les Peulhs meme s'ils n'ont pas une origine egyptienne ils sont quand meme transité par ce pays à un moment donné de leur exode mais ne viennent ils pas plus loin. leur origine exacte n'est pas encore bien élucidée et je pense que personne ne s'en preoccupe en ce moment car trop compliquée.

Concernant Peulhs et Haalpular (ou Toucouleurs), bien que parlant la meme langue ils sont quand meme differents. Le Peulh est depositaire de la langue et Toucouleur vient de Two Colors, c'est a dire metisse entre Peulhs et les populations trouvées sur les rives du fleuve Senegal (Wolof, seresres ...etc.).

D'ailleurs, un Haalpular (Toucouleur) ne vous dira jamais qu'il est peulh (trop lourd pour lui) et un peulh ne vous dira jalais qu'il est Haalpular, il vous dira qu'il est peulh. Ce sont donc deux groupes ethniques differents mais parlant la meme langue le Fulfulde.

Ardo Sow

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Moulineaux PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Ardo 
Date:   28-12-08 00:44   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Toucouleurs vient de Two Colors (melande de deux couleurs) c'est a dire des metisses entre les peulhs et les populations riveraines du fleuves Senegal a savoir les Sereres, Mes Wolofs ...etc.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Moulineaux PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Nndar 
Date:   28-12-08 12:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

". . .Two Colors (melande de deux couleurs. . ." :
sĂčrement pas!

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Hem PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: IBRA1976 
Date:   28-12-08 16:07   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Nndar
Eclaire nous alors!!!! Tu nous a rien di!!!

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Athis-Mons PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: ardo 
Date:   28-12-08 21:56   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Nndar, vous ne proposez ni n'expliquez rien. Vous ne faites que contester tout ce que se dit ici.Il faudra enrichir le debat en donnant votre avis. Je repete que le mot Toucouleur vient de Two Colors (c'est adire melange de deux couleurs: metisses entre les peulhs et les ethnies qui peuplaient a l'epoque les rives du fleuve Senegal a savoir les Wolofs et les Sereres). Il faudra savoir que les peulhs a leur arrive en Mauritanie etaient beaucoup plus clairs que la couleur qu'ils ont aujourd'hui. Et vous remarquez que bcp de Toucouleurs portent des noms propres aux Wolofs, par exp: Diop, Gueye, Thiam ...etc. Vous ne verrez jamais un Wolof porter le nom de Ba, Sow, Diallo, Barry propres aux peulhs.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Moulineaux PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: NIASSE   
Date:   28-12-08 23:38   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

C'est vrai qu'aucun wolofs porte un des noms citée...
Et je n comprend pas pourquoi les peulhs n'accepte pas quand ont les appels toucouleur...

sinon ardo je trouve trĂšs instructif ce que tu nous apprend sur les toucouleur...

Sucrée, Salé
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Nndar 
Date:   29-12-08 14:15   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Ardo, la réponse pour les toucouleurs est juste au-dessus de vos posts.
Rien que sur ce sujet, beaucoup de réponses sont données et il y a d'autres sujets sur ces forums.
Pourquoi radoter comme vous? en plus en donnant des explications fantaisistes.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Hem PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: soukayna   
Date:   29-12-08 14:56   >>> RĂ©pondre Ă  ce message



les Peuls seraient originaires de la haute vallĂ©e du Nil : Haute-Égypte, Nubie et Éthiopie. Les peintures rupestres de bovins permettent de suivre l'avancĂ©e de ce peuple, puisque c'est lui qui apporte la technique de reprĂ©sentation dans le Sahara. ArrivĂ© en Mauritanie et au SĂ©nĂ©gal, les traces deviennent plus difficiles Ă  suivre : les grottes et rochers permettant la reproduction sont plus rares. Les Peuls auraient introduit l'Ă©levage bovin et Ă©quin en Afrique.
Si les peintures rupestres permettent de suivre « l'avancée » de ces prétendus Peuls en Afrique de l'Ouest, elles n'ont jamais permis d'expliquer leur arrivée sur le continent;
D'aprĂšs leurs lĂ©gendes orales, les Peuls sont un peuple venu d'Orient en Égypte ancienne sous l'Ăšre des PtolĂ©mĂ©es. D'abord fixĂ©s Ă  l'Est de l'Afrique en particulier en Égypte et au Soudan, ils vont entreprendre une migration est-ouest, en traversant la rĂ©gion du Sahara, jusqu'Ă  atteindre la vallĂ©e du fleuve SĂ©nĂ©gal, cohabitant avec diverses ethnies comme les SoninkĂ©s, Wolofs, SĂ©rĂšres. À l'Ă©poque de l'empire du Ghana, certains vont donner naissance Ă  l'ethnie toucouleurs, rĂ©sultat du brassage ethnique entre Peuls et les ethnies citĂ©es, surtout SĂ©rĂšres dans le Tekrour. À partir du XIIIe siĂšcle, les Peuls commencent avec le nomadisme leur migration ouest-est, en atteignant les rĂ©gions du Macina au Mali, du Foutah Djallon en GuinĂ©e, jusqu'Ă  atteindre les rĂ©gions du lac Tchad et le nord du Cameroun. C'est ainsi qu'ils se sont Ă©tendus sur une bonne partie de la bande sahĂ©lienne, du SĂ©nĂ©gal au Soudan.

Les peuls se mélangaient avec les populations avec lesquelles ils cohabitaient d'ou le metissage (la plupart ont le teint clair,les long cheveux fins et les traits fins)
Les Peuls se sont souvent mélangés a d'autres populations donnant ainsi naissance a de nombreuses ethnies : Les Toucouleurs (Tekrour), les Kourteï (Peuls-Sonrhaïs), Les khassonkés(Peuls-Malinkés), les ouassoulounkés(Peuls-bambaras).
Les Peuls, ainsi que les Wodaabes (Bororos), sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant en Afrique régions sud sahel : Mauritanie, Sénégal, Guinée, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Cameroun, Tchad, Soudan.


peul et toucouleur sont tout les deux hal poular, mais les peul sont les nomades qui ont toujours voyager ou qui voyagent avec leurs troupeaux, et les toucouleurs se sont tout les autres caste de la race hal poular qui sont les torobe,les subalbĂ©, les sĂ©bĂ©,les mathioubĂ© etc , il ya quand mĂȘme une diffĂ©rence entre peul et toucouleur;certains peul croient ĂȘtre supĂ©rieur et n'acceptent pas vraiment le mĂ©lange avec les toucouleurs ils prĂ©fĂ©rent souvent rester entre eux,

voilĂ  j'espere avoir Ă©clairer certains ,
kiss, soukay
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: on dit koi   
Date:   29-12-08 15:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour Soukayna,

Tout cela reste un peu théorique. Mais dans la pratique ?

Par exemple, moi je connais des peuls guinéens et des peuls (ou toucouleurs) sénégalais.
Les peuls guinéens disent que les soi-disants peuls sénégalais ne sont pas des purs peuls mais des toucouleurs.
Les peuls (ou toucouleurs) sénégalais disent que ce sont eux qui parlent le vrai poular et que les peuls guinéens parlent un poular déformé.
OĂč est la vĂ©ritĂ© lĂ -dedans ?
Si on en croit les peuls de Guinée, il n'y a aucun peul au Sénégal. Pour eux, les hal poular du Sénégal sont tous toucouleurs.
Si certains mots sont trÚs proches commme Djam Toun en Guinée et Djam Tan au Sénégal, ou Néné en Guinée et Nénoui au Sénégal, d'autres sont trÚs éloignés comme No marsudé en Guinée et Nom badda au Sénégal (désolée pour l'orthographe).
Si on a fait abstraction des origines historiques ou géographiques, qu'est-ce qui permet au Sénégal de dire aujourd'hui en 2009 que untel est peul et que tel autre est toucouleur ?
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: soukayna   
Date:   29-12-08 16:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour a toi on di koi,

trĂšs bonne question, les peul comme je l'ai citĂ©e ci-dessus viennent d'Égypte on ne peut pas dire que le peul du GuinĂ©e est meilleur que le peul du SĂ©nĂ©gal ou le contraire; les peuls sont une ethnie qui voyagent avec les troupeaux ils ont mĂȘme des tenus spĂ©ciales de foulbĂ©s est vivent comme des nomades, ils ont voyagĂ©s bcp et certains se sont installĂ©s vers la Mauritanie d'autres en GuinĂ©e et d'autres au SĂ©nĂ©gal ou au Mali donc on ne peu pas dire que l'un est plus peul que l'autre; En gĂ©nĂ©ral les peul qui sont avec leur troupeaux vivent dans des campagnes, certains peul se sont installĂ©s dans ses campagnes qui sont ensuite devenus des villes; mais tout cela remonte depuis nos grand parents par exemple mes grands parents se sont installĂ©s dans un dans un endroit au SĂ©nĂ©gal ou avant il n'y avait rien a par de l'herbe mais c'Ă©tait trĂšs bien pour leur troupeaux et d'autres les ont rejoins le village s'est agrandis et maintenant c'est une grande ville;ils y ‘a des toucouleurs comme des peuls .D'autres de mes grands parents ont prĂ©fĂ©rer partir pour ĂȘtre vraiment en campagne pour leur troupeaux mais ont c'est que cette famille est peul de par leur grand parents aujourd'hui en 2009 au SĂ©nĂ©gal la seul preuve qui fait des peul des peul sont ne sont pas leur teint ou leur trais fins mais l'histoire de leur grand parents de leur famille je dirais que les griots eux peuvent dĂ©montrer que cette famille est peul, et celle- ci toucouleur aprĂšs de nos jours ont se mĂ©langent bcp.Maintenant ce qui te permet de dire que tu es peul ou toucouleur se sont tes racines si tu connais ton histoire ou pas; par exemple SOW et un nom typiquement peul mais certains toucouleur porte se nom est en gĂ©nĂ©ral se sont les mathioubĂ©s ( c'est le caste des esclaves)ils portent se nom de nobles car c'est le peul qui est noble de mathioudo ( ce mot est singulier de MathioubĂ© ) qui a donnĂ© son nom a son escalves.
Les peuls ne se marie qu'entre eux ils n'acceptent pas vraiment le mélange.

C'est trÚs compliqué on dit Koi, mais j'espÚre que tu capte un peu le délire !!!!!
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: on dit koi   
Date:   29-12-08 16:22   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

lol, oui Soukayna je capte ce délire !

En fait, si j'ai dit "si on fait abstraction des origines historiques et géographiques", c'est que pour moi les origines des peuls ne sont que des hypothÚses.
Les "savants" qui ont Ă©tudiĂ© la question ne sont pas d'accord entre eux. Certains parlent de l'Egypte, d'autres parlent de l'Ethiopie, etc.. Je pense que personne ne sait vraiment et que c'est un grand mystĂšre. On retrouve les mĂȘmes questionnements sur l'origine des berbĂšres au Maghreb, et comme par hasard ce sont les mĂȘmes pays, Egypte, Ethiopie, qui reviennent.

En ce concerne le mode vie nomade, comme tu le dis, il ne s'agit pas de la gĂ©nĂ©ration actuelle ni mĂȘme de la prĂ©cĂ©dente. Donc effectivement la connaissance de chacun de ses propres racines est importante.

Ce que je veux dire Ă  propos de l'appartenance Ă  l'ethnie peul ou toucouleur, c'est simplement que les hal poulars ne sont souvent pas d'accord entre eux. Presque tous se revendiquent peuls (et non pas toucouleurs) comme si "toucouleur" Ă©tait une sous-classe et que cela est beaucoup plus valorisant d'ĂȘtre peul.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: pen   
Date:   29-12-08 17:05   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bonjour Ă  tous,
Je ne partirais pas sur ce délire de qui des peuls ou des toucouleurs sont les meilleurs.
Personnellement je suis issue de ce melange de peuples qui en réalité ont le meme ancetre.
je me dis toucouleur sachant que j'ai une partie peul venant des ardos de Mbantou et ayant une partie ancrée à Guédé dans le fouta et qui se dit toucouleur.

Tout ce que je sais c'est que ce sont tous des halpoular et que c'est juste le dicton qui change.
Le toucouleur s'est sédentarisé à une époque de l'histoire tandis que le peul a continué d'etre nomade de par sa fonction de pasteur pour nourrir ses betes.

Pour ceux qui disent que le peul n'existe pas au sénégal qu'ils aillent à Mbantou dans le département de podor ou à Pété le leur dire et ils verront des peuls bien du sénégal.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: Nndar 
Date:   29-12-08 17:58   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Mbantou fait parti de la Communauté Rurale de Guédué, non?

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Champs PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: pen   
Date:   29-12-08 18:06   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

exactement!je vois que tu connais.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: abie   
Date:   29-12-08 23:57   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bonsoir Ă  tous
excusez de couper votre conversation
nous avons besoin de tous les jeunes senegalais
ds notre nouvelle assos, pour notre avenir, de nos enfants,petits enfants et notre pays bien aimé
nous comptons ur vos idées pour faire avancer notre pays,merci àvous tous ,bonne nuit

Auteur: abie
Date: 29-12-08 00:21

casamance la terre mĂšre
Auteur: abie (---.rev.libertysurf.net)
Date: 28-12-08 23:26

on vient d'ouvrir une assos pour protéger et défendre
les bons comme les mauvais toubabs emmerdés par des faux marabouts ou par des voisins racistes et mal intentionnés
eeeeh oui,je suis Ă  l'origine de cette assos
cette idée m'est venue en lisant le thÚme de faux marabout - saly petite cÎte
j'ai discuté avec une soeur toubab,qui m'a expliqué
l'histoire poliment ,j'ai décidé avec 2 senegalaises
sur place d'ouvrir cette assos pour que notre pays garde sa laßcité ,sa teranga de bonne réputation
je demande à tous les senegalais(es) de nous rejoindre ds notre assos qui compte déjà 4 pers:
gaimbé toubab,la raison, pen, et moi sur forum ASSOS par la raison.
espérons bcp de participants pour défendre la cause de nos invités,toute race et couleur est bienvenue
ETONNANT QUE SA POURRAIT ETRE ,J'AIME PAS L'INJUSTICE
pas rancuniĂšre ceux qui m'insultent peuvent exprimer leurs problĂšmes
car l'homme de loi est plus corrompu que notre gouvernement
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: soukayna   
Date:   30-12-08 11:10   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Qui dit que les peuls n'existent pas ceux lĂ  ne sont pas allĂ© au fouta ou koi !!Bien sur il en existe vraiment il faudrait se rendre dans les villes que Pen Vien de citer las bas il y en a des peul est des vrais (lol) Peul Toucouleur c'est la mĂȘme nous sommes tous frĂšres & sƓurs de sang;enen jidii wumaa e baaba donc au lieu de nous valoriser ou de nous dĂ©valoriser les uns des autres tenons nous la main est avançons ensembles. L'UNION FAIT LE FORCE n'est pas les amis !!!!!!! kaalla kaalowoo pulaar koo puloo...

Abie tu as raison fais tourné, moi j'en parle autour de moi et je connais des personne qui sont vraiment interessé tu va surement recevoir des messages,
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: pen   
Date:   30-12-08 13:17   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bonne contribution Soukay
Comme tu dis :enen jidii yumaa e baaba et il n'y a rien Ă  savoir d'autres.
tout l'essentiel est lĂ .
Tenons nous la main et cessons de nous diviser en catégorie socio-culturelle.
Cette division n'a jamais rien apporter de bien et çà c'est le drame de l'Afrique toute entiÚre.
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: adamou 
Date:   02-01-09 02:35   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

bonjour Ă  tous,
le Sénégal est un exemple pour la multitude d'éthnie y vivant.
la particularitĂ© des peuhls reside dans une immense fiĂ©rtĂ© d ĂȘtre peuhl,
N''oublions pas que de nombreuses guerres ,de divisions sont dû au fait que ls hommes accorde trop d'importance au particularité ethnique (exemple le Rwanda)
il est trĂšs important de connaitre notre histoire ,de savoir d'oĂč l'on vient ...mais il ne faut pas que ce soit un motif de discorde et de divisions
l'origine des peuhls est trĂšs difficile Ă  tracer,certains Ă©tudes montrent qu'il existerait des origines egyptiennes,ethiopiennes,somalienns, donc autant dire que ce na
resoud pas le probleme et que ca ne nous avance pas.
je n'aime pas la distinction entre peuhl ou toucouleurs mais il faut dire ce qu'il est; il yt'a des grandes differences. l suffit de voir juste les difference physique c'est hallucinant.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Barentin PAYS : France
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: lady pheul 
Date:   30-04-10 12:34   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

BOnjour IMANE
je fais suite a tes messages sur les traits fin ou teint clair ou foncés des pheul.
comme les autre e l on dit
les pheul sont svt clairs mais sache qu il ya toute les teintes possible de la plus claire au plus fonce
je c ske je di car je suis pheul au tein chocolat au lait et dans ma famille mes freres et soeurs ont a tous un teint different et la plupar on a tous les traits fins c est vrai ke les phuel senegalaise en tou k et guineeen son connu pour ca
Apres toi si ta des amis pheul et ke ten dédui toute seul de part ta theori ke les pheul c est si et les toucouleur c sa - ta le droit mais c est pas ca du tout-
comme une certaine personne disai dan la discussion plus haut-faut savoi rke les pheul se sont des nomades a la base et qu on a beaucoup voyager c est pour ca kon est un peu partout dans le monde- et que effectivement il ya eu DES MELANGES entre ethies, pays tou sa
ET kan tu regarde bien la plupart des afro americain on du sang pheul, comme la plus connu de toute AALIYA l anceinne chanteuse de rnb(que son ame repose en paix)

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Toulouse PAYS : France
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: lady pheul 
Date:   30-04-10 12:37   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

TRES BONNE REPONSE MAMADOU SY les theorie de imane ou l autre ki parle des toucouleur ca me fait rire koi
il ne connaisse pa mais fau se renseigner avant de parler, sans mechanceté je di ca mais kan je lis les comm ca me sidÚre
Ta tou dis mamadou nous on es des pheul haal pulaar se ki signifie celui ki parle pheul
et pour finir je te dirai juste
AA DIARAMA
On se comprend

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Toulouse PAYS : France
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: lady pheul 
Date:   30-04-10 13:16   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

AMADOU TU A RAISON
IL y a deja beaucoup d ethnie donc fau pas rentrer dans ce truc de division de superiorité ou koi ke ce soit d autre- jai lu souvent plus haut ke les pheul avait trop de fierté tou ca , nimporte koi- ce n est pas parske je suis phuel mais je trouve kau contraire on a beaucoup d humilité et on est elevé avec beausoup de valeurs fondamentaux, donc ca me fait mal kan je lis des comm du genre parskon a les trait fin on se la raconte ou kon se prend pour les plus beaux-pfff
c est l'education ki fait tou jvousle di moi
et je sui tellement fire d etre pheul sans vouloir diviser
ta compraison au rwanda mamadou, tkt ca n arrivera pas sinon depuis longtemps ca se serai fait- et ca se compare pas -au rwanda c est lhomme blanc qui les a manipulé et donné les armes pour kil s entretue c est tout une autre histoire ca mais g compri ske ta voulu dire par la
au passage le 12 juin 2010 au palais des congres de montreuil dans le 93 region parisienne se deroulera le concour de miss pheul 2010 1ere edition dont je fai parti des 12 finalistes
entréee 30euros aves after soirée+artistes
ici ca se fait souvent dernierement c etait miss soninke-miss guinee-miss bambara bref
on s amuse c est tou
et cela nous permet juste de partager nos differentes valeurs et coutume ki change entre ethnie
UN MOT FINAL
VIVE L HOMME NOIR tou simplement
on est tous de la meme souche!!
a biento

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Toulouse PAYS : France
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: lady pheul 
Date:   30-04-10 13:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

AMADOU TU A RAISON
IL y a deja beaucoup d ethnie donc fau pas rentrer dans ce truc de division de superiorité ou koi ke ce soit d autre- jai lu souvent plus haut ke les pheul avait trop de fierté tou ca , nimporte koi- ce n est pas parske je suis phuel mais je trouve kau contraire on a beaucoup d humilité et on est elevé avec beausoup de valeurs fondamentaux, donc ca me fait mal kan je lis des comm du genre parskon a les trait fin on se la raconte ou kon se prend pour les plus beaux-pfff
c est l'education ki fait tou jvousle di moi
et je sui tellement fire d etre pheul sans vouloir diviser
ta compraison au rwanda mamadou, tkt ca n arrivera pas sinon depuis longtemps ca se serai fait- et ca se compare pas -au rwanda c est lhomme blanc qui les a manipulé et donné les armes pour kil s entretue c est tout une autre histoire ca mais g compri ske ta voulu dire par la
au passage le 12 juin 2010 au palais des congres de montreuil dans le 93 region parisienne se deroulera le concour de miss pheul 2010 1ere edition dont je fai parti des 12 finalistes
entréee 30euros aves after soirée+artistes
ici ca se fait souvent dernierement c etait miss soninke-miss guinee-miss bambara bref
on s amuse c est tou
et cela nous permet juste de partager nos differentes valeurs et coutume ki change entre ethnie
UN MOT FINAL
VIVE L HOMME NOIR tou simplement
on est tous de la meme souche!!
a biento

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Toulouse PAYS : France
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: AfricaIsTheFutur 
Date:   18-10-10 22:17   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Les Peuls ainsi que les Wodaabes (Bororos) sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant en Mauritanie, au Sénégal, en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, au Soudan mais on les retrouve également au Nigeria, au Cameroun, au Togo.

Au Sénégal les Haalpulaar (population peule et toucouleur) constituent le deuxiÚme groupe ethnique aprÚs les Wolofs.La Mauritanie,le Mali,le Sénégal, le Niger et la Guinée sont des pays à forte population peule.

Les Peuls sont traditionnellement des nomades, essentiellement des éleveurs transhumants de vaches zébus et de chevaux (boucle du Niger).


Certains Peuls ( branches sĂ©parĂ©es suite Ă  des conflits et ParentĂ©s Ă  plaisanterie ) se sont mĂ©langĂ©s Ă  d'autres populations donnant ainsi naissance Ă  de nombreuses ethnies : les KourteĂŻ ( Peuls-SonrhaĂŻs ), Les khassonkĂ©s( Peuls-MalinkĂ©s ), les ouassoulounkĂ©s ( Peuls-bambaras ). Les Toucouleurs ( TĂ©krouri ), Ă  l’origine une ethnie distincte, ayant par la suite fusionnĂ© avec les SerĂšres et les Peuls.

Les Peuls viennent d'Egypte,Libye,Palestienne,Ethhiopie,Somalie,Soudan,
Inde,Syrie,et Israe.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Jouy PAYS : France
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: pullo goorko 
Date:   18-09-11 00:13   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

vous dites du n'importe quoi et excusez moi d'avoir été trop directe avec vous renseignez au lieu de proférer des propos injustifiés, sans fondement et dénoués de raisons
sans les peuls le sénégal n'en serais pas la ou il est aujourd'hui
alors prennez votre temps et aller vers l'histoire car ce n'est pas en se contentant uniquement des forums que vous aller enlever ce que a fait
je vous conseil d'aller chercher et de mieux vous informer
qui cherche trouve.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : Senegal
Posté depuis www.senegalaisement.com
 
 http://www.louisvuittontaschen2013.com/
Auteur: louis vuitton schuhe 
Date:   21-11-12 13:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Cherish, affinity, regard, do not ever unify people today over a basic hate needed for things.
louis vuitton schuhe
<a href="http://www.louisvuittontaschen2013.com/" title="louis vuitton schuhe">louis vuitton schuhe</a>

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : France
Posté depuis www.surlapetitecote.com
 
 http://www.uggpaschersoldesfr.com/
Auteur: bottes ugg 
Date:   21-11-12 13:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

By which there exists matrimony without the need of real love, it will likely be real love without the need of matrimony.
bottes ugg

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : France
Posté depuis www.surlapetitecote.com
 
 http://www.louisvuittononlineshop2013.com/
Auteur: louis vuitton handtaschen 
Date:   21-11-12 13:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

The main most detrimental method to neglect any person is being perched properly next to all of them learning you could'g keep these things.
louis vuitton handtaschen

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : France
Posté depuis www.surlapetitecote.com
 
 http://www.uggbootsuksalecheaps.co.uk/
Auteur: ugg sale 
Date:   21-11-12 13:50   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Father'big t spend your at a individual/great lady,which isn'big t prepared to spend his / her day on you.
ugg sale

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : PAYS : France
Posté depuis www.surlapetitecote.com
 
 Re: les peulhs au SĂ©nĂ©gal
Auteur: sall 
Date:   13-01-13 12:10   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

slt nath a bien dit je suis tres content de vous

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Dakar PAYS : Senegal
Posté depuis www.senegalaisement.com
                    

Liste des forums  |  Besoin d'un login ? Enregistre toi ici
 Identification
 Nom d'utilisateur:
 Mot de passe:
 Se rappeler de mon login:
   
 Mot de passe oubliĂ© ?
Entre ici ton e-mail ou ton identifiant et un nouveau mot de passe te sera envoyé par mail.