Bulletin N°35 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil, l'AFP et Walfadjiri)

2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof

3 - Les messages des sénégaliens

4- La météo du jour (aujourd'hui Cap Skirring)

5- Infos diverses (Maison à louer, Nouvelles et fêtes, l'agenda, )

6- L'Association du Jour (APIS)

7- Le site du jour (La pêche selon Claude)

8 - Le chanteur du jour (Chorale de Casamance)

9-  L'auteur du jour (Ousmane SEMBENE)

 


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page Infos/médias de www.planete-senegal.com)

LUTTE : TYSON contre MOR FADAM

Lutte, le 8 juillet à Dakar : Tyson – Mor Fadam, la revanche de Banjul : L’organisateur du choc, un certain Luck qui s’est jusqu’ici illustré à travers des affiches d’ “ espoirs ” dans la Petite Côte, a peut-être raison de parler de “ combat de la clarification ”. Car, malgré le verdict de l’arbitre Matar Diop favorable à Mohamed Ndao Tyson et les images-télé diffusées dernièrement par la RTS, les avis sont toujours partagés : pour certains, c’est Mor Fadam qui s’était imposé le 7 octobre dernier à Banjul, en Gambie. N’empêche, “ officiellement ”, la victoire est allée à Tyson. Alors, combat de clarification ou revanche pour Fadam ? Peu importe après tout, puisque les deux mastodontes ont accepté de se retrouver le 8 juillet prochain, à Dakar. “ Les Sénégalais ne sont toujours pas fixés ; il est bon qu’ils sachent à quoi s’en tenir ”, a tout de même dit Luck, hier à nos confrères de la télévision nationale. Les deux lutteurs, eux, ont touché depuis hier la moitié des 10 millions de francs auxquels chacun a droit. D’ores et déjà, on peut retenir que Mor Fadam est attendu, ce fameux 8 juillet, à 17 h 15 au stade et Tyson 15 mn après. Du côté du CNG de lutte, on annonce que les dispositions seront prises afin d’assurer le bon déroulement de ces retrouvailles de titans. 
B.K. NDIAYE
(Le Soleil)

Escroquerie : une histoire ordinaire

Son beau-père, un “djinn”, lui promet 7 milliards et l’escroque d’un demi-million :L’HISTOIRE QU’ABDOULAYE SAMB a racontée au tribunal n’est pas seulement incroyable, mais tout simplement ahurissante. En effet, il n’est pas donné à n’importe quel mortel d’épouser… une femme “djinné” (une fée) et de voir, du coup, son compte bancaire se gonfler jusqu’à hauteur de 7 milliards de nos francs. C’est pourtant la grosse couleuvre que cet ancien chauffeur de la SOTRAC a avalée. Et la simple naïveté ne peut l’expliquer, encore moins la cupidité. 
Après sa retraite, il vivait tranquillement entre ses quatre épouses et ses enfants, dans son village de Yoff, ne s’occupant plus que de la vente des terrains de la famille. Il brassait donc régulièrement des millions et ses escrocs ont dû le savoir, sinon ils ne l’auraient pas ciblé. Et comme d’habitude, sa rencontre, avec ceux qui devaient faire son malheur, semblait due au hasard. 
Ce jour-là, Abdoulaye Samb prenait l’air frais devant sa maison, quand son cousin, Mame Mbaye Guèye, passa. Une femme était assise à l’avant de son véhicule et il ne lui fit qu’un rapide signe de la main, avant de poursuivre son chemin. Quelques jours plus tard, il revit son cousin, mais faillit tomber à la renverse quand celui-ci lui apprit que la jeune femme, assise à ses côtés, l’autre jour, était une djinn. Il n’en revenait pas. Mais sachant que son cousin n’avait pas l’habitude de raconter des histoires, il finit par le croire. Et quand celui-ci lui déclara encore que “ Djinné Maïmouna ” voulait le rencontrer, ce fut d’abord la curiosité qui l’emporta. 
FORTUNE FAMILIALE : “ Ce fut un soir, a raconté Abdoulaye Samb. Dès son entrée dans la chambre, elle m’a ordonné d’éteindre l’électricité pour n’allumer qu’une bougie. Elle s’était couverte de la tête aux pieds, et seul son visage était visible. Elle m’a confirmé qu’elle était une djinné, et qu’il lui arrivait de rendre visite aux humains. Et cette fois, elle avait jeté son dévolu sur moi et voulait que je l’épouse. J’étais pris de court, mais je n’ai pu m’empêcher de donner mon accord de principe à “ Djinné Maïmouna… ” 
Cette dernière prit donc congé mais, deux jours après, elle appela pour annoncer la visite de son futur beau-père, “ Djinné Satourine ”. À son arrivée, ce dernier était habillé à l’image de sa fille, c’est-à-dire que seul son visage restait visible. Il se réjouit d’abord du fait que sa fille eût porté son choix sur lui, avant de lui apprendre qu’en même temps que la main de celle-ci, il recevrait aussi la fortune familiale, soit la rondelette somme de… 7 milliards de nos francs. 
Abdoulaye Samb croyait rêver et ne voulut plus se réveiller, mais dut bien revenir à la réalité quand “ Djinné Satourine ” lui apprit qu’il y avait des préalables. En effet, étant mortel, il ne pouvait pas convoler ainsi en justes noces, sans que des sacrifices ne fussent faits, sinon le ménage risquerait d’en souffrir. 
Il fallait, dans un premier temps, donner la somme de 65.000 francs destinée à la belle-famille “ djinné ”. Et Abdoulaye Samb mit la main à la poche sans rechigner. Puis ce fut encore celle de 200.000 francs qu’il remit à son épouse, “ Djinné Maïmouna ”. Quelques jours après, sa dulcinée lui parla du sacrifice d’un taureau noir d’un coût de 200.000 francs. Il commençait à trouver ces sacrifices ordonnés à un rythme un peu trop précipité, et le doute commença à s’installer quand le chauffeur de “ Djinné Maïmouna ” lui apprit qu’après chaque visite, il déposait sa patronne à Yeumbeul. Or, cette dernière lui avait déclaré qu’elle habitait le village de Diamniadio. 
SURPRISE ET Incrédulité : Il décida alors d’en parler à son fils qui le mit tout de suite en garde car des histoires de ce genre, il en entendait parler tous les jours. Et un ami lui donna la confirmation qu’il redoutait. Le couple “ Djiiné Maïmouna ” et “ Djinné Satourine ” était connu. Il s’agissait d’Oumou Aïdara et de Mamadou Mbaye qui ont fait beaucoup de victimes dans la ville. Et la dernière en date était le directeur financier d’une grosse société de la place, actuellement sous mandat de dépôt, en attendant la fin de l’instruction de son affaire. 
Aussi, quand Oumou appela encore pour réclamer un sacrifice de 150.000 francs, lui demanda-t-il tout simplement de venir. Et il avertit la police. Le soir, Oumou Aïdara et Mamadou Mbaye, accompagnés de l’incontournable chauffeur, El Hadj Ndiaye, arrivèrent. Mais les policiers étaient en retard, et Abdoulaye Samb leur expliqua que la personne qui devait lui apporter l’argent n’était pas encore arrivée. 
Ils patientèrent quelques instants avant de décider d’aller à la plage pour faire des prières. Les policiers arrivèrent après leur départ, mais Abdoulaye Samb, qui avait le numéro du portable de Mamadou Mbaye, l’appela. Mais quand ils revinrent, ils semblaient se douter de quelque chose et ne voulurent pas quitter leur véhicule. Cela n’empêchera pas les éléments de la division des Investigations criminelles de les épingler. 
Lors de ce procès, la surprise l’a disputé à l’incrédulité, d’aucuns se demandant comment Oumou Aïdara, alias “ Djinné Maïmouna ”, a pu séduire l’ancien chauffeur de la SOTRAC. Dans notre enfance, on nous apprenait que les “ Djinnés ” étaient d’une beauté indescriptible. Oumou Aïdara, elle, n’a même pas de beaux restes, et son visage, boursouflé, est couvert de taches noires. Sans doute, le résultat d’un “ khessal ” (dépigmentation artificielle) qui a mal tourné. 
LIAISON SENTIMENTALE : L’affaire, elle l’a résumée en quelques mots. Quand Mame Mbaye Guèye lui a présenté Abdoulaye Samb, celui-ci tomba amoureux d’elle et ils eurent une liaison sentimentale. Quelque temps après, elle lui parla de ses difficultés pour relancer son commerce qu’elle avait abandonné, et son amoureux lui avait alors prêté la somme de 465.000 francs. Ce n’était pas plus compliqué que cela, et tout ce que ce dernier a raconté n’était que le fruit de son imagination. 
Quid de Mamadou Mbaye alias “ Djinné Satourine ” ? Selon ses déclarations, Abdoulaye Samb, qui avait des problèmes avec ses neveux au sujet de la vente des terrains familiaux, avait fait appel à lui par l’intermédiaire d’Oumou qui lui avait dit qu’il était un spécialiste du “ listikhar ” (prières divinatoires). Il lui avait alors remis la liste des noms de ses neveux et, dans l’affaire, il n’auraient gagné qu’un petit billet de 500 francs. 
Quant à El Hadj Ndiaye, le chauffeur de service, il se serait contenté de les déposer chez Abdoulaye Samb, avant de les ramener. Mais au garage, il n’est pas le seul chauffeur. Pourquoi était-il toujours choisi ? Du reste, une fois, Oumou Aïdara l’avait envoyé récupérer la somme de 100.000 francs auprès de la victime. On ne confie pas une telle mission à quelqu’un que l’on connaît à peine… 
C’est, en tout cas, l’avis de Me Yaré Fall, le conseil de la partie civile qui a estimé que l’on était devant un coup classique d’escroquerie. Pour lui, les escrocs avaient d’abord ciblé son client, et Oumou Aïdara, pour pouvoir l’approcher, est passée par quelqu’un qui le connaissait, en l’occurrence le cousin. Ensuite, le beau-père djinné est entré dans la danse pour faire miroiter la perspective d’empocher 7 milliards. Et la partie civile est alors tombée dans le panneau pour se faire escroquer un demi-million de francs. Quant au chauffeur, El Hadj Ndiaye, sa complicité ne faisait pas l’ombre d’un doute. Il était le chauffeur attitré et, en dehors du transport, il se chargeait aussi des courses et les accompagnait même à la plage. 
COMPLICITE ACTIVE :
C’est aussi l’avis du procureur de la République, Abdoulaye Diagne, qui a d’abord fait la genèse de l’affaire, avant d’insister sur la personnalité des prévenus, la nature de l’infraction et les circonstances dans lesquelles celle-ci avait été commise. Et pour lui, il y a eu toute une mise en scène orchestrée par Oumou Aïdara et Mamadou Mbaye, avant que la machine ne fût mise en branle. Quant au chauffeur, El Hadj Ndiaye, il était au courant de tout et sa complicité ne faisait pas de doute. Aussi, a-t-il requis un an d’emprisonnement ferme contre lui, et deux ans contre les autres. 
Pour les avocats de la défense, Mes Moustapha Barry et Babacar Mbaye, constitués pour Oumou Aïdara, la thèse de leur cliente restait plausible dans la mesure où sa liaison avec Abdoulaye Samb a duré de longs moments. Elle lui avait alors expliqué ses problèmes qu’il a réglés. “ La partie civile, a ajouté Me Barry, est un homme d’expérience et je ne peux pas comprendre qu’il ait pu marcher dans une telle escroquerie, si toujours, tel était le cas… ” 
Quant aux avocats de Mamadou Mbaye, Mes Moulaye Kane et Ousmane Faye, ils ont surtout insisté sur le rôle, mineur, de leur client, qui se serait contenté de faire un “ listikhar ” à la partie civile. Tout le confirme dans le dossier et Abdoulaye Samb, lui-même, l’avait reconnu lors de l’enquête préliminaire, à la police. “ A-t-il été, s’est demandé Me Kane, utilisé par Oumou Aïdara à son insu ? A-t-il été inconsciemment son complice ? Autant de questions auxquelles le tribunal aura à répondre avant de pouvoir entrer en voie de condamnation… ” De son côté, Me Faye a estimé que dans le dossier il y avait bon nombre de non dits, avant de s’en prendre vivement à la partie civile. Et ce fut, tout juste, s’il ne l’a pas traité de repris de justice. Et pour lui, les deux seules constances de ce dossier étaient que la partie civile connaissait Oumou Aïdara et qu’elle avait demandé un “ listikhar ” à son client. “ Alors, s’est-il exclamé, pourquoi le classer comme co-auteur de l’escroquerie ? Même le chauffeur a déclaré ne l’avoir emmené chez la partie civile que deux fois. On ne peut donc le condamner sur la base des seules déclarations de cette dernière… ” 
Le tribunal, qui a mis cette affaire en délibéré, rendra sa décision aujourd’hui. 

MASS DIACK
(Le Soleil)

Les politiciens avouent avoir détourné de l'argent

ABDOULAYE DIACK FAIT SON ENTRÉE :"J'ai détourné de l'argent et je l'ai partagé avec les kaolackois"
"Je peux dire que j'ai du mérite. Je ne dispose d'aucun compte à l'extérieur. Les inspecteurs de la Dic (Division des investigations criminelles dans le cadre des audits, ndlr) ont vérifié partout sans trouver quelque chose sur moi. Mais, à vrai dire, je ne peux pas dire que je n'ai pas détourné. <<saathie naa>> (j'ai volé Ndlr). Mais tout ce que j'ai volé, je l'ai partagé avec les Kaolackois. Dieu seul nous est témoin
". 

Abdoulaye Diack, tour à tour, directeur de la Régie des transports du Sénégal (Rts), ministre de l'information, député maire de Kaolack, premier questeur à l'assemblée nationale, président du conseil régional et enfin président du Sénat vient de faire une entrée fracassante dans la campagne électorale. On l'attendait depuis le démarrage de la campagne électorale. Il n'a finalement fait son entrée que dix jours après au cours d'un meeting tenu lundi 16 avril au quartier Médina Sam devant le domicile de l'ex-député socialiste Alioune Ndiaye qui l'a suivi au Parti démocratique sénégalais (Pds) la formation de Me Abdoulaye Wade.
Décidément en verve l'ex-responsable socialiste poursuit : "on ne peut pas rester 40 ans au pouvoir sans faire de "Ndiaxoum" (de sombres affaires, ndlr). Ils nous tympanisent en faisant croire qu'ils sont tous propres. Ils sont aussi malpropres que les plus malpropres des malpropres. Rien ne m'a échappé depuis le président Senghor".
Abdoulaye Diack s'est, tout au long de son discours, attaqué à "ceux qui dépensent de l'argent à tour de bras, achètent des véhicules construisent de routes alors qu'ils ne représentent rien." Et de s'interroger : "Où ont-ils pu trouver cet argent sinon que par le détournement ? Si de simples citoyens parviennent à avoir de l'argent à distribuer, pourquoi le président n'en aurait pas?". Sans citer nommément ses adversaires, les allusions de l'ex-responsable socialiste de la région de Kaolack n'en sont pas moins claires. "On laisse des gens parler et ils croient qu'ils détiennent le monopole de la vérité, alors qu'ils ont détourné de l'argent et sont impliqués dans de sombres affaires. Le président Wade ne dit rien et ils veulent maintenant lui disputer la majorité. Si j'étais à la place du président Abdoulaye Wade, je les aurai tous mis en prison", assène Abdoulaye Diack, entouré des trois candidats de la "Coalition Sopi", Khalifa Niasse, Daouda Faye "Vava" et Mor Maty Sarr ainsi que du responsables local de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt) Mapathé Bâ et du conseiller spécial et porte-parole du Chef de l'Etat, Souleymane Ndiaye.

"Abdoulaye Wade est resté pendant une année seulement au pouvoir et on lui demande ce qu'il a fait pour le pays. Alors que ceux qui le disent sont restés 40 ans au pouvoir et n'ont rien fait"
, poursuit Abdoulaye Diack. Il ajoute avoir beaucoup joué sur la décision du président Senghor d'accepter en 1974, la création du Pds. "Le président Senghor m'a demandé mon avis alors que nous nous trouvions en Guinée Conakry. Je lui ai dit d'accepter puisque ce n'était qu'un Parti de contribution. Mais connaissant Me Abdoulaye Wade, j'étais certain qu'il n'allait pas s'arrêter à un Parti de contribution". Et de se dire convaincu que "le Sénégal vient d'avoir son président en la personne de Abdoulaye Wade."

Le meeting présidé par Abdoulaye Diack revêt un double aspect. Il consacre l'implication effective de l'ex-président du Sénat dans le comité électoral départemental de la "Coalition Sopi" dont il s'était détourné depuis les investitures, en même temps qu'il lui balise le terrain du quartier religieux de Médina Baye, bastion de l'Alliance des forces de progrès (Afp).

Babacar DIONE
(Sud Quotidien)

Député chanteur : L'ex-député socialiste, Alioune Ndiaye, qui a accueilli le meeting de la "Coalition Sopi" présidé par Abdoulaye Diack était un chanteur religieux hors pair. Les Kaolackois qui l'ont, à plusieurs occasions, suivi chanter les louanges du Prophète Mohamed (PSL) et du premier khalife général des Niassènes Baye Ibrahima Niasse, disent qu'ils avait une très belle voix. Seulement, depuis quelques années, la politique a pris le dessus sur... les chants religieux en on doute qu'il ait bien pu garder ses qualités d'artiste. Alioune Ndiaye occupait, en effet, simultanément les fonctions de vice-président du Conseil régional, de vice-président à l'Assemblée nationale et était également adjoint au maire de la commune de kaolack, Ibrahima Bèye. 
Chasseur de prime :
C'est ainsi qu'on surnomme, à Kaolack, les animateurs qui parcourent les meetings pour se remplir les poches. K. L. griot de "fonction" fait partie du lot. Alors qu'elle a reçu, des mains du responsable local de l'Alliance des forces de progrès (Afp) Serigne Mamoune Niasse, lors d'un meeting, un billet pour se rendre en pèlerinage au lieu Saint de la Mecque, K. L. a fait une réapparition à l'occasion du meeting présidé, dans la soirée du lundi 16 avril dernier, par Abdoulaye Diack, au quartier Médina Sam. Là aussi, elle a pu recevoir de nombreux responsables qui ont assisté à la manifestation, beaucoup de billets de banque.
Dialgati :
Les manifestations présidées par Serigne Mamoune Niasse revêtent, très souvent, un caractère religieux. C'est ainsi qu'à l'occasion d'un de ses nombreux meetings, un dahira a initié des chants religieux dont la rythmique sonnait mbalax. Les batteurs de sabars qui étaient également de la partie ont jugé bon d'accompagner les chants. Un cocktail de sonorités explosif pour les militantes qui se sont alors levées et dans le "Dialgati".

Qui disait que la religion et la politique ne vont pas de pair ?

Rassemblés par B. DIONE (Sud)

Casamance : Cortège politique braqué et accident de la route...

LÉGISLATIVES EN CASAMANCE : Le cortège de Robert Sagna braqué dans le Bandial, celui de la coalition de "Sopi" heurte le véhicule des reporters de sud et s'en va.
Où nous mènera cette campagne électorale ? Surtout en Casamance où hier, mardi 17 avril, la délégation de l'ancien ministre d'Etat, Robert Sagna, maire de Ziguinchor, a fait l'objet d'un braquage dans les îles du Bandial. Bilan : deux véhicules emportés avec leurs chauffeurs et tous les membres de la délégation dépouillés de leur argent, y compris le ministre, selon nos confrères.
Dans la même journée et presque au même moment, alors que le cortège de la coalition "Sopi" revenait d'Oussouye, un véhicule de la sécurité présidentielle (encore !) percute violemment celui des reporters de Sud quotidien et de Sud Fm, Bakary Domingo Mané et Ibrahima Gassama, à hauteur du pont de Niambalang. Si leur véhicule a été complètement broyé, ils en sont sortis indemnes. Mais le plus grave, c'est que le cortège de la coalition Sopi ne s'est pas arrêté pour porter secours à nos confrères.
Seul le député Laye Diop Diatta, après quelques mètres, a fait demi-tour et secouru nos confrères qu'il a ramenés à Ziguinchor. C'est au niveau de ce pont, situé sur la route d'Oussouye, qu'ont eu lieu tous les braquages de ces derniers mois. C'est à Brin, le village natal de Robert Sagna, situé à 10 km de Ziguinchor qu'ils ont trouvé les malheureux en train de rendre compte de leur aventure aux militaires basés là. Nous y reviendrons.

Demba NDIAYE (avec Bakary Domingo MANE)
pour Sud Quotidien

Un village du Sénégal : DIAKHAO

PATRIMOINE DE DIAKHAO : L’histoire à ciel ouvert
" Chaque mètre carré de Diakhao est un site historique à qui sait l’entendre" : la phrase du vieux Mary Ngom, directeur d’école mais surtout communicateur traditionnel et secrétaire général de l’Association culturelle " Yaa Maak " (regroupant les saltigués, les communicateurs traditionnels et de manière générale, les traditionalistes sérères d’ici ou de la Diaspora) veut tout dire pour l’étranger qui débarque à Diakhao, à 23 km de Fatick. Au départ de la capitale régionale ce jour à 10 heures 15 minutes, on a emprunté une vieille 404 bâchée brinquebalante qui ne paie pas de mine. En fait, pour aller à Diakhao c’est un problème, pour en sortir, c’est une autre équation. C’est pourquoi il faut choisir le jeudi, jour de louma, pour entreprendre le voyage. Il y a des véhicules qui transportent les forains. La route est poussiéreuse et parfois sablonneuse. Des pistes qui quadrillent des terres brûlées par le sel et le soleil. Seul un habitué de ces endroits, peut retrouver son chemin. Après deux arrêts dus aux caprices du moteur fatigué de notre véhicule, nous sommes dans la ville dont l’histoire est à ciel ouvert. Il suffit de se baisser pour en ramasser un morceau. C’est ce que nous avons fait en allant directement à l’école Bouré Ngom, construite pour la première fois en 1888 mais dont l’actuel site date de 1930. L’établissement est dirigé par Mary Ngom, friand d’histoire et aimant aussi la dire aux étrangers de passage à Diakhao, la dernière capitale du royaume du Sine qui en a connu plusieurs, " contrairement au Saloum, au Baol, au Cayor, au Djoloff qui n’avaient qu’une seule capitale ", nous dit notre interlocuteur. Il explique que cette entité du Sine est " la fin de l’Odyssée des Guélewar partis du Cabou et dont le premier point de chute a été Missène ". Se méfiant des dates en matière d’histoire africaine, Mary Ngom situe ces faits au 14 ème siècle.
Avec un brin de nostalgie dans la voix, il rappelle que " le Bour Sine Coumba Ndoffène a été remarqué par sa mise au cours d’une rencontre avec l’autorité coloniale ". Diakhao un foyer culturel, un musée vivant qui, avec un peu d’investissement, deviendra une destinée prisée ? le communicateur traditionnel qu’est Mary Ngom n’en doute pas une seconde. 
Au palais royal, se trouvent encore les cimetières des rois " morts de maladie ", naturellement, dira-t-on. " Les Bour (rois) qui sont morts sur le champ d’honneur, y sont enterrés. C’est ainsi que guidés par la princesse Khady Diouf, une des filles de Mahécor Diouf né en 1924 et décédé en 1969, il nous a été donné de voir les tombes de ce dernier Roi intronisé selon les rites par le Diaraf, devenu chef de canton , avec l’arrivée des colons. Aménagé en caveau, dont ne peut apercevoir l’intérieur qu’à travers des barreaux de la porte, on peut voir les célèbres " Jung Jung " (tam-tam royaux) originellement sertis d’or que Pinet Laprade aurait vendu à Coumba Ndoffène Famack. Autres tombes, celles de Diogo Gnilane Yandé Bouna Diouf né en 1443 et mort en 1461, celle de Coumba Ndoffène Diouf Fandeb (1897-1924 ) celle de Ama Diouf Gnilane Diouf (1814-1848) et aussi celle de Lat Souck Faniame Faye (1688-1698). Un gros baobab encore visible aujourd’hui a poussé à son chevet dès sa mort. Quant au second baobab qui avait poussé à ses pieds, il est tombé, nous a-t-on dit. Le bâtiment qu ’occupe aujourd’hui la princesse Khady Diouf, à quelques pas de là date de 1959. Il a été construit par Mahécor son père. Les murs de cette demeure sont tapissés de photos retraçant des tranches de cette histoire.
Justrement, pour en revenir à l’histoire, Mary Ngom nous apprend que le Sine avait une Constitution, un gouvernement central et un gouvernement décentralisé : " Autour du Roi, il y ayait le Grand Diaraf qui l’intronise et le Farba. C’est pour que les générations futures ne perdent pas la trace de cette histoire que l’Association Yaa Maak (littéralement, " yaye bou maak ", la mère de tous) a été créée en 1991" pour sauver la tradition sérère (la langue et les mœurs) en prise avec des civilisations arabes et toubab ".
Ici on célèbre toujours le " Khoy des saltigués ", cérémonie de prédiction et de prière pour qu’il y ait une bonne récolte, pour éviter aux populations les mauvais sorts etc ". " On ne prétend pas forcer la main du bon Dieu mais seulement le prier ", explique Mary Ngom qui ne manque pas de dire la fierté des Sérères d’être l’un des peuples africains à avoir un nom de Dieu dans leur langue : Rog est le nom de Dieu chez les Sérères et Mohamed son prophète devient Amath.
Des projets, Yaa Maak en a : " Nous cheminons dans la culture mais nous poursuivons aussi le développement, notamment par l’embouche bovine, le maraîchage pour retenir les jeunes. L’association veut aussi faire connaître d’autres sites historiques et touristiques, notamment " à Tioupane, le dernier siège des reines, dans un quartier à l’ouest de Diakhao, Ndoffane Nomad, à un peu plus de 2 kilomètre de Diakhao. Cette autre ancienne capitale où se trouve la tombe de Coumba Ndoffène Famak qui a vaincu Maba Diakhou Bâ ".

Moussa DIARRA
(Sud Quotidien)

SOS POUR L’ECOLE DE DIAKHAO
:
L’école Bouré Ngom de Diakhao, qui pourrait être un site historique, parce que construite pour la première fois en 1888 ne paie pas de mine aujourd’hui. Son emplacement actuel date de 1930 mais elle en connu plusieurs avec des périodes de ruptures dues aux guerres mondiales " lorsque la France n’avait pas les moyens de s’occuper de ses colonies ". Sa dernière couche de peinture date de l’époque où " Abdou Diouf gouverneur de Kaolack avait initié un projet de reconstruction des bâtiments coloniaux " , déclare son directeur, Mary Ngom. "Notre problème aujourd’hui est la réhabilitation de cette école qui est sans gardien, sans concierge, sans suppléant ", dit-il.
Douze classes qui accueillent entre 700 et 800 élèves " avant qu’il n’y ait une école II " dont la moitié sont des filles, à Bouré Ngom, " le taux de réussite approche les ambitions nationales : 30 pour cent pour l’entrée en sixième, 50 pour cent pour le Certificat d’étude primaire élémentaire (Cepe) ", avance le directeur.
En fait, affirme-t-il, " l’essentiel pour notre part a été fait. Nous avons envoyé les correspondances à qui de droit pour la réhabilitation du bâtiment ". Pour avoir, " le 7 juillet 1994, fait une contribution dans le quotidien national " Le Soleil " intitulé " Pour la déconcentration des Ces ", Mary Ngom déclare avoir été à l’origine de cette mesure nationale qui a désengorgé l’école Bouré Ngom par la construction d’une école II. Sa prochaine satisfaction sera certainement la réhabilitation de son école qui a formé tant de cadres de la région.

M. DIARRA

 

VELOS-TAXIS : La bonne expérience de Kaolack appliquée à Kaffrine

La ville de Kaffrine s’essaie aux vélos taxis :L'APPRENTISSAGE qui a démarré il y a de cela un an avec l'apparition des premiers vélos taxis à Kaffrine, a été très dur avec son cortège d'accidents et autres déconvenues. Aujourd'hui, grâce à la vigilance des forces de sécurité, nous a-t-on dit, tout est rentré dans l'ordre, les pandores veillant au grain pour prévenir les dérives vécues sous d'autres cieux pour ne pas dire à Kaolack, la capitale des vélos taxis où le phénomène a vu le jour il y a un demi-siècle Comme à Kaolack, l'activité dans la ville Kaffrine répond d'abord à un besoin réel d'emploi. Le vaste et puissant département de Kaffrine qui chaque année produit le quart de la production nationale en matière d'arachide et de céréales se trouve sevré de toute unité industrielle et même d'entreprises capables d'absorber une partie de la jeunesse désœuvrée.
C'est en tout cas là, le constat fait par le jeune Abass Ly qui, avec feu Bathie Ndao, ont été à l'origine des vélos taxis à Kaffrine. Des pionniers qui s'en glorifient, satisfaits d'avoir au moins permis à une centaine de jeunes Kaffrinois de trouver des occupations. Abass Ly qui a eu cette idée géniale raconte. J'étais militaire dans l'armée sénégalaise. À ma libération, je me suis reconverti en commerçant au marché de Kaffrine. Comme la cantine que j'occupais était en sous-traitance, mes bénéfices n'étaient guère importantes. En plus à chaque fois, j’étais obligé de déménager pour ne pas subir les caprices des propriétaires de cantines. C'est ainsi que j'ai finalement opté pour le vélo taxi étant sûr qu'en dehors de l'argent que j'allais gagner, il y'avait l'opportunité de créer des emplois et de résoudre des problèmes de déplacement des Kaffrinois.
Cependant, le jeune Abass Ly a dû faire face à beaucoup de difficultés au d'épart. “ J'ai eu d'abord à faire face à la furie de l'association des conducteurs de calèches qui a fait des réclamations à la mairie où j'ai été convoqué, puis à la brigade de gendarmerie où le commandant de brigade a été très compréhensif. Car pour nous, il s'agissait plus de s’occuper que de se livrer à des actes de vagabondages. Mais j'avoue que les débuts ont été difficiles puisque parfois j "étais obligé de travailler en cachette ”. Au point de vue gain, Abass souligne qu'au début, les recettes journalières entre 4500 et 5000 francs en moyenne étaient intéressantes. Mais par la suite le nombre des vélos taxis s'est accru, ce qui fait que les jeunes gagnent entre 2500 et 3000 francs jour. “Mais ce qui reste important, c'est le recul de la délinquance et la possibilité offerte aux jeunes de la ville de s'occuper sainement ” a-t-il déclaré.
En outre, la présence de ce moyen de déplacement dans la capitale du Ndoucoumane règle un problème de transport. “ Tout le monde sait que les capitales départementales de la région de Kaolack connaissent de sérieux problèmes de transport urbain avec l'inexistence de taxis. Ce qui est valable à Nioro, l'est ici à Kaffrine. Pas un seul véhicule servant pour le transport urbain. Il n'y a que les calèches avec tout ce que ce moyen de transport comporte comme déconvenues ”, déclare Abass. Selon lui, les vélos taxis desservent les villages les plus reculés du Ndoucoumane moyennant des sommes qui varient selon les distances, mais qui sont, sommes toutes, raisonnables. Sans compter les petits déplacements dans la cité. Comme à Kaolack, le prix de la location est initialement fixé à 100 francs. Il peut cependant augmenter si vous voulez vous rendre dans l'un des quartiers éloignés de Kaffrine.
Là, le conducteur vous réclame entre 150 et 200 Francs. Abdoulaye Fall qui quitte chaque matin le quartier de Pèye Mbamba pour la gare routière trouve lui que l'existence des vélos taxis à Kaffrine règle beaucoup de problèmes de déplacement. “ Je ne suis plus obligé de taper des kilomètres à pied pour me rendre à mon lieu de travail ou d'attendre vainement une calèche qui ne vient jamais. Les vélos taxis vous transportent rapidement et sans grand dommage à votre lieu de travail moyennant une pièce de 100 Francs ”. C'est là en tout cas l'avis de beaucoup de Kaffrinois, exception faite de cette demoiselle qui regrettera toute sa vie durant, le jour où elle s'est fait une fêlure à la jambe droite. Les vélos taxis font désormais partie du décor déjà pittoresque de Kaffrine, approuvés par les uns décriés par les autres, mais ne laissent personne indifférent.

MAMADOU CISSE (Le Soleil)


Planete-Senegal.com

Bonjours à tous ! 100 000 visiteurs en 22 mois ! Chaque jour, un peu plus de visiteurs viennent sur Planete-Senegal.com ! Vous êtes de milliers aujourd'hui à lire ce bulletin ! Merci de vos critiques, de votre participation et de votre soutien. Le dernier bulletin a été envoyé en catastrophe car très en retard par rapport à la date prévue ! (moi aussi je pars en vacances de temps en temps !)
Tout d'abord, un petit point sur la pétition contre le Consulat de France à Dakar. Je reçoit encore très (trop) régulièrement des e-mail de Français, de Sénégalais et de couples mixtes qui ont d'énorme problèmes. Vous avez été des centaines à signer cette pétition. Des comportements scandaleux du Consul en personne envers de candidats au départ (Artistes, étudiants, mariés, touristes etc...) me pousse une nouvelle fois à faire appel à vous. En effet, le nombre de signataire de la pétition est désormais assez important pour avertir la presse et le Ministère des Affaires étrangères de ce qui se passe à Dakar. Un petit coup de pétition ne vous fera donc aucun mal. Vous pouvez la signer en cliquant ici. La page a récemment été mise à jour avec les anciens signataires qui avaient disparus du fait d'une piraterie que je n'ai hélas pas pu identifier....

Une polémique est née, il y a peu sur la présence sur Sénégalaisement.com de lien vers une Association de jeunes Indépendantistes Casamançais. Je pense qu'il serait clair d'expliquer pourquoi. Depuis de nombreuses années, les morts se multiplient en Casamance. Ceci bien avant l'Indépendance. La France coloniale dans ses archives a toujours considéré cette province comme "insoumise". Les Français n'y étaient que tolérés. Celà n'a d'ailleurs rien à voir avec la haine ou le racisme. Bien au contraire, le Casamançais est tolérant et accueillant. Ceux qui connaissent la Casamance et les Casamançais eux-même le savent. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'encourage tout le monde à aller en Casamance puisque j'estime qu'il n'y a aucun danger pour les Européens. Le système traditionnel et plus généralement la mentalité casamançaise est celle d'hommes libres qui ne supportent pas (à juste titre) d'être oppressés et contrôlés par des étrangers, qu'ils soient Français ou Sénégalais. La Casamance traditionnelle est d'ailleurs un modèle de démocratie dans le monde puisque jamais le pouvoir n'a été donné à un gouvernement ou à un "roi" régional. L'organisation casamançaise tournait autour du village qui avait son "roi" qui lui même avait un pouvoir plus que limité. Sans rentrer dans les détails on peut facilement comprendre ici le problème casamançais. Le MFDC, mouvement indépendantiste, combat depuis des années pour obtenir la reconnaissance du peuple casamançais comme le peuple Kosovar ou le peuple Timorais le fait. Des familles entières de Casamançais ont été massacrées depuis des années par l'armée Sénégalaise. L'armée Sénégalaise, je tiens à le souligner n'est pas le peuple sénégalais qui montre au monde depuis toujours qu'il est l'un des plus diplomates et des plus pacifistes au monde. Il y a des morts des 2 côtés certes. Des innocents, la plupart du temps et ce n'est pas à des gouvernement étrangers d'aller régler cette affaire interne au Sénégal. Celà n'empêche pas de donner son avis comme le demande l'intelligence de chacun. Ce que j'exprime sur la question Casamance n'est qu'un avis personnel. Et cet avis personnel se résume d'une part à la paix et d'autre part à l'Indépendance de la Casamance trop longtemps opprimée, d'abord par le gouvernement portugais, ensuite par le gouvernement français et maintenant par le gouvernement Sénégalais. J'insiste sur le fait qu'il s'agit de gouvernement et non d'individus puisque tout le monde le sait, il n'y a aucun conflit ethnique (ce mot est hélas devenu péjoratif) au Sénégal. Toutes les libertés sont bafouées en Casamance (liberté de mouvement, d'expression, d'instrcuction, etc...) et tous les Casamançais en sont victimes qu'ils soient Diola, Manjaques, Wolof, Toucouleur, etc... Quand les gouvernements échouent, c'est aux peuples de pousser à la paix. Que la Casamance obtiennent ce que le Sénégal a obtenu de la France : une indépendance dans la paix. C'est mon avis et je respecte celui des autres puisque c'est avec le dialogue qu'on pourrait arriver à un règlement rapide du problème.

Ci-dessous un message Makhtar Niang qui est contre tout dialogie mais que je publie dans mon constant souci de ne censurer personne :

Monsieur, le webmaster,( c'est dommage que je ne connaisse pas votre nom.Peut-être etes vous M. COSTEAUX? Vous n'êtes pas comme vous dites neutre dans cette affaire, vous prenez fait et acte pour le MFDC. Comment êtes vous sur que les populations de Casamance sont pour l'indépendance. Vous ne connaissez rien au dossier (C'est faux, je le connais de A à Z Makhar puisque j'ai des tonnes de dossiers et des vidéos,), si vous cherchez de la pub, vous l'aurez. Je n'arrêterai pas de combattre comme vous. Que savez de l'histoire duSénégal, pour dire que la Casamance ne fait pas partie du Sénégal? Oserez-vous faire un site sur la France et y mettre un lien vers le site de Indépendantistes Corses? Je vis ici et travaille en Belgique depuis 7 ans et je suis de tres pres tout ce qui se passe dans mon pays. Je connais des personnes qui ont profité du problème de la rébellion pour se dire " réfugiés" ici en Europe afin
d'obtenir un titre de séjour. Monsieur , vous un indépendiste actif, et nous les patriotes , nous vous combattrons, comme nous combattrons vos amis vautrés dans leurs villas en Europe. Vous parlez de villages bombardés par l'armée et vous occultez le massacre des civils par les éléments incontromés du MFDC. Bien à vous et VIVE LE SENEGAL UN ET INDIVISIBLE


Pour finir un petit message personnel : en mettant à jour la liste des signataires de la pétition, j'ai vu qu'un certain DAVY RAGON de Lyon l'avait signé. Si tu es inscrit à ce bulletin, pourrais tu me contacter ? Je pense qu'on est amis d'enfance si tu a été jadis (:-) à l'école Saint-François Xavier (la Xavière) de Lyon.

Rappel : "Le journal du Pays casamançais" est sorti et disponible ici en téléchargement. Il donne une version différente du discours du gouvernement sénégalais de ces 30 dernières années. La liberté d'expression et de la presse doit subsister malgrè les ennemis de la démocratie.

Un autre document disponible sur Planete-Senegal.com en réponse aux nombreuses demandes (et après ça on va dire que je ne vous écoute pas....) : Le dossier complet de demande visa pour la France pour les citoyens Sénégalais (prix, formulaire officiel, pièces demandées, conseils etc...) : TELECHARGER au format ZIP

A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Messages des Senegaliens.

(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

MESSAGE SPECIAL de notre chère Nicole de Saint-Louis

La CELLULE ECOLE MILIEU (C.E.M.) Cheikh Touré de Guet Ndar - Saint Louis,
est à la recherche d'un truand, un escroc, un chasseur de primes, *
nommé CIRIA dit ALIA FALL
Au mois d'août 2000, un groupe de jeunes scouts belges lui avait remis deux millions de francs CFA (2.000.000CFA) ou 120.000 BEF = pour la construction d'une Salle Polyvalente au sein de
l'ÉCOLE CHEIKH TOURÉ.
Notre "bonhomme" bien reçu dans le milieu des pêcheurs avec tous les honneurs (hébergement, visites touristiques, réception chez les notables du quartier, le Maire de la ville...) a remis à la C.E.M. une tranche de cinq cents mille francs (500.000CFA) et l'autre de quatre cent quarante mille francs (440.000CFA) et a disparu avec le reste du financement, c'est-à-dire un million soixante mille de francs (1.060.000CFA).
MÉFIEZ - VOUS
MÉFIEZ - VOUS
MEFIEZ - VOUS
de ce ALIA FALL (sénégalais résidant à Bruxelles depuis une dizaine d'années) qui dirige une association fictive dénomée "LE DJOLOF" siégeant au
33 Rue de Soignies, à 1000 Bruxelles, Belgique
E-mail : ledjolof@hotmail.com et aussi falalia@hotmail.com
Tél. portable : 00.32.477841433
BBB. : 310-1063570-51
EN CAS DE DECOUVERTE VEUILLEZ CONTACTER LE :
nicooasissl@arc.sn
MERCI.....
La Cellule Ecole Milieu de Guet Ndar
Saint Louis du Senegal.
Merci de faire suivre aux relations sénégalaises, aux restaurants sénégalais de Bruxelles et autres que cela pourrait intéresser (ONG, écoles, projets quelconques sur le Sénégal, Agences de voyages, commerçants, administrations ou autres, afin de les empêcher de perdre de l'argent en faisant confiance à l'un deux!!!!! pour aider son pays!!!


Par Hervé le dimanche 14 avril 2001 - 10h58:

Bonjour,
Je suis un ancien du pays, j'ai quitté Dakar en 1981.
J'y ai un ami qui s'appelle Cheikhou Camara.
Il habitait il y a peu de temps encore, voire toujours, à coté de l'hopital Principal, près du baobab qui est au milieu de la route qui mène à la petite corniche.
Je l'ai eu au téléphone en 1998, avant la mort de son employeur, Frédéric Chignara, qui avait un magasin de moto.
Depuis, plus rien !!
J'aimerais le retrouver .
Merci de l'aide qui vous pourriez m'apporter.
Hervé BAUDERE
herve.baudere@wanadoo.fr

Par Emma le lundi 26 février 2001 - 16h23:

J'aimerai connaître tes bons plans pour partir pas cher au Sénégal, au niveau de l'avion car je ne trouve rien à moins de 3000F et j'ai moins de 25 ans et toujours étudiante. Pense à moi car je prépare un voyage pour mai. Merci

Par JBSENE le samedi 10 mars 2001 - 13h00:

Salut a tous, je m'associe aux commentaires et a la lutte pour le regroupement des conjoints, car j'en suis meme vivtime en ce moment. Ma femme est venue me rendre visite a Montpellier avec notre enfant de 2 ans, avec une visa court sejour. Depuis, je cherche le moyen de prolonger legalement sa presence a mes cotes, mais je n'y suis toujours pas arrive. L'Administration ne veut pas me faire beneficier du droit de regroupement des conjoints, sous pretexte que je suis etudiant. Si vous avez des idees, suggestions, etc, elles sont bienvenues. Courage a tous ceux et celles qui vivent des situations similaires.
JB SENE, Montpellier.

Par Emma le lundi 26 février 2001 - 16h35:

Je suis partie il y a un mois au Sénégal. Ca a été la révélation de ma vie. J'ai tout aimé, les gens, la cuisine, l'accueil, la générosité. J'ai rencontré Augustin, mon Prince charmant et je veux aller vivre là-bas pour faire ma vie avec. Je retourne le voir au mois de mai et j'aimerai trouver des contacts là-bas pour pouvoir travailler. Je suis dans le commerce. Travailler dans un hôtel ça me plairait bien.
Si vous avez des contacts ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait m'aider par n'importe quel moyen, n'hésitez pas. C'est vraiment dur de savoir que l'homme de notre vie est si loin. Les journées sont bien longues parfois.
J'attend vos témoignages et un peu d'aide si vous trouvez. Merci à tous.
Emma

Par 3 Lycéens girondins le lundi 26 février 2001 - 11h16:

Bonjour, Nous aimerions entrer en contact avec des africains francophones pour essayer de connaître un peu la vie sur ce continent(au Sénégal en particulier). On voudrait faire un site internet sur ce sujet. Pourriez vous nous indiquer des adresses internet de villages africains ou de personnes pouvant nous renseigner sur ce sujet. D'avance merci.
Guillaume, Corentin et Noël


Foncez donc vite sur le Forum pour ré-alimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 5000 internautes!
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La Météo

Venez découvrir la météo
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kédougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Cap Skirring

Mis à jour: 06:00 (heure locale) le 19 avril 2001
observé à Cap Skirring
Les températures78° F / 24° C
Index de chaleur79° F / 25° C
Humidité78%
Point de saturation21° C
VentNO à  25.5 km/h
Pression1010 hPa
Conditions météoClair
Visibilité5 Miles / 8 Kilomètres
Lever du soleil06:50 (heure locale)
Coucher du soleil3:30 (heure locale)
Lever de la lune15:24 (heure locale)
Coucher de la luneNuit sans coucher de la lune

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
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Infos diverses

=Nous en reparlons dans Planete-Senegal.com mais déjà vous pouvez aller visiter le site de cette entreprise qui enfin décentralise l'économie en allant s'installer à Thiès. Le Baobab, cette arbre si riche peut enfin être exploité industriellement grâce à ses fruits. www.baobabfruitco.com

=ATTENTION : grande soirée sénégalaise le samedi 12 mai à 20 heures
- mini-concert avec les enfants
- spectacle des élèves de Jules M'bengue
- concert avec le groupe "TERANGA" de Jules M'bengue et "DUNYAKAN" de n'faly Kouyate (djembé, sabar, kora,danseuses,...)
Lieu : salle Maalbeek, rue du cornet, 97 à 1040 Bruxelles
prix :300 francs belges (1 verre de bissap gratuit)
renseignements: m.bengue@infonie.be

=Également à Saly, pourquoi ne pas se faire un petit plaisir. Mieux qu'une résidence secondaire dans le Berry, votre beau-frère, vos enfants, amis et sœurs pourront se bagarreront pour en profiter : Il s'agit d'une case composée au rdc d'une chambre d'une sdb, et d'une cuisine, et d'une très grande mezzanine à l'étage. il y a un jardin entièrement clos, planté, arboré, avec une terrasse couverte. la maison à été entièrement rénovée, elle est vendue entièrement meublée et équipée, prête à y habiter (linge, drap, vaisselle ect etc) elle est équipée d'une alarme, et de la TV. Située au milieu d'un lotissement réputé de la station de Saly, au milieu d'un parc, jouissant de la plus belle piscine de la station, et disposant d'une piscine privée. Son prix: 350.000 ff documentation, photos, et vidéo sur demande au 06.09.23.67.02 (France) ou e.mail Cavalaire.diffusion@wanadoo.fr (photos dans la page Saly de Planete-Senegal.com)

= Résidence Tolosa : 600 balles la semaine à Saly ? Mais si c'est possible ! L'équipe sympa vous accueille d'abord sur le site http://gietolosa.free.fr . Sans contexte le meilleur-rapport qualité-prix de la zone. Et si finalement vous vous offriez un p'tit séjour sympa et pas trop cher au Sénégal ? 

Une très bonne affaire à Saly,  à 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m²), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) En 2001 : 1370FFau lieu de 1950FF la semaine  Téléphonez à Agnès au Tél : 06 16 94 01 61 ou au 01 48 32 50 32. Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr

= Yves, qui nous a envoyé de belles photos présentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison à Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site plein de bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez également lui téléphoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333.

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'Asso du jour

L'APIS:
http://perso.wanadoo.fr/a.p.i.s

APIS : Tout le monde connais le paludisme qui fait chaque année des millions de morts dans le monde. Un deuxième parasite fait des ravages au Sénégal : la Bilharziose. Des villages entier sont infesté par ce parasite qui se cache insidieusement dans l'élément qui nous est vital et qui est si rare au Sénégal : l'EAU ! l'APIS, à travers de nombreuses campagnes de dépistage et de traitement tente depuis 10 ans de faire reculer la maladie, en particulier chez les enfants les plus touchés. Au delà de l'aspect associatif, le site vous montrera ce qu'est cette parasitose à travers des documents, des explications détaillées, des photos et des comptes-rendus des missions précédentes. Un site d'information indispensable pour comprendre qu'éradiquer aujourd'hui l'intégralité des foyers de Bilharziose permettrait de se débarasser, au moins pour un certain temps de ce dangereux parasite. Visiter le site le l'APIS.

Visitez également la page "Associations" de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

La Pêche au Sénégal selon Claude Cherrier
www.chez.com/africain

La côte sénégalaise est une des plus riche du monde question poissons (en nombre et en espèces). Claude nous propose aujourd'hui de découvrir son nouveau site consacré à la pêche. De belles photos en perspective pour les nombreux amateurs de pêche. Dorades, carpes, etc... pour le plus grand plaisir des pêcheurs ... et des gourmets.

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (webmaster@planete-senegal.com) vos textes et photos qui seront transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Chorale de Casamance : Toute la force du chant Diola dans ces chorales catholiques de Casamance. Au-delà de l'aspect religieux c'est l'âme de Casamance qui ressort lorsqu'on écoute toutes ces chansons. 

Musica deo
Noël chrétien en Casamance

Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com


L'écrivain du jour

Ousmane SEMBENE : Ce Casamançais né en 1923 à ZIguinchor est surtout connu dans l'art où il excelle : le cinéma. Ce grand cinéaste est en effet l'auteur de nombreux films rentrés dans l'anthologie du cinéma sénégalais. Mais son travail de scénariste s'accompagne d'un grand travail d'écriture. Parmis ses chefs-d'oeuvres en roman figure les Bouts de bois de Dieu.

LES BOUTS DE BOIS DE DIEU : Dans un récit bouleversant et puisé aux sources d'un vécu authentique, ce livre raconte des destins croisés de femmes africaines prises dans des relations monogamiques " modernes " ou polygamiques " traditionnelles ". Intellectuelle, " évoluée " sans vraiment être heureuse de l'être, malgré de grandes illusions initiales, la Narratrice-Personnage devient la 28e épouse d'un marabout dont elle s'était d'abord prise d'amitié et qui habite un village quelque part dans le centre du Sénégal. Mariage qui ne sera rompu que par la mort de ce dernier. A travers la quête éperdue du personnage central pour retrouver une identité reconstruite, apaisée et réconciliée avec elle-même, il y a pour la première fois une réflexion lucide et sans complaisance sur le féminisme. Beaucoup de préjugés, d'opinions reçues sur la condition des femmes africaines sont bousculés, disséqués sans pitié. Dans ce chemin de sable dont l'auteur nous invite à suivre la trace, il y a une réflexion paradoxale et courageuse, sur les traditions africaines, sur la polygamie, sur la monogamie, l'aliénation, la séduction, la vie et la mort. Qu'il soit ravi où offusqué, aucun lecteur ne sort intact de cette lecture. Hamidou Dia

Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com


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bulletin 35/ avril 2001

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