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Trois personnes tuées par des mines depuis le début de l'année... une centaine, dépouillée par des bandits... et le 7 mai dernier, 16 hommes à l'oreille tranchée. La région de Casamance, enclavée dans le sud du Sénégal, reste gangrénée par l'insécurité. Elle est surtout confrontée à un problème persistant de mines... l'héritage de plus de 20 ans de conflit, de 1982 à 2004, entre l'armée sénégalaise et la rebellion indépendantiste du MFDC... le Mouvement des forces démocratiques de Casamance.Les mines tuent, les mines entravent l'activité économique, alors que la Casamance est considérée comme le grenier du Sénégal et une région à fort potentiel touristique... Quant aux opérations de déminage, elles ont commencé en 2006 mais timidement et par intermittence... Une première campagne menée par l'armée avec des spécialistes marocains n'a duré qu'un mois et demi parce que l'escorte des démineurs a été la cible de tirs. En février de cette année, l'ONG Handicap International a lancé une première opération, une deuxième va commencer dans les semaines à venir.Enquête à Ziguinchor, la ville principale de la Casamance (avec images de trois des 16 cueilleurs de noix de cajou mutilés le 7 mai dernier).