Bulletin N°19 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens (vous êtes bien des sénégaliens non ?)
4- La météo du jour (aujourd'hui Ziguinchor)
5- Infos diverses (L'agenda, Africultures)
6- L'Association du Jour (Ch'ti Teranga)
7- Le site du jour (Bienvenue au Sénégal)


1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1- ATTAQUE ARMEE A LINDIANE-(Ziguinchor) Trois morts et six blessés
2-Guinée Bissau : A la recherche des rebelles et des vaches volées
3- Tourisme 101 milliards de recettes la saison écoulée
4-L'ombre pesante de la junte militaire

1- ATTAQUE ARMEE A LINDIANE-(Ziguinchor) Trois morts et six blessés

Ziguinchor-Reportage- Les populations de Lindiane, un quartier de la périphérie de Ziguinchor, ont reçu dimanche 13 août 2000, vers les coups de 22 h, la visite surprise d’éléments supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (Mfdc). Armés de kalachnikov, d’Ak 47 et d’Rpg 7, ils ont fait irruption dans le quartier, en dévalisant trois boutiques et un Télécentre. Deux personnes parmi la population vont y perdre leur vie. Il s’agit de Mlle Madeleine Sambou, âgée de moins de 20 ans et de Sana Cissé, un notable du quartier Lindiane. Parmi les six blessés, on dénombre un agent du Groupement Mobile d’intervention (Gmi) touché à la cheville. Les assaillants l’ont trouvé au "check point". Notre envoyé spécial a parcouru le quartier après le passage des rebelles. La montre affiche 22 h. Les populations de Ziguinchor vaquent à leurs occupations. Un quartier comme Néma Kadior grouille de monde. Subitement, des rafales de mitraillettes. La population est prise de panique. C’est le sauve-qui-peut. Chacun cherche un refuge, non sans avoir situé la provenance des coups de fusil. Il s’agit de Lindiane, un quartier qui se trouve à la sortie de Ziguinchor, en allant vers Oussouye. Pour voir de près ce qui se passe, nous affrétons un taxi. Les clients ont augmenté pour la circonstance. Sur la route et à chaque coin de rue. Mais les chauffeurs de taxi, avaient effacé de leurs destionations, celle de Lindiane. La pharmacie de Néma qui fait face au quartier attaqué était la ligne rouge. Notre taxi a tout de même pris le risque de la franchir après qu’on ait insisté. Le quartier de Lindiane est désert. Les boutiques, les Télécentres et autres commerces, ont baissé pavillon. Les coups de rafale ont momentanément cessé. Cap sur l’hôpital régional qui se trouve à quelques encablures de ce quartier réputé être un nid d’insécurité. Le spectacle ici est insoutenable. Les blessés viennent d’être évacués. L’élément du Gmi est couché sur un brancard. Son pied droit saigne en abondance. Même le garrot qu’on lui a fait n’a pas pu arrêter l’hémorragie. Il a l’os de la cheville troué par des balles. A ses côtés, dans le couloir de l’hôpital, le deuxième blessé, gravement atteint à la jambe gauche, lutte contre la mort. Allongée sur un brancard de l’ambulance, Madeleine Sambou, âgée de moins de 20 ans, souffre énormément. Sa jambe a été criblée de balles. Sa mère qui l’a accompagnée est encore sous le choc. Elle aussi est blessée au tibia, en tentant de se sauver. Sous la véranda de l’hôpital, elle fait des va et vients, tout en parlant en diola:. « Qu’est-ce que je vais devenir si Madeleine mourrait. C’est la seule fille que j’ai ». Parfois, s’échappait de sa bouche un discours tout à fait inintelligible. Elle tente de voir sa fille mais les médecins refusent. De temps en temps, elle pose des questions à un infirmier qui traîne dans le couloir. Ce dernier essaie de la rassurer. Nul ne peut la maîtriser. On l’a invité à s’asseoir, rien à faire. D’aucuns ont voulu lui donner à boire de l’eau fraîche pour qu’elle se calme. Refus. A 23h10mn, un char sur lequel est écrit « Castor » et une 4x4 arrivent en catastrophe dans l’enceinte de l’hôpital. Quelques éléments prennent position dans la cour de l’hôpital. Deux capitaines, accompagnés de quatre éléments entrent dans le bâtiment où les deux blessés sont admis, l’air pressé. Le fusil à la main, ils font le tour des chambres à la recherche de leur élément blessé par les rebelles. Ils fouillent partout. De couloir en couloir, ils parviennent à le trouver. Le blessé est dans le bloc opératoire. Le médecin leur prie d’attendre. Visiblement, le temps leur est compté. Ils repartent immédiatement. Du couloir on entend les cris de l’élément du Gmi blessé. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il souffre énormément. Pendant qu’on attendait dans le couloir, un homme nous annonce, au détour d’une discussion, que la fille est décédée. « Je viens d’amener son corps à la morgue », dit-il. Ce fût alors la consternation. La consigne c’est de faire en sorte que la mère de la fille décédée ne puisse pas être au courant. Nous redescendons. Les accompagnateurs de malades , certains travailleurs de l’hôpital et les journalistes, sont encore assis devant la porte d’entrée, sous la véranda. La maman de Madeleine Sambou est encore sous le choc. Mais elle n’a pas encore appris le décès de sa fille. A un moment, par réflexe, elle demande à l’un des infirmiers si sa fille est morte. « Non , elle est en train de recevoir des soins », la rassure-t-on. Une autre blessée vient de recevoir des soins. C’est la parente à Madeleine. Nous lui arracherons quelques mots. « Nous venions d’une cérémonie de décès d’un parent. Sur le chemin de retour, alors que nous étions trois dans le taxi (Madeleine, sa mère et moi), le chauffeur a entendu les rafales de mitraillettes. Pris de panique, il a freiné brusquement pour faire demi tour. C’est en ce moment qu’il a cogné un arbre. Il n’a pas éteint les phares de la voiture. Les rebelles n’ont pas cherché à comprendre ils ont criblé de balles le taxi.". cela a été le sauve-qui – peut. ,Madeine a été atteinte à la jambe, elle ne pouvait plus bouger. Nous avons tenté de la tirer du taxi et les rebelles continuaient à tirer. Nous nous sommes donc échappées, en cherchant un abris Je suis blessée à la cheville, ma sœur elle, avait le tibia totalement déchiqueté . Ne pouvant pas marcher, Madeleine a été portée par sa mère. Par chance ,nous avons vu une 504 pour l’évacuer à l’hôpital », confie-t-elle, en gardant son sang froid. Après une brève accalmie, à 23h40mn, les tirs reprennent de plus belle.A 0h5mn , nous quittons l’hôpital pour le Centre-ville, qu’on appelle ici, « Escale ». Les taxis se font désirer, insécurité oblige. Le boulevard Ibou Diallo, à quelques encablures du "Comzone", les militaires armés jusqu’aux dents veillent au grain. Deux check point où l’on procède à des fouilles systématiques. Nos cartes de presse ont dû nous sauver. La ville est déserte. Néanmoins, quelques noctambules vaquent encore à leurs occupations comme si de rien n'était. « Nous sommes maintenant vaccinés à Ziguinchor. Il y a des attaques plus graves que celle-ci. Des obus sont tombés en plein cœur de la ville », confie un confrère qui ajoute : « Vous voyez les conditions dans lesquelles nous travaillons. Nous avons affaire à une guérilla. C’est le danger en permanence ».
NUIT BLANCHE A LINDIANE . Les autorités militaires ont fait le lundi 14 août, lendemain de l’attaque, le tour du quartier pour recenser le nombre de boutiques et de télécentres pillés. Les rebelles ont fait usage de kalachnikov, d’Rpg 7, d’Ak 47. Les étuis de ces balles sont encore visibles sur le lieu de l’attaque. Trois boutiques et un télécentre ont été dévalisés. Nous avons pu trouver un témoin sur les lieux qui a échappé à la mort. « Ils m’ont trouvé en train de vendre des sandwiches et m’ont sommé de leur offrir de l’eau. J’ai répondu que je n’en ai pas. Alors ils ont braqué leurs fusils sur moi et m’ont conduit à un coin qui se trouve dans la cour de notre maison. Je n’ai pas rechigné. Lorsqu’ils se sont désaltérés, ils ont dévalisé le télécentre en emportant la recette journalière qui s’élève à 9400 f Cfa. L’un d’eux ma tenu par le bras lorsque les militaires ont été alertés. Il est monté sur l’arbre tout en tenant mon bras. Il ne voulait pas me lâcher. Finalement, je suis parvenu à m’échapper. Ils parlaient créole et français et disaient : « Y en a marre. L’indépendance ou la mort. Plus de négociations maintenant ». Ils portaient des tenues militaires avec un foulard rouge sur la tête. Ils avaient des chaussures en plastique. Leurus visages imbibés de liquide noir, étaient méconnaissables. On voyait à peine leurs yeux. Ils ressemblaient plutôt à des monstres. Ce sont tous des jeunes », confie –t-il sous le couvert de l’anonymat. La boutique d’à côté a été attaquée. Le boutiquier a été malmené de même que les clients qui s’y trouvaient. Une fille a eu la malchance d’être là au même moment. Elle a été giflée par les rebelles. Mais c’est le vieux Sana Cissé qui aura moins de chance. Il a été tué à bout portant alors qu’il revenait de la boutique. A son domicile, à Lindiane, c’est la consternation. Les femmes et les hommes pleurent à chaudes l’armes. Son fils, Ismaïla Cissé, a poussé des sanglots alors qu’il était en train de nous raconter la scène. Le climat est insoutenable. Sur le chemin du retour, on fait un détour chez le boutiquier qui a été dévalisé. Il revenait de l’hôpital. « Ils m’ont battu après avoir pillé ma boutique. Ils ont pris une somme de 250 000 FCFA, ma moto toute neuve qui n’a même pas fait un mois. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont vidé un sac de riz pour y mettre leur butin. Ce n’est pas tout, ils ont détruit mon congélateur », raconte-t-il. B.M.
LINDIANE, L’ ETERNEL RETOUR Les rebelles n’en sont pas à leur première attaque à Lindiane. Selon les témoignages recueillis sur place, le mois d' août constitue leur mois fétiche pour commettre ce genre d’exactions. « En 1998, c’est le 14 août qu’ils ont attaqué le quartier. L’année dernière, c’est la trêve. En 2000, c’est la date du 13 août qu’ils ont choisi. L’année prochaine, çe sera le 15 ou le 12 août », souligne un habitant de Lindiane. Dans ce quartier, des personnes sont soupçonnées d’être des rebelles. « Seulement, on se méfie de dénoncer les gens, même si c’est avéré. En dénonçant, il arrive que les forces de l’ordre se retournent contre toi. Si ce n’est pas le cas, la personne dénoncée règle ton compte en informant les rebelles. Dans tous les cas, tu n’as pas des chances de s’en sortir. Voilà la raison pour laquelle les gens se méfient », explique une habitante.
Bacary Domingo MANE (Sud)

2-Guinée Bissau : A la recherche des rebelles et des vaches volées

Entassés dans deux pick-ups, les 27 membres de la "commission mixte" sénégalo-bissau-guinéenne chargée de restituer aux villageois sénégalais leurs biens volés par des "bandes armées", sillonnent le nord de la Guinée-Bissau, à la recherche des vaches, chèvres et chevaux disparus. A pied d'oeuvre depuis le 9 août, ils n'avaient retrouvé dimanche qu'une vache et sept chevaux, ont-ils indiqué à l'AFP à Farim, petite ville du nord de la Guinée-Bissau, à 20 km du Sénégal. Le mois dernier, les villageois sénégalais avaient fermé la frontière et imposé un blocus à la Guinée-Bissau, pour protester contre les pillages commis par des hommes en armes venus du petit pays voisin. Ces voleurs de bétail sont supposés être des rebelles indépendantistes de Casamance (sud du Sénégal), accusés d'utiliser le territoire bissau-guinéen comme base de repli. Le 5 août, dans le village sénégalais de Salikégné, des délégations des deux pays ont conclu un accord, selon lequel une "commission mixte" allait rechercher les bêtes volées afin de les restituer le cas échéant à leurs propriétaires. Des 27 membres de la commission, 14 sont sénégalais et 13 bissau-guinéens, explique son coordinateur, l'inspecteur de police judiciaire bissau-guinéen Quinto Santos. Sur les 14 Sénégalais, 8 sont des éleveurs qui ont vu partir un beau matin plusieurs dizaines de leurs vaches, "escortées" par des hommes en treillis qui ont pris le chemin de la frontière, précise Aliou Baldé, qui dirigeait le "comité de vigilance" mis en place par les villageois de Salikégné. "Nous avons passé au peigne fin plus d'un millier de têtes de bétail, et nous allons continuer", souligne Quinto Santos. "Il y a de la bonne volonté du côté de la Guinée-Bissau. Ils tiennent à nous aider", confirme-t-on dans la délégation sénégalaise. "Mais on peut craindre qu'avec le tapage qui a été fait autour de cette opération, les voleurs aient abattu nos vaches ou les aient revendues avant notre arrivée", disent les fermiers. La vache retrouvée était d'ailleurs déjà à l'abattoir. "Elle est de notre troupeau, j'en suis sûr, elle en porte la marque", déclare Abdoulaye Embalo. "Une sur 210 qui nous ont été volées, ce n'est pas beaucoup". "Les 7 chevaux retrouvés, c'est une autre histoire, une vengeance entre villageois, qui n'a rien à voir avec les bandes armées", souligne Aliou Baldé. Quant à ces rebelles de Casamance, la délégation sénégalaise ne les a pas vus. "Tout le monde sait qu'ils sont là. Mais quand on demande où, on refuse de nous répondre", disent les Sénégalais, logés le temps de leur mission dans la maison du gouverneur, à Farim. Non loin de là, attendant le bac pour traverser le Rio Farim et reprendre la route de la capitale bissau-guinéenne, un officier du renseignement répond volontiers aux journalistes. "Le chef d'état-major nous a demandé de venir vérifier des informations selon lesquelles les rebelles casamançais avaient un camp non loin d'ici", explique-t-il. "On nous a dit: si c'est vrai, trouvez-les et liquidez-les". "Mais c'est faux, il n'y a pas de camp. Nous l'avons cherché, nous ne l'avons pas trouvé", assure-t-il. Pour lui, le problème est réglé, il rentre à Bissau. Le président bissau-guinéen, Kumba Yala, doit se rendre jeudi à Dakar pour y rencontrer son homologue sénégalais Abdoulaye Wade. La Casamance et la situation à la frontière seront les principaux sujets abordés. (AFP)

3- Tourisme 101 milliards de recettes la saison écoulée
Plus de 100 milliards de nos francs, c'est le montant global des recettes que notre pays a enregistrées lors de la saison touristique écoulée. La révélation est du ministre du Tourisme, Ndiawar Touré, qui a passé le week-end (11 au 13 août 2000) à Ndangane Sambou, dans l'arrondissement de Fatick, dans le cadre du Programme "Découvertes touristiques" que le personnel de son ministère a bien voulu initier à l'endroit de leurs enfants, en cette période des grandes vacances. Ceux-là même, plus d'une soixantaine qui ont été vraiment séduits par le paysage de la zone. Un avant-goût d'une prochaine découverte des profondeurs des îles du Saloum qui font la beauté de la destination Sine-Saloum et du Sénégal. Notre pays a connu, la saison 1998/1999, des arrivées de plus de 500.000 touristes, selon le conseiller de presse du ministre. Et si l'on considère que la dépense journalière touristique est estimée à près de 70.000 francs, on peut donc se frotter les mains. C'est donc dire que ces recettes constituent un record considérable. Et le Sénégal peut s'estimer heureux puisque, depuis 1993, les recettes touristiques ne cessent de s'accroître. Celles de l'année précédente étaient d'environ 80 milliards, selon les informations fournies par le conseiller de presse. Ainsi, le compte satellite que le département du Tourisme va mettre en place incessamment nous permettra, selon le ministre du Tourisme, "de voir la part du secteur touristique dans le budget national sénégalais". Pour le ministre, le tourisme constitue une source importante de rentrée de devises pour notre pays, après la pêche. Et des efforts importants ont été faits en matière d'investissement dans ce seul secteur. Donc, ces acquis doivent être consolidés et améliorés pour rendre le tourisme plus performant. C'est l'objectif que s'est fixé le nouveau gouvernement de l'alternance, fait-il remarquer. Notons que la rencontre "Découvertes touristiques", a été initiée en collaboration avec la Radio Télévision Sénégalaise qui, pour la circonstance, a décentralisé trois de ses émissions à Ndangane Sambou, Kalmalagana et Ngonal de Kader Diokhané, ainsi que le Journal parlé de 13 heures du samedi qui sera, finalement, diffusé en différé à cause des perturbations du réseau téléphonique que connaît la zone depuis quelque temps, sans doute à cause des pluies d'hivernage. (Le Soleil)

4-L'ombre pesante de la junte militaire

Des bureaux de la présidence, le chef de l'Etat bissau-guinéen Kumba Yala, élu en janvier dernier, peut voir sur la façade du bâtiment d'en face une enseigne qui indique: "Cabinet du commandant suprême de la junte militaire. Co-président". C'est là le problème, qui inquiète les bailleurs de fonds et ajoute à la confusion de la situation. La Guinée-Bissau a un gouvernement civil issu d'élections démocratiques, mais la junte militaire qui a renversé en mai 1999 le président Joao Bernardo Vieira ne donne pas l'impression de vouloir lui donner carte blanche pour gérer le pays. "La junte n'existe plus", a affirmé à l'AFP le président Yala. "Comment cela serait-il possible, un co-président, alors qu'il y a eu les élections?" "Pour que la junte soit dissoute, il faudrait une annonce officielle, une date. Or, le pouvoir n'a jamais dit qu'elle n'existait plus", remarque de son côté le commandant Fodé Gassama, membre de cette junte et chef de la défense anti-aérienne de Guinée-Bissau. Le "co-président" du temps du gouvernement de transition (mai 99-janvier 2000) est le général Ansumane Mané, 60 ans, ancien combattant de la guerre de libération menée de 1963 à 1973 contre les Portugais, ancien chef d'état-major, fier, patriote et influent, que certains diplomates verraient bien maintenant dans les habits d'un "médiateur de la république". Le président Yala, ancien opposant, élu alors qu'il n'avait pas le soutien des militaires, ne semble pas contre, même s'il n'envisage pas de lui donner ce titre. "Le général peut contribuer, avec le gouvernement, à résoudre des problèmes, avec l'armée et la société civile", estime-t-il. "Il peut aider à restructurer, réorganiser l'armée", souligne le président, en notant qu'il fait aussi partie d'une commission chargée du problème de la Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une rébellion indépendantiste dont certains chefs bénéficient de la protection notoire du général Mané. Pour la première fois, un "statut" de l'armée a pris la forme d'une loi, adoptée le 8 août par l'Assemblée nationale, qui stipule que "le chef de l'Etat est le chef suprême des forces armées". Cette loi, souligne le commandant Gassama, précise les devoirs des militaires, mais aussi leurs droits. "Ils ont par exemple le droit d'être correctement payés et de vivre dans des casernes décentes. Le pouvoir doit connaître ces droits", insiste-t-il, ajoutant qu'il y a parfois des "frictions" sur ce point. Pour la première fois aussi, une commission va effectuer un recensement en vue de la démobilisation des militaires en surnombre, épineux problème de ce petit pays de 1,1 million d'habitants. Avant la guerre de 98-99, l'armée ne comptait qu'environ 6.000 soldats, effectif qui serait passé à 15.000 durant le conflit. "Notre problème, c'est notre patriotisme. Nous avons une très grande capacité de mobilisation dès lors que notre patrie est menacée", explique le commandant Gassama. "Il n'y a pas de friction majeure entre les autorités civiles et l'armée", assure-t-il, en rappelant que l'armée "a permis qu'il y ait des élections" et "a donné le pouvoir aux civils". "Ils ont quatre ans pour faire leurs preuves. S'il n'y a pas de dérapage, il n'y aura pas de problème", estime l'officier, avant d'assurer que "le dérapage ne viendra pas de l'armée". (AFP)


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3445 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Alors que beaucoup rentrent d'un long week-end (y compris moi ! ), la chaleur en Europe et les pluies au Sénégal empêchent les doigt de trop taper sur le clavier. Merci beaucoup a ceux qui ont particpé au site en envoyant leur photos. Je pense particulièrement à Cheikh Ndiaye, à Marion et à son mari,  à Yves le virtuose du Kodak, et aux autres... Plusieurs mises à jour de page vont avoir lieu cette semaine. Durant mes 5 jours d'absence je n'ai pas pu consulter mes mails (à cause de ton ordinateur Marion !) et j'ai eu la surprise de voir des adresses du Sénégal en Europe. Continuez donc à envoyer toutes les adresses de boutiques (artisanat, musique) et de restaurants du monde entier qui font connâitre la culture du Sénégal et de la Casamance.  La rentrée avance à grand pas et vous pourrez voir encore plus de nouveauté dans deux ou trois semaines. 

Concernant les nouvelles de Casamance, une discussion s'impose. Les professionnels du tourisme en Casamance seraient en droit de s'inquiéter du fait que j'informe dans ce bulletin des évènements graves qui recommencent à s'y dérouler. Dans ma nouvelle page Ziguinchor, je parle justement du quartier de Lindiane, comme d'un secteur peu sûr. L'actualité le confirme. Plusieurs questions se posent alors. Faut-il occulter les accrochages pour rassurer d'éventuels visiteurs. Je ne pense personnelement pas car Planete-Senegal.com se veut objectif. Ce site n'est pas un office du Tourisme du Sénégal mais un outils pour bien le visiter, le comprendre, l'étudier. Néanmoins je le répète, c'est le votre. Pensez-vous qu'il faille ne parler de la Casamance que pour ses fêtes ? J'essaye de ne faire aucune censure bien que celà me tente beaucoup de remplacer à chaque article le mot rebelle par le mot plus juste indépendantiste.
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Je lance également un appel à tous les amateurs du Sénégal de Paris et de la Région Parisienne : je suis en train de préparer un cédérom interactif HYPER-COMPLET sur le Sénégal et j'aimerais qu'il soit prêt pour mi-octobre. Si certains veulent participer à ce cédérom, ils peuvent appeler au 06 19 77 14 20 (en France).

Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian (hé au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)


3) Les messages des senegaliens
(disponible également sur le nouveau forum de

planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

Par toubab le dimanche 13 août 2000 - 18h26:

je connais bien via-via car je m'arrete la chaque fois que j'arrive à Dakar. C'est tenu par des belges,Sam et Lies tres sympa.
le cadre est tres simple et la cuisine correcte.Sur demande,ils viennent te chercher à l'aeroport.
voici leur adresse pour + d'infos
viavia@metissacana.sn

Par toubab le dimanche 13 août 2000 - 18h11:

à choisir, je suis completement de l'avis de john.
l'hotel oasis surpasse les 2 autres grace à la gentillesse de la patronne Nicole dans un cadre tres familial.
je te le recommande car cela fait deux années consecutives que j'y met les pieds et je ne suis pas le seul.

Par Gaël le mercredi 16 août 2000 - 10h07:

Je pense aller à Kédougou avant le 15 octobre. En effet j'y suis allé il y a 5 ans mais hélas trop peu longtemps. Quelqu'un pourrait-il me conseiller sur un hôtel ou un campement du coin ?

Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La Météo :
Aujourd'hui Ziguinchor

Mis à jour: 09:00 AM GMT le 16 août, 2000
observé à Ziguinchor, Sénégal

Les températures  26° C
Index de chaleur  28° C
Humidité 83%
Point de saturation  23° C
Vent Calme
Pression 29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions météo Inconnu
Lever du soleil 06:53 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:25 PM (GMT)
Lever de la lune 08:35 PM (GMT)
Coucher de la lune 07:50 AM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

Allez voir d'urgence le Calendrier de Sénégalaisement.com. Cette semaine plein de choses à savoir sur le Sénégal : Des films au Cinéma à Paris, des programmes et des concerts à la télé et en Province,   des fêtes au Sénégal.

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour :
Ch’Ti Teranga !

http://lille.webcity.fr/article.asp?id=6655&keyword=%5Ba%E0%E2%5Dss%5Bo%F4%5D%5B%E7c%5D%5Bi%EE%5D%5Ba%E0%E2%5Dt%5Bi%EE%5D%5Bo%F4%5Dn

A Wazemmes, il arrive parfois que les tambours du Sénégal se mettent à chanter... Non vous ne rêvez pas, grâce à une petite association, l’Afrique est là...
Les projets d’aide au développement sont souvent périlleux quand ils ne sont pas précédés d’une réflexion culturelle. Ch’Ti Teranga le sait et c’est justement sur les échanges culturels qu’elle a décidé de mener son action.
Puisque les Africains ont déjà une culture de mise en commun, l’idée est venue de développer une maison de quartier à Diamaguène, un des quartiers de St Louis du Sénégal.
Pour le moment, le bâtiment est en réfection mais un premier voyage est prévu pour le mois de juillet. Parrainé par la maison de quartier de Wazemmes, le projet est d’installer à Diamaguène toute la magie d’Internet. Quoi de mieux pour communiquer à plus de 5000 km de distance !
Ch’Ti Teranga prépare également un reportage vidéo sur l’association et la vie lilloise afin que les petits Sénégalais découvrent nos us et nos coutumes... Le reportage est prévu en sens inverse, alors ouvrez grand vos écoutilles sur les expos à venir !
Association CH’TI TERANGA, 7/1 rue des Sarrazins 59000 Lille
Tél. / Fax : 03 20 30 03 78
 

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour :
Bienvenue au Sénégal
http://www.multimania.com/bs172606/

Des oublis sont impardonnables. J'ai découvert il y a déjà un bon moment un site sympathique sur le Sénégal. Et dans la jungle qui caractérise mes favoris, j'ai perdu Bienvenue Au Sénégal. L'erreur est réparée. La page d'accueil annonce la couleur : "Si tu veux venir au Sénégal en vacances... Tu vas découvrir un pays chaleureux ou le soleil est aussi dans nos coeurs! ". Les photos sont rares et superbes. Le ton personnalisé tranche avec les sites médiocres et déshumanisé des nouvelles productions du genre ausenegal.com ! Les rubriques sympa vous guideront d'infos en infos et le tout superbement illustré. C'est donc un site que vous mettrez certainement dans vos favoris ! Yves vous fera apprécier le Sénégal et on a plus qu'à espèrer que son prochain voyage arrive vite afin qu'il nous en fasse profiter !
http://www.multimania.com/bs172606/

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


www.planete-senegal.com
bulletin 19  août 2000

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