Bulletin N°20 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens (vous êtes bien des sénégaliens non ?)
4- La météo du jour (aujourd'hui Matam)
5- Infos diverses (Nafi loue sa maison à Ngor, l'agenda, Africultures)
6- L'Association du Jour (Association Lille-Sénégal)
7- Le site du jour (Samba Galês et Assane Gning)


1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1- Grève des chauffeurs de taxi  à Kaolack : le transport interurbain paralysé et des blessés
2-FOCUS SUR LA COMMUNE D' OUSSOUYE : Un centre de santé sans ambulance, une pharmacie.
3- Pikine : Les eaux pluviales dictent leur loi aux chauffeurs
4-Demain les Mollahs au Sénégal (voir le débat dans le forum de Sénégalaisement.)?

1- Grève des chauffeurs de taxi  à Kaolack : le transport interurbain paralysé et des blessés
Une semaine après avoir démarré à Kaolack, la grève des chauffeurs de taxi semble s'éterniser. Mieux elle s'est généralisée en gagnant le transport interurbain paralysé à Kaolack pendant tout le week-end. On se rappelle que c'est le lundi 14 Août dernier que les chauffeurs de taxi de Kaolack ont commencé à observer une grève dite de protestation contre l'existence des vélos taxis. Une semaine après, une solution n'a pas été trouvée pour résoudre le problème malgré la médiation engagée aussi bien par les autorités que les dignitaires de la ville.
De la rencontre que les grévistes ont eue avec le gouverneur Souleymane Ly, aucune issue n'a été constatée, sinon la décision prise par le gouverneur de réunir aujourd'hui les techniciens pour se pencher sur la situation. En effet, pour le gouverneur, le problème des vélos taxis est devenu à Kaolack un véritable phénomène social, une activité qui a connu un développement vertigineux sans que, pendant tout ce temps, aucune mesure conservatoire n'ait été prise pour réglementer ou organiser. Il faudrait donc, selon M. Ly, lui laisser un peu de temps pour étudier le phénomène et maîtriser tous ces contours.
Les chauffeurs de taxis, forts de l'appui des transporteurs et des syndicats, ne veulent toujours pas entendre parler de réorganisation encore moins de réglementation. Selon Pape Sèye Niang, leur responsable, les autorités du pays n'ont qu'à choisir entre les véhicules de transport urbain et interurbain ou les vélos taxis. Cela veut dire que les grévistes ne sont pas prêts à faire la moindre concession. D'ailleurs, la ville de Kaolack a connu un week-end pas comme les autres avec l'interdiction faite aux chauffeurs de transport interurbain de traverser la ville de Kaolack.
C'est dire que pour tous les voyageurs qui depuis samedi ont quitté les régions de Ziguinchor, Kolda, Tambacounda ou les pays limitrophes pour se rendre à Dakar, le trajet s'est arrêté à Kaolack. Beaucoup de ces voyageurs ont vécu ici un calvaire, n'ayant aucune connaissance qui pourrait leur venir en aide. Abdoulaye Cissokho est de Tamba. "Dans un premier temps, les grévistes ont voulu nous faire descendre à Kaffrine. Il nous a fallu négocier avec le chauffeur pour venir jusqu'à Kahone. De là nous avons fait 7 kilomètres à pied pour rallier Kaolack. Dans cette ville, les gares routières sont toutes curieusement désertes d'où l'impossibilité de trouver un autre véhicule pour continuer le voyage", nous a déclaré M. Cissokho.
Il faut dire que beaucoup de gens en partance pour les autres régions se sont retrouvés dans la même situation à Kaolack. En tout cas, pour l'heure, aucune solution ne semble avoir été trouvée surtout après la sortie, hier, de Pape Sèye Niang qui a appelé tous les syndicats de transport à poursuivre la grève, surtout à ne laisser aucun véhicule de transport en commun passer tant que les autorités n'auront pas interdit la circulation des vélos taxis à Kaolack.
Mamadou CISSE  (Le Soleil)

2-FOCUS SUR LA COMMUNE D' OUSSOUYE : Un centre de santé sans ambulance, une pharmacie...
La commune d'Oussouye est loin d'être bien lotie sur le plan sanitaire. Avec ses six mille habitants, elle est dotée d'un centre de santé et d'une pharmacie. La seule ambulance qui était affectée à la commune n'est plus fonctionnelle. Et cette dernière ne dispose ni de commissariat de Police, ni de camp militaire. Elle doit se contenter d'un poste de commandement créé à la suite du déclenchement de la crise casamançaise. Ce chef lieu de département en l'absence de station d'essence est réduit à vendre ce liquide dans des bidons.
Ce qui frappe le visiteur qui débarque pour la première fois dans la commune d'Ousssouye c'est son état d'urbanisation. La ville ressemble plutôt à un gros village qui n'a pas encore achevé sa mutation. C'est l'impression qu'on a dès qu'on s'approche de la commune, chef-lieu de département. Aucun panneau ou enseigne lumineux ne prévient le passager non habitué des lieux qu'il est aux portes d'une ville.
Le marché de la commune qui se trouve de l'autre côté de la route bitumée grouille de monde. Commerçants, vendeurs et étaliers se disputent les clients. Le poisson frais, les légumes,l'huile de palme, font partie des produits les plus usités . Les vendeurs de friperie occupent les cantines qui se trouvent à l'entrée du marché. Au moment de notre passage un groupe de femmes s'occupe de la propreté du marché. Un tour dans la ville nous conforte dans l'idée que la commune d'Oussouye n'a pas encore réussi sa mutation. Une ville en mal d'infrastructures qui donne le sentiment que la commune qui compte environ plus de six mille habitants est oubliée par les autorités gouvernementales. Certains habitants ne cachent pas leur déception. Pour eux Oussouye n'enregistre aucun changement. "Il est resté le même Oussouye de l' indépendances à nos jours. Faites un tour dans la ville et vous verrez que je ne raconte pas des histoires. Le visage qu'offre Oussouye est indigne d'une commune", se plaint M. Sagna. La commune d'Oussouye est vieille aujourd'hui de 40 ans. Elle a été créée, selon le maire Opa Diatta, en 1960.
Un manque criard d'infrastructures : C'est un truisme que de dire que la commune d'Oussouye souffre d'un manque d'infrastructures. Dans le domaine de l'éducation, Oussouye n'a qu'un seul lycée, un collège, trois écoles primaires dont une privée et une maternelle. Le maire d'Oussouye se félicite de la qualité des enseignements dispensés dans ce lycée. "Il occupe une bonne place au niveau de la région de Ziguinchor. Il s'est classé second, l'année dernière à l'issue des examens du Baccalauréat", souligne Opa Diatta. Sur la plan de la santé Oussouye n'est pas mieux loti. La commune n'a qu'un Centre de santé qui comprend une maternité. Ses habitants et ceux des localités environnantes s'approvisionnent dans la seule pharmacie que compte la commune. Une pharmacie en case située non loin du marché, à quelques encablures de la préfecture. Il y a une petite pharmacie dans l'enceinte du Centre de santé où l'on vend certains médicaments de l'Initiative de Bamako (Ib) comme de la chloroquine, du paracétamole etc. La seule maternité de la commune où les femmes viennent subir les consultations prénatales ou accoucher , est dans un piteux état. "La toiture est en mauvais état. Les poutrelles peuvent à tout moment céder et ce serait la catastrophe", affirme Mme Emilie Faty Diatta, la responsable du Centre de Planification. Elle ignore comme ses collègues l'année de la construction de cette maternité bien qu'elle y travaille depuis 1978. Les visites prénatales sont faites à la maternité faute d'un centre de Protection maternelle et infantile (Pmi). Le Centre de santé d'Oussouye souffre d'un manque de pédiatrie. Le Centre de planification n'est pas beaucoup fréquenté. Mme Emilie Faty Sagna trouve deux explications à cela. La première est liée à l'exode des jeunes filles, la deuxième au climat d'insécurité dans la région.
La commune d'Oussouye n'a ni commissariat de Police, ni camp militaire. Il y a juste un poste de commandement installé à la suite du déclenchement de la crise casamançaise. Elle vient de bénéficier, cette année 2000, d'un Tribunal départemental. Cependant la commune a un poste de gendarmerie, une Maison d'arrêt, un service d'élevage. Mais les difficultés rencontrées par les autorités sanitaires méritent qu'on s'y attarde.
Centre de santé sans ambulance, absence de cabinet dentaire : Depuis la création du Centre de santé les infrastructures sanitaires n'ont pas été renouvelées. Si bien que la plupart d'entre elles, selon le Dr Moustapha Cissé, le médecin du district, ne sont plus adaptées. Le Centre a reçu à sa création trois véhicules dont une ambulance. Celle-ci n'est plus fonctionnelle. Elle est vieille de plus de 10 ans. "Quand nous avons une urgence nous nous adressons aux autres services de l'Etat pour avoir un véhicule. Parfois même les particuliers nous prêtent leur voiture pour évacuer un malade à Ziguinchor", souligne le médecin. La 4x4, véhicule de liaison, est transformée en ambulance. Seulement les conditions d'évacuation des patients n'est pas des meilleures puisque le malade est souvent en mauvaise posture. Le centre de santé n'a pas non plus de cabinet dentaire. Pourtant la commune de Vorey, en France, a offert deux fauteuils dentaires. Il ne manque qu'un dentiste. Pour Dr Moustapha Cissé, à défaut d'un dentiste, les autorités sanitaires peuvent leur envoyer un technicien supérieur. En attendant l'ouverture de ce cabinet dentaire les populations de la commune et des villages environnants sont donc contraints de se rendre à l'hôpital régional de Ziguinchor.
Dans ce département d'Oussouye les malades se déplacent souvent à pied ou dans le meilleur des cas, à vélo pour se rendre vers les Centres ou cases de santé.
En cette période hivernale c'est la paludisme est très fréquent, surtout le neuropaludisme. Selon Dr Moustapha Cissé, le Pr Brasseur, un médecin français, a fait des études dans la localité de Moulomp sur le paludisme. Ses études ont révélé une résistance à 60% in vitro à la chloroquine.La difficulté rencontrée par les autorités médicales d'Oussouye est liée à l'inaccessibilité de certaines zones. C'est le cas par exemple des îles Kachouane, Winday, Sifoka etc. En cas d'urgence par exemple l'ambulance ne peut évacuer les malades à cause des difficultés d'accès. Le médecin de district a demandé, dans le plan d'opération de 1998, aux autorités ministérielles la réhabilitation des postes de santé de Kabrousse, de Djimbéring, de Cagnoute, de Diakène Wolof etc. En plus de la réhabilitation, il y a le manque de personnel. Les postes de santé de Kagnout, Diakène Wolof, de Youtou etc n'ont pas d'infirmiers. Les femmes de ces localités sont donc obligées, pendant la campagne de vaccination, de venir jusqu'au pont de Niambalang où une équipe médicale les attend.
En effet, au-delà de la difficulté d'accès dans certaines localités, il y a l'insécurité qui a contraint de nombreuses populations à vider leur village. C'est aujourd'hui le cas de la communauté rurale de Santhiaba Manjacque qui comprend les villages de Djirack, d'Efock etc.
On vend de l'essence dans des bidons : ce qui est frappant et accrédite la thèse selon laquelle la commune d'Oussouye est la plus pauvre du Sénégal, c'est l'absence de stations d'essence. Les chauffeurs de car, de taxi ou les rares particuliers se ravitaillent à l'aide de bidon. "Il existait une station Total ici à Oussouye. Le gérant a préféré fermer boutique parce que ça ne faisait pas son affaire", souligne le maire Opa Diatta. A défaut de station d'essence des particuliers vont à Ziguinchor s'en procurer pour ensuite la revendre aux clients.
On comprend que dans une commune qui manque jusqu'à la station d'essence qu'il ne puisse pas y avoir des emplois pour les jeunes. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'obtention d'un emploi devient le rêve de milliers de jeunes qui rêvent de fonder un jour un foyer. C'est parce que l'horizon est bouché que ces jeunes n'ont d'autres solutions que d'emprunter le chemin de l'exil. La réponse du maire Opa Diatta nous a quelque peu surpris lorsque nous lui avons demandé si la commune à une politique de création d'emploi des jeunes. Pour lui, l'Etat ayant montrant ses limites en la matière, il ne voit pas comment sa commune peut en créer. Comme pour démontrer les efforts consentis par sa commune, Opa Diatta a parlé avec fierté des 6 agents qu'emploie sa structure. Leur salaire, selon lui, varie entre 60 et 80. 000 Fcfa. L'Agétip qui s'occupe de la propreté de ville a engagé des volontaires (5 garçons et 5 filles). Les hommes s'occupent pendant cette période hivernale de curage des caniveaux,et les femmes de la propreté de la ville. La mairie contribue pour 10% de la masse salariale versée à ces volontaires. Ces derniers sont aussi payés en nature (riz, lait ect). Avec les 10 bagues d'ordures et le seul tracteur, la mairie, selon Opa Diatta, a réglé la question de la propreté dans la commune. Les habitudes des diolas authentiques en sont pour quelque chose. "Le Oussouye traditionnel conserve ses ordures pour la jachère dans les champs. Certains vont même jusqu'à acheter les ordures pour enrichir les sols", explique l'édile.
Les populations interdites de payer l'impôt : La commune attend toujours le fonds de concours pour l'année en cours. Un fonds qui s'élève à 4,9 millions de Fcfa. La mairie est donc obligée de rouler sur fonds propres ce qui constitue un sérieux handicap. La recette annuelle de la commune s'élève à 14 millions de Fcfa. Ces recettes sont tirées, entre autres, du marché. Pour augmenter ces recettes la mairie demande à l'Etat de lui construire des souks. Les seuls qui existent appartiennent à des particuliers.
Mais le manque à gagner que la mairie ressent le plus est le refus des populations des payer l'impôt MF4. "Cet impôt ne se paie plus depuis le déclenchement de la crise casamançaise. Les rebelles avaient donné l'ordre aux populations de ne pas s'acquitter de leur impôt", souligne Opa Diatta. La mairie qui ne peut nullement les contraindre a cependant un moyen de les dissuader. "Lorsqu'un père de famille vient chercher les papiers de son enfant pour l'obtention par exemple d'une bourse, je lui fais comprendre que ce n'est pas possible. Nous avons un problème d'imprimés parce que les gens ne s'acquittent pas de leur impôt. Etant mis devant le fait accompli , il est donc contraint de payer l'impôt pour permettre à son enfant d'avoir la pièce sollicitée"; fait remarquer le maire.
La mystique pour lutter contre la rébellion : Le département d'Oussouye est réputé dangereux du fait des exactions souvent commises par des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de casamance (Mfdc). La ville d'Oussouye semble être épargnée par les attaques des rebelles. Selon Opa Diatta les raisons sont à chercher dans la mystique. "Pour attaquer Oussouye la nuit, il faut se lever de bonne heure. Les rebelles l'ont tenté un jour sans succès. Ils se sont arrêtés à la porte de la ville. Ils se sont bagarrés entre eux avant de s'enfuir. C'est le côté mystique", explique le maire de la commune.
Il se raconte aussi que les rebelles ont une fois posé des mines que les enfants ont ramassées. Ces engins n'ont pas explosé bien que les enfants jouaient avec.
Bacary Domingo MANE (Le Soleil)

3- Pikine : Les eaux pluviales dictent leur loi aux chauffeurs
Pikine, croisement route des Niayes Tally Icotaf. Le lieu est plus connu sous l'appellation de "Texaco", du nom d'une station d'essence. Des "cars rapides" aux "Ndiaga Ndiaye" en passant par les voitures particulières, un embouteillage monstre donne du fil à retordre aux automobilistes. "La cause de cet embouteillage est à chercher dans l'indiscipline des chauffeurs", lâche un client d'un car rapide tout en sueur. "L'indiscipline des chauffeurs" serait un épiphénomène. Car, en réalité, des eaux pluviales stagnant sur la route des Niayes, sur plus d'une centaine de mètres du tronçon compris entre Tally Boubess et Icotaf, obligent les passagers et chauffeurs à emprunter des circuits détournés. Qu'ils viennent de Thiaroye, ou veuillent s'y rendre, ou de Tally Boumack, l'avenue Icotaf et ses ruelles contiguës se révèlent indispensables pour continuer la route.
Quelques garçonnets jouent au football devant les flaques d'eau, d'autres pédalent leurs vélos. Une odeur nauséabonde se dégage des eaux. Depuis les premières pluies, c'est une mare puante qui s'impose aux riverains et aux voyageurs. Les rares véhicules qui osent braver cette barrière dressée par l'eau entre Tally Icotaf et Boubess sur la route des Niayes tombent en panne au milieu de la mare. Ils s'embourbent dans l'épaisse couche gluante ou, tout simplement, la mécanique lâche. Pourtant, l'endroit, souvent défoncé, a été retapé au béton ces dernières années. Mais les eaux de pluies l'envahissent car il constitue une cuvette de Tally Icotaf et Boubess.
A quelques mètres de ce lieu interdit à la circulation, une autre flaque d'eau devant le marché Sandika pollue les environs. Là, les vendeurs de fruits étalent diverses marchandises juste à la limite des eaux. Jetant du coup la suspicion sur la "consommabilité" des fruits divers. Et, pourtant, les femmes détaillantes continuent de s'approvisionner dans ce célèbre marché de fruits. Comme si de rien n'était.
Ainsi, ces flaques d'eau ne posent de désagréments qu'aux seuls riverains. Les automobilistes sont les principaux usagers de cet axe à en pâtir. La situation leur est rendue plus difficile par le fait que des jeunes du Réseau des organisations populaires (RESOPOP), dans le souci d'épargner les populations de la Cité Pépinière les affres du déguerpissement, tentent d'arrêter, par la mise en place de sacs ensablés, le ruissellement des eaux sur trois ruelles sur Tally Boubess, situées à un niveau plus élevé. Dans d'autres rues, ce sont les habitants eux-mêmes qui ont pris le soin de barrer la route aux automobilistes. "Nous avons mis ces gravats et pierres pour décourager les chauffeurs afin de prévenir les accidents. Nous sommes en période de vacances et nous ne pouvons surveiller continuellement les enfants qui jouent, la plupart du temps, dans les rues. Les chauffeurs roulent à grande vitesse dans les rues", se justifie un habitant.
L'avenue El Hadj Malick Sy, ex-Icotaf, devenue voie obligée, a la cadence lente. Le rythme de passage des voitures se fait au pas de caméléon. Il devient même difficile de traverser cette avenue. Aux heures de pointe, l'embouteillage s'étale pratiquement sur tout le long de l'avenue.
De gros porteurs, transportant des marchandises pour le marché Sandika, font également partie du décor. Sur les trottoirs ou légèrement sur la chaussée, avec des immatriculations guinéenne, gambienne et sénégalaise, ces camions contribuent à la densification du flux. Sans oublier les arrêts impromptus des cars "rapides" et "Ndiaga Ndiaye" à la recherche d'éventuels clients, dictant du coup leur loi aux autres chauffeurs.
Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

4-Demain les Mollahs au Sénégal (voir le débat dans le forum de Sénégalaisement.)?
Article de Sud Quotidien.
Marche contre la télévision : Jamra a lapidé les images "obscènes"
" RTS, tu démolis ta société ". C'est un des cris d'alarme que voulaient faire entendre les membres de l'Ong Jamra samedi dernier lors d'une marche à travers les rues du centre-ville. Le slogan est repris sur des pancartes et banderoles que brandissent les manifestants contre "la diffusion d'images obscènes à la télévision".
Il est 10 heures mais c'est encore le calme plat. Manifestants et policiers se regardent en chiens de faïence. Des femmes voilées placées derrière un kiosque de PMU des Chèques Postaux se lancent dans une discussion passionnée sur l'état de dégradation des mœurs dans le pays.
11 heures. C'est le branle bas. Une procession de cars "Ndiaga Ndiaye" (cars populaires de transport en commun) débouche de l'avenue Peytavin. La foule est en liesse. De partout fuse le même cri, "Al Ahou Akbar" (Dieu est grand). Sur des banderoles on peut lire : " la femme comme objet de plaisir, non ! " Le même écho dans les propos de Latif Guèye, le président de Jamra : " Nous luttons contre la diffusion de certaines scènes osées à la télévision à des heures de grande écoute. Nous avons le droit de ne pas être agressés dans nos maisons ", nous confie-t-il. Et bien évidemment, cela ne représente qu'une des préoccupations des manifestants qui voient dans certaines émissions telles que "Harmattan", "Oscars des vacances" et la diffusion des concours de beauté (Miss Sénégal et Diongoma), des "facteurs de perversion et de dégradation de mœurs".
Les plus jeunes manifestants n'hésitent pas à accuser l'animateur Aziz Samb en brandissant des pancartes sur lesquelles est inscrit : "Aziz Samb tu es dangereux !" Latif Guèye, lui, précise que c'est une marche populaire et ces jeunes ont le droit de désigner leur coupable. "Quant à moi je n'attaque personne, je lutte contre des phénomènes globaux ".
Un avis que ne partage pas Chérif Soumaré, agent municipal, qui réagit en tant que spectateur de la scène. "Sincèrement les problèmes d'intégrisme, on n'en a pas besoin au Sénégal. Voyez les cas du Nigeria et de la Côte d'Ivoire qui sont minés par des problèmes religieux et ethniques ". Les autres remarques que nous avons recueillies ne sont pas également tendres envers les manifestants. Ahmet Diallo, lui, est venu vers l'équipe de reportage de la Télévision nationale pour donner son point de vue : "On ne peut pas accuser la RTS. Les gens ont la liberté de voir ce qu'ils veulent. S'ils ne sont pas satisfaits de ces images, ils n'ont qu'à fermer les yeux. Le gouvernement de l'alternance doit s'occuper des grands projets de développement. En plus, ce genre de manifestation ne représente, en définitive, qu'un fonds de commerce pour certains activistes".
Mais Latif Guèye, lui, ne l'entend pas de cette oreille et revient à la charge en demandant aux autorités de supprimer les chaînes de télévision RTL9 et Canal Plus Horizons, mais aussi de surveiller les plages qui sont "des lieux de débauche". Il précise qu'il est soutenu dans son combat par les onze associations du Collectif de l'association Islamique, du Raddho, de partis politiques… Cependant, il n'a pas voulu se prononcer sur l'absence du ministre de la Culture et de la Communication qui devait le recevoir à l'issue de la marche.
"Lutter contre la pornographie, la dégradation de l'image de la femme, les émissions débiles", tels sont les objectifs de Mamadou Ndiaye, membre d'une association Islamique. "Je soutiens Latif Guèye, parce qu'il se bat pour une noble cause ". Des propos approuvés par Serigne Diakhaté, un passant : " Ils ont le droit de manifester leur mécontentement, c'est une question de santé morale pour nos enfants ". Coïncidence hilarante : tandis que les manifestants battent le macadam, des vendeurs de journaux déambulent tranquillement sur l'avenue Peytavin en leur proposant un quotidien qui affiche à sa "Une" une photo prise dans une boîte de nuit et montrant des jeunes femmes dans des positions plus que suggestives. A quand la prochaine croisade ?
Mariama SYLLA (stagiaire)

Le même article paru dans le Soleil
"Images obscènes"... La télévision sénégalaise est-elle devenue un instrument satanique de perversion et de corruption des moeurs? L'organisation non gouvernementale (Ong) islamique "Jamra" n'est pas loin de le penser puisqu'elle avait appelé, ce week-end, ses membres et sympathisants à manifester pour dénoncer les "images obscènes" qui, selon elle, envahissent l'écran de notre chère télé. Et pour mieux se faire comprendre, le responsable moral de "Jamra", Abdoulatif Guèye, s'est fait inviter samedi 19 août sur les ondes de "Walfadjri Fm" pour expliciter, pendant une heure d'horloge, ses revendications. "Jamra" pose un débat légitime mais son discours a des contours si élastiques qu'on a du mal à adhérer à tout son argumentaire. Il faut d'abord recentrer le débat. A moins d'être un anarchiste indécrottable et un libertaire indéboulonnable, il est difficile de ne pas être d'accord avec "Jamra" sur la nécessité de "nettoyer" les films programmés au niveau de la télévision publique sénégalaise. Pour peu qu'on connaisse les réalités culturelles, sociologiques et religieuses du pays, on peut deviner que la majorité des Sénégalais adhèrent à la revendication de "Jamra" de voir les films programmés par la Rts expurgés de leurs scènes de nudité, d'amour et de violence gratuite. Des scènes qui très souvent heurtent les sensibilités quand on sait que dans les familles sénégalaises, il n'est pas rare de voir au moins quatre générations se retrouver dans le salon pour suivre les programmes de la télé : les grands parents, les parents, les enfants, les petits enfants... A l'instar de ce qui se fait au Maroc ou en Algérie, pourquoi ne pas alors "nettoyer" les films qui passent à la télévision, pour les rendre consommables sans dommage au niveau des familles, sans pour autant porter atteinte à la qualité artistique des productions incriminées, ni tomber dans une pudibonderie fade. Dans ce cadre, la proposition de Abdoulatif Guèye d'instituer une "Commission de visionnage" des dits films, comprenant des membres représentatifs des différents segments de la société, semble pertinente. Mais attention : "Jamra" s'en prend à la télé sénégalaise en oubliant que la plupart des films "osés" qu'on peut regarder aujourd'hui sont programmés par Tv5, Cfi et, surtout, Rtl9. C'est dire que la Rts a beau "corriger" ses films, tous les Sénégalais disposant d'antennes Mmds, pourront toujours accéder à ces fameuses images "immorales" sans difficulté. A l'heure d'Internet et de la parabole, "Jamra" mènerait-elle alors un combat d'arrière garde? Non, car même dans les pays développés, les télévisions de service public ou non cryptées, sont, en la matière, soumises à des conditions draconiennes pour notamment préserver les enfants : pas de porno crue, obligation d'afficher un signal pour alerter les parents qui ont alors tout loisir de "zapper" ou d'inciter les enfants à faire dodo quand des films osés sont au menu, etc... Ces restrictions n'épargnent que les chaînes à péage. Difficile par exemple de reprocher à Canal + et incidemment à Canal Horizons, de servir des films osés à ses abonnés. Là où le discours de "Jamra" reste cependant flou, c'est quand dans la foulée de sa dénonciation des images obscènes, elle s'en prend à l'organisation des concours de Miss, à l'émission récréative "Oscar des Vacances", à la diffusion de certaines séries qui selon Latif Guèye incitent au dévergondage : "Marimar", "Berverly Hills", "Dallas"... Et pour ne rien laisser au hasard, Latif Guèye va jusqu'à suggérer d'arrêter les activités de Tourisme qui selon lui, sont source de toutes sortes de déviances :"l'homosexualité, la pédophilie, la zoophilie..." "On dit que le tourisme a rapporté au Sénégal 170 milliards de recettes. Mais il a aussi rapporté 170 milliards de déviances", déclare ainsi avec assurance Abdoulatif Guèye sur les ondes de "Wal Fadjri Fm". Comme on le voit, le président de "Jamra" mène un combat qui dépasse le simple enjeu de préserver une certaine morale dans l'audiovisuel public sénégalais. D'où, toute l'ambiguïté de sa démarche... Ousmane NIANG


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3511 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
CA Y EST ! Les malchanceux  qui avaient vu leurs cours de Wolof interrompus ont pu recevoir la nouvelle mouture avec les nouvelles fonctions. Néanmoins j'aimerais dire que certains m'ont beaucoup déçu. Ils cliquent sur le lien "Désinscrivez-vous" marqué NOIR SUR BLANC pour m'envoyer un mail pour me dire ensuite que c'est une erreur. Je m'en sortirais jamais :-) !!! Vous verrez au fur et à mesure que les nouveautés sont nombreuses dans le cours comme pour le site Senegalaisement !!!
Concernant les articles de ce bulletin, un débat est engagé  sur l'intégrisme en progression au Sénégal. Est-ce vraiment dangereux. Comment le ressentent les Sénégalais musulmans ? Les chrétiens ? Quel est l'avenir de ces mouvements fondamentalistes ? Quelle est la cause de cette révolte ? Pour donner votre avis, poser vos questions, aller dans le forum de Planete-Senegal.com à la rubrique "Questions et échanges sur la société et l'économie".
Concernant les vélos-taxis de Kaolack, la situation montre bien les symptômes de la crise. Des jeunes débrouillards, voir même des gosses ont trouvé l'idée de gagner un vrai salaire en développant une activité jusque là inconnue : le vélo-taxi. Dans le contexte d'un Kaolack pollué est débordant d'automobile la situation devenait intolérable. Pourtant l'initiative est salutaire. L'investissement d'un vélo est à la portée de tout le monde et devant le chômage omniprésent l'idée est ingénieuse. De plus les taxis traditionnels sont de plus en plus chers à cause notamment de l'augmantation du prix du carburant. Les plus démunis ont avec le vélo-taxi la possibilité de se déplacer en ville à moindre coût. Précisons tout de même sans vouloir entrer dans la polémique que la plupart des taxis n'appartiennent pas à leur chauffeur mais à des Marabouts. Qui est donc le plus gêné ? Je salue personnellement le courage et la force de travail de ces gosses qui ramène quotiennement à la maison de quoi mieux manger et s'acheter ces petits plus qui rendent la vie agréable.

A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer à webmaster@planete-senegal.com (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian (hé au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)


3) Les messages des senegaliens
(disponible également sur le nouveau forum de

planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

Par Dominique le lundi 21 août 2000 - 16h51:

Je suis présidente d'une association humanitaire Téria Interbnationale. L'an prochain j'envisage de partir 2 mois (juillet, aôut) pour construire des bâtiments. Ton aide serait bienvenue. N'aie crainte il y aurait de la place pour le tourisme , je connais maintenant pas mal le Sénégal, dispose de la voiture, du chauffeur guide en même temps, c'est un ami très fidèle, et ce ne sera pas le 4 étoiles mais le logement parmi la population. Si celà te dis bienvenue, je peux t'envoyer les projets.

Par Véro3106 le dimanche 20 août 2000 - 12h01:

Salut Fred,
Je ne voudrais pas te décourager mais ça risque d'être presque impossible pour qu'elle puisse obtenir un visa : le consulat de France à Dakar est extrèmement sévère. Pour que ça ait une chance de marcher en visa touristique, il faut qu'elle travaille (au Sénégal) et que les papiers qu'elle produira prouvent qu'elle rentrera... Il faut aussi qu'elle présente des chèques de voyage pour une valeur de 100FRF par jour de séjour prévu. Il faudra aussi que tu lui envoies une attestation d'accueil que te délivrera la mairie de ton domicile : pour ça contacte ta mairie car les papiers demandés peuvent varier suivant les communes. sache enfin que si le Consulat refuse le visa, on ne lui dira pas pourquoi : le refus de visa fait partie des rares actes administratifs qui n'ont pas à être motivés.
Pour ma part, je vais bientôt me marier avec un sénégalais et il n'a jamais pu avoir de visa touristique pour venir me voir malgré des kilos de papiers et justificatifs en tout genre...
Je sais que c'est injuste mais c'est ainsi : nous, Français, on peut aller sans problèmes au Sénégal mais la réciproque n'est pas vraie.
Bon courage et à +
Véro

Par Dominique le lundi 21 août 2000 - 16h41:

Je confirme ce que dit Véro. J'ai voulu déposer un visa pour un Sénégalais, tous les papiers y étaient, en plus je suis présidente d'une asso humanitaire Téria Internationale, dont il est membre actif, il devait venir pour l'assemblée générale et formation au sein de l'asso. Rien n'y a fait, les statuts ont été fournis, les références (consul du sénégal à Lille, Maire de Rufisque etc) jointes, négatif. Il n'a pas d'emploi actuellement donc impossible de passer le barrage : celà m'a été signifié par l'ambassadeur du Sénégal en personne que je viens de rencontrer à Dakar ces jours-ci. Bon courage quand même, moi je ne désespère pas. Inch'Allah !

Par Jean-Jacques le samedi 19 août 2000 - 08h27:

A Kédougou, je suis allé en mai 2000 au campement N'diao après avoir pris les recommandations d'autres voyageurs amoureux du Sénégal.
Je le trouve bien, accueil, cuisine et prix sympas. Tenu par des sénégalais il est aussi bien fréquenté par des touristes que par des sénégalais. Je l'ai trouvé agréable et j'y passerai encore une fois en Novembre après un tour dans le Niokolo !

Par Saliou le vendredi 18 août 2000 - 13h52:

Tout le monde sait que les Marabouts des différentes confréries ont un certain pouvoir (y compris politique) au Sénégal. Trouvez vous celà dangereux ou souhaitable ?

Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La Météo :
Aujourd'hui Matam

Mis à jour: 19:00 h GMT le 21 août 2000
observé à Matam, Sénégal

Les températures 87° F / 31° C
Index de chaleur 96° F / 35° C
Humidité 66%
Point de saturation 76° F / 24° C
Vent Calme Pression 29.89 pouce / 1012 hPa
Conditions météo Partiellement nuageux
Visibilité 6 Miles / 10 Kilomètres
Lever du soleil 06:39 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:13 PM (GMT)
Lever de la lune 11:48 PM (GMT)
Coucher de la lune 11:49 AM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

-Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meublée de Ngor aux visiteurs en séjour au Sénégal. Située à 50 mètres de la plage de Ngor et à 250mètres de la plage des Almadies, la maison est située en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arborée et fleuri est idéal pour le bronzing ou les dîner au frais le soir. Idéal pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre dès aujourd'hui ! Il y a deux chambres meublées (+ une non meublée), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est intéressant pour une maison meublée à Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le ménage et le nettoyage du linge est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb à domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agréables.  Les personnes intéressées peuvent téléphoner à Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'à 23heures le soir.

-Allez voir d'urgence le Calendrier de Sénégalaisement.com. Cette semaine plein de choses à savoir sur le Sénégal : Des films au Cinéma à Paris, des programmes et des concerts à la télé et en Province,   des fêtes au Sénégal.

-Olivier nous avait présenté dans le site du jour d'un précédent bulletin son site sur l'histoire et la politique de l'Afrique et du Sénégal. Il nous informe aujourd'hui du changement d'adresse de ses pages très intéressantes. Désormais vous pourrez consulter le site à l'adresse suivante : http://www.afriquepluriel.ch

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour :
Partenariat Lille Saint-Louis du Sénégal

Une association de développement...
http://www.fraternet.org/partenariatlsl/index2.html

Le Partenariat Lille-Saint Louis du Sénégal est une Association agissant essentiellement dans le cadre de la Coopération Décentralisée entre d'une part, Lille et la Région Nord-Pas de Calais et le Département du Nord et d'autre part, Saint-Louis et sa Région.

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour : deux sites culturels aujourd'hui !
Samba Galês
http://www.samba.cardiff.mcmail.com/samba.htm

Une simple home-page sur le groupe Samba Gales, en Anglais hélas. Ce groupe s'inspire des Sabars Sénégalais. Vous pourrez écouter des extraits en .wav et en RealAudio. Voici deux extraits que vous pouvez écouter à partir d'ici pour vous faire une idée.
Morceau 1 extrait du CD (RealAudio)
Morceau 4, extrait N°1 (RealAudio)


Assane Gning
Artiste autodidacte, peintre et illustrateur
http://www.isea.qc.ca/africa/dakar/bio/Assane_fr.html

A Dakar, en 1979, il fonde un atelier de décoration de véhicules de transport, à la gare routière de Colobane, un atelier de formation fréquenté encore aujourd'hui par des enfants de 8 à 12 ans. Ses oeuvres ont été présentées au Sénégal comme à l'étranger (France, Espagne, Italie, Belgique) et, depuis 1990, il participe régulièrement à Dak'art, la Biennale des Arts contemporains africains. Vous pourrez découvrir sur ce site le projet "Petit Pagne" auquel il a participé.

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


 

www.planete-senegal.com
bulletin 20 / août 2000


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