Bulletin N°26 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens (vous êtes bien des sénégaliens non ?)
4- La météo du jour (aujourd'hui Kolda)
5- Infos diverses (Maison à louer,Nouvelle asso et fêtes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (Camp Coope)
7- Le site du jour (Portrait d'Ousmane SOW)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Africando)
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Ken BUGUL)


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1-Hausse des prix des transports Une commission se penche sur le décret
2-Saint-Louis Concertation sur la pêche artisanale
3- Les séries "bidons" à la télévision nationale
4- Vous avez dit "traduire" ?
5-Redéploiement des élèves de 52 établissements scolaires de Casamance: les réponses du Ministre

1-Hausse des prix des transports Une commission se penche sur le décret
L'augmentation des prix des hydro-carbures aura certainement des repercussions sur le prix des transport urbain et interurbain dans notre pays. Après une concertation avec les représentants des transporteurs, un comité interministériel composé du Ministère de l'Economie et des Finances, du Ministère du Commerce et de celui de l'Equipement et des Transports s'est réuni hier après-midi pour mettre en place une commission. Cette commission aura pour tâche, selon les précisions de El Hadj Mailick Gakou, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Equipement et des Transports, de "finaliser aujourd'hui, mercredi, un projet de décret à soumettre aux autorités de la République." Entouré des Directeurs de Cabinet du Ministre de l'Economie et des Finances et de Finances, et de celui du Commerce, El Hadj Malick Gakou, a confirmé l'irreversibilité de la la hausse des prix des transports urbain et interurbain. "Mais, elle se fera sans pour hautant léser les intérêts des transporteurs, ni des citoyens" a rassuré le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Equipement et des Transports. Il a reconnu la lourde respononsabilité des gouvernants en décidant de mettre en route un nouveau décret permettant une hausse officielle des prix des transports au Sénégal. En effet, il faut souliger que celui en vigueur date de 1994. "Les intérêts des citoyens et des travailleurs, sont à tenir en compte, dans l'éléboration de ces nouveaux prix des transports. Les nouvelles tarifications seront éventuellement fixées par les autorités en fonction des fourchettes proposées après les discussions cordiales tenues avec les transporteurs." a encore ajouté M. Gakou, entouré des techniciens des trois Ministères réunis. D'une éventuelle hausse de prix unilatérale de certains transporteurs isolés, le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Équipement et des Transports répond que seules les décisions de l'Etat devront fixer les nouveaux tarifs.
Omar DIOUF

2-Saint-Louis Concertation sur la pêche artisanale
Autorités administratives, professionnels de la pêche, chercheurs, représentants des collectivités locales, de la société civile, se pencheront les 27 et 28 septembre prochains sur les problèmes de la pêche artisanale. Ces journées de réflexion qui auront, pour cadre, la chambre de commerce seront présidées, par le ministre de la Pêche, Oumar Sarr, en présence du Gouverneur Cheikhou Cissé. Elles seront organisées par l'association des jeunes pêcheurs de Saint-Louis avec l'appui de l'Agence régionale de Développement, de l'Agence de Développement communal, du Partenariat "Lille/Saint-Louis", du ministère de la Pêche, du Bureau d'appui a la Coopération canadienne. Pour Grégory, le blanc du Partenariat Lille/Saint-Louis, cette concertation est nécessaire, "car non seulement la pêche maritime occupe une place prépondérante dans l'économie nationale, mais les populations de la Langue de Barbarie contribuent, pour une large part, au développement de la pêche artisanale au Sénégal. De profondes mutations touchent le secteur de la pêche maritime et suscitent des interrogations quant à la relance durable des activités de pêche". Quelles sont les dispositions naturelles de Saint-Louis et sa région ? Existe-t-il des moyens destinés à financer les équipements de production des produits halieutique ? Quelles solutions pour remédier aux contraintes nées des problèmes frontaliers ? Comment faire profiter les professionnels de la pêche, des possibilités offertes par l'aménagement de nouveaux sites de débarquement à Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie, ainsi que l'internationalisation de l'aéroport de Bango en vue de la promotion des exportations ? Quelles sont les contraintes majeures qui pèsent sur le développement de la pêche ? Quelle doit être la contribution des collectivités locales pour la mise en place des conditions favorables aux investissements et à la relance du secteur de la pêche, de manière générale ? De tels questionnements, soutient le président de l'Association des jeunes pêcheurs Ahmadou Diagne Ndiaye, s'inscrivent dans la réflexion que mène le ministre de la pêche dans le cadre de son nouveau "Plan d'action". C'est pourquoi en collaboration avec le Partenariat Lille/Saint-Louis, nous travaillons pour soumettre ces interrogations aux participants de ces journées de concertation".
Mb. DIAGNE

3- Les séries "bidons" à la télévision nationale
Serigne Mor Mbaye psychologue-clinicien, joint par téléphone depuis Ziguinchor où il se trouvait, a bien voulu nous parler des incidences que peuvent avoir les séries télévisées sur la population sénégalaise. De son avis d'observateur de la société, la télévision doit changer de fusil d'épaule pour un enrichissement de son programme qu'il qualifie de… "mauvais Coca Cola". "La population sénégalaise ne se rend pas compte que ces images envahissent leurs imaginaires et les handicapent. Ils deviennent accros et n'ont plus la distance qu'il faut pour maîtriser leurs états émotionnels. La preuve de ce que j'avance se trouve dans le fait que l'on s'est rendu compte que les Sénégalais, surtout les femmes, copient l'habillement avec l'exemple des robes ou chaussures " Marimar " ou des héroïnes de ces séries. C'est là que ça devient grave car la qualité de ces séries est médiocre, pour ne pas dire que ce sont des " navets ", explique-t-il. Selon lui, sans s'en rendre compte nos populations copient ces sous-cultures qui ne reflètent même pas la vraie culture de ces pays (Mexique, Brésil…) qui est belle et chargée d'histoire. Le danger réside dans le fait que dans certaines familles les discussions, le mode de vie, tout tourne autour de ces séries. Pour ma part je trouve la télévision tellement médiocre, même du point de vue de la présentation du journal, et en plus je vais profiter de l'occasion pour lancer un SOS pour les enfants car je pense qu'ils sont les plus lésés. Il n'y a pas de programmes pour les enfants à la télévision, c'est pourquoi les gamins sont devenus maintenant des adultes. Ce n'est pas normal. Ils doivent avoir la part belle, car ils sont les plus exposés aux dangers. Mais ce ne sont pas des émissions comme, par exemple, " La télé est à nous ", où les enfants se mettent dans la peau d'adulte, qu'ils auront des programmes sains et spécifiques à leur âge. Je crois que la télévision gagnerait à faire de bonnes productions nationales, par exemple le dernier téléfilm de Malick Ndiaye Fara Tial Tial qui a reçu un bon accueil. Et puis, la Rts ne doit pas oublier qu'elle émet désormais sur le satellite. Des milliers de Sénégalais, nostalgiques, regardent la télévision et ce n'est pas une série comme Luz Clarita qui les intéressera", estime le psychologue-clinicien. Et puis, pour lui, la production nationale ne doit pas être dominée par une seule "ethnie rouleau compresseur islamo-wolof". "Le plus important c'est de retrouver dans cette production nationale toutes les composantes de la société sénégalaise c'est-à-dire notre culture qui est avant tout métissée", nous a déclaré Serigne Mor Mbaye.

4- Vous avez dit "traduire" ?
Soit la phrase suivante : "Mon ventre court", facilement reconnaissable par ceux qui comprennent à la fois le français et le wolof. Est-ce que cette phrase a un sens en français ? Si vous êtes indulgent, vous pouvez dire " oui ", dans la mesure où elle est grammaticalement bien construite. Vous apprécierez aussi la métaphore si vous avez le sens poétique. Si vous savez qu'en français, on peut dire dans le langage familier "j'ai la courante", vous pouvez laisser passer cette phrase. Si vous êtes un peu plus regardant, vous pouvez considérer que " mon ventre court " traduit littéralement ce qu'un Français dirait en utilisant cette autre phrase-ci : "j'ai la diarrhée". L'exemple, plus haut cité, montre que traduire n'est pas toujours un exercice de tout repos. En effet, la langue est un élément d'une culture. Les langues découpent le réel et le mettent en perspective. Or, tous les peuples ne perçoivent pas le réel (temps, espace, etc.) de la même façon et ne l'expriment pas selon les mêmes modalités. Traduire, c'est vivre entre plusieurs mondes voisins, concomitants et différents, en faisant en sorte qu'il y ait entre eux le maximum de points de convergence possibles. II se trouve que ce n'est pas toujours le cas. Voltaire disait que pour bien traduire du latin au français, il fallait bien connaître le latin, mais qu'il fallait ensuite l'oublier. Oublier la langue de départ peut amener le traducteur à être infidèle. Comment être fidèle à deux langues qui n'ont ni la même morphologie, ni la même syntaxe, ni le même arrière-plan socio-culturel ? Là réside une des difficultés de la traduction. Les Italiens ont bien perçu la difficulté, qui assimilent le traducteur à un traître ("traduttore tradittore" : le traducteur est un traître). Le bon traducteur est fidèle lorsqu'il le faut et traître lorsque les circonstances l'exigent. Traduire, c'est suivre à la trace un texte. Mais il arrive qu'en procédant ainsi, on débouche sur une impasse. Là, il convient d'inventer des solutions. Dans son introduction à "La nouvelle poésie négro-africaine et malgache de langue française" de Senghor, Jean Paul Sartre observe que le génie des langues correspond à la partie la plus intraduisible de celles-ci. Pour le bon traducteur, rien n'est intraduisible. Traduire suppose du métier, une attention particulière à l'esprit, à la lettre d'un texte. La sensibilité est très utile aussi car devant certains écueils, il faut avoir recours à l'imagination. II est évident qu'on ne peut traduire que ce qu'on a bien compris, intériorisé et qu'on s'est en quelque sorte approprié. Les structures morphologiques, grammaticales n'étant pas identiques ni superposables d'une langue à une autre, le traducteur doit être attentif aux temps, constructions, significations, styles, etc. puisqu'un même texte peut présenter plusieurs niveaux de langage. II faut choisir des termes comiques lorsqu'un passage veut faire rire et employer des mots émouvants lorsqu'on traduit un auteur qui a l'intention de nous faire pleurer. Traduire, c'est traverser un champ semé de mines. Gare aux erreurs de compréhension, d'interprétation et donc au choix des mots retenus. Le traducteur est celui qui "conduit à travers". II est sous-entendu que tout guide connaît les courbes, dénivellations, creux et hauteurs des espaces qu'il aide d'autres à traverser. Cela exige de la pratique et une certaine dose d'inventivité en cas de "danger". Les traducteurs nous font penser à ces personnages de l'argentin Jorge Luis Borges dont les créatures sont en même temps (malgré eux) des héros et des traîtres. Pour Borges, les héros sont des traîtres et les traîtres sont des héros. C'est en trahissant quelquefois que le traducteur est fidèle et c'est au moment où il croit être fidèle qu'il trahit peut-être. Dans le cas du traducteur, la trahison n'a pas de caractère moral, mais plutôt artistique et pratique.
El Hadj Amadou Ndoye Maître de Conférences Chef du département de Langues romanes Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

5-Redéploiement des élèves de 52 établissements scolaires de Casamance: les réponses du Ministre Kansoubaly Ndiaye à Sud Quotidien

Sud Quotidien :  Quelles sont les dispositions prises pour faire libérer les établissements scolaires occupées ou pour sécuriser les écoles de Casamance?
K. ND: Les autorités académiques et administratives des zones concernées s'attèlent à faire libérer dans les meilleurs délais tous les établissements scolaires occupés par les sinistrés.
Pour ce qui concerne la région de Ziguinchor où pour cause d'insécurité les effectifs de 52 établissements ( à raison de 300 à 400 élèves par école) ont été ventilés dans la zone d'Oussouye, Ziguinchor et Bignona, des dispositions particulières ont été prises pour recréer un bon environnement pour eux.
Les enseignants qui exerçaient dans leurs écoles ont été redéployés ou sont affectés dans les établissements d'accueil où beaucoup d'abris provisoires ont été construits pour décongestionner les classes.
Le grand problème dans la région de Ziguinchor c'est que les élèves ont des problèmes psychologiques à cause des conditions spéciales de la région


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3703 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.

IMPORTANT : Le Lycée Galandou DIOUF, un des plus grands lycées de Dakar, est le moins doté, le moins réputé de la capitale. Il accueille pourtant de nombreux élèves de grande qualité. C'est le seul qui n'est actuellement jumelé avec aucun lycée européen. Sa direction manifeste néanmoins son désir d'échanger avec l'Europe. Un jumelage, c'est des échanges de lettres et la possibilité de faire venir des élèves Européens dans des familles au Sénégal au Sénégal. C'est aussi une bonne manière de prouver sa solidarité en organisant des collectes de livres de documents etc... pour un lycée bien moins favorisé qu'en Europe. En cette période de rentrée scolaire (au Sénégal c'est dans deux semaines), c'est le moment de s'y intéresser. Vous pouvez jusqu'au 10 octobre, si vous êtes intéressé par un partenariat, un jumelage avec le Lycée Galandou DIOUF (sous quelque forme que ce soit) contacter sa trésorière, Mme SENE,  qui est en France jusqu'à cette date au 01 53 60 10 88.

Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de démarrage que vous aurez à chaque démarrage d'Internet explorer est dispo à l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html   
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 

Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

Par EMagoarou le mercredi 27 septembre 2000 - 10h00:

Bonjour,
Fin novembre, début décembre nous avons l'intention de venir au Sénégal ( nous aimons le confort;la cinquantaine passée...hélas,mais aussi la découverte!).
1- Que faut-il voir à tous prix?
2- Quels sont les meilleurs Hotels?
3- Nous aimons découvrir la vie locale et l'artisanat, comprendre les habitants, leurs façons de vivre, leurs histoires...Quels circuits et quels sites faut-il visiter?
4- Y at'il des fetes particulières au Sénégal à cette période?
Merci et amitiès

Par vero3106@free.fr le lundi 25 septembre 2000 - 18h50:

Je cherche des témoignages sur les conjoints sénégalais de français(es). On m'a dit que
le consulat de France à Dakar fait énormément trainer les choses pour délivrer le visa de conjoint. On m'a même parlé d'une jeune épouse qui a dû attendre 4 ans pour pouvoir rejoindre son mari français en France !!!
Savez-vous ce qu'il en est exactement ?

Par Anonyme le mardi 26 septembre 2000 - 10h19:

Et bien Véro, c'est deugueuleu (c'est vrai) ce que tu racontes, si tu connais un sénégalais marie le en France, ne le laisse pas repartir dans son pays, car c'est trop galère pour obtenir un visa.
Sur ce je te souhaite du Jom.... Ba benen !!

Par Véro le mardi 26 septembre 2000 - 13h07:

Salut "anonyme",
Le problème, vois-tu, c'est que pour se marier en France, il aurait fallu qu'il puisse y venir. Or, il a été impossible d'obtenir un visa.
Donc, c'est moi qui vait à Dakar et on se marie le 31/10 Inch'Allah.
Et je pensais qu'après ça, avec un statut de conjoint tout se déroulerait sans problème mais maintenant j'ai l'impression qu'il va encore falloir bagarrer. Au moins la solidarité des gens du forum me fera chaud au coeur !!!

Par Annette le mercredi 27 septembre 2000 - 04h50:

Salut Véro,
tout d'abord du courage pour la lutte de papiers...mais je voudrais te dire que ce n'est pas seulement avec les autorités francaises que ca se passe de cette facon. En Allemagne c'est plus au moins la même chose (moins pour les Senegalais mais mille fois pire pour les nigerians et ghaneens). Ce que j'ai appris c'est qu'il faut essayer de rester polit, mais stricte il faut embêtere les responsables par Mail, par fax, et si ca ne sert à rien de s'addresser à l'ambassadeur même. Hier j'ai entendu que qn. avait fait une pétition auprès de parlamentaires (qui souvent ignorent ce qui se passe dans la vie ) et tout à coup le problèmes ont pu être reglés.
Du courage et une belle fete de mariage ci sunu reew bi.
Annette

Foncez donc vite sur le Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


La Météo

Venez découvrir la météo
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kédougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Kolda

Mis à jour: 18:00 GMT le 27 Septembre 27
observé à Kolda, Senegal
Les températures85° F / 29° C
Index de chaleur96° F / 35° C
Humidité77%
Point de saturation78° F / 25° C
VentCalme
Pression29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions météoPartiellement nuageux
Visibilité6 Miles / 10 Kilomètres
Lever du soleil06:49 AM (GMT)
Coucher du soleil06:52 PM (GMT)
Lever de la lune06:26 AM (GMT)
Coucher de la lune06:57 PM (GMT

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Les Amis de Baback : Notre Assemblée Générale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 à la Salle des Fêtes de La Croix Blanche à 14 heures 30 "prrrrrécizément". Tout le monde est invité à y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

= Pour ceux qui habitent dans le Sud Ouest, ne manquez pas la fête-repas d'inauguration de l'Association "Diolofira-Béarn". C'est à Lespourcy. Lespourcy set trouve à 23 km au nord-est de Pau, via Morlaas, …Le mieux est de les contacter en cas de besoin… !
Contacts et inscription jusqu’au 30/09 :   Association « Diolofira-Béarn »  -  -  Tel/fax : 05 59 68 38 93 -  E.Mail :  jluch@club-internet.
à Lespourcy, le SAMEDI 14 OCTOBRE 2000
à 19H à la salle des fêtes SOIREE SENEGALAISE
Organisée au profit de l'école du village de Diolofira
- Apéritif, boissons et repas Sénégalais
- Buvette
- Expo photos et objets d'art Africain
- Musiques….Animations…
- Présentation du village de Diolofira et de son école
- Présentation de notre association " Diolofira-Béarn "
Tous les bénéfices réalisés seront utilisés par notre association
pour l'envoi de matériel , de médicaments et de fonds à l'Association des Parents d 'Elèves de l'école de Diolofira ( PRESEN - Projet pour l'Education et la santé de l'Enfant ). Entrée : au dessus de 12 ans : 80 f / en dessous de 12 ans : 20 f   
Spectacle, 1 boisson et repas avec vin inclus

=Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meublée de Ngor aux visiteurs en séjour au Sénégal. Située à 50 mètres de la plage de Ngor et à 250mètres de la plage des Almadies, la maison est située en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arborée et fleuri est idéal pour le bronzing ou les dîner au frais le soir. Idéal pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre dès aujourd'hui ! Il y a deux chambres meublées (+ une non meublée), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est intéressant pour une maison meublée à Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le ménage et le nettoyage du linge est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb à domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agréables.  Les personnes intéressées peuvent téléphoner à Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'à 23heures le soir.

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Page officielle du Camp Coope Senghor 96/97.
http://prope.insa-lyon.fr/~casanova/senghor.htm

Ce projet est à l'initiative d' un groupe d' Eclaireurs Français . Notre but était de participer à la construction d'un foyer de jeune dans un village du Sénégal en collaboration avec les villageois.
Ce local est prévu pour abriter diverses activités, bibliothèque, salle de couture, soutien scolaire, salle de réunion, mais aussi servir de salle des fêtes, de salle a louer etc...

Ce projet a été rendu possible grâce aux relations privilégiées entre les différentes associations d' Eclaireurs . Ainsi il fut monté et réalisé dans le cadre d' un partenariat étroit entre les EEDS ( Eclaireuses Eclaireurs Du Sénégal ) et les EEDF (Eclaireuses Eclaireurs De France ).

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Quelques photos du Sénégal
http://www.chez.com/julienmarembert/photo.html

Découvrez cette home page originale avec des photos précieuses puisque'elles ont été prises au Sénégal Oriental, région peu connue des touristes et de beaucoup de Sénégalais.

Voici quelques photos de Fadiga, un village de lépreux du Sénégal oriental. Le terme politiquement correct est "village de reclassement social"!. Il est situé à environ trois kilomètres de la ville de Kédougou dans la région de Tambacounda.
Le Fleuve Gambie coule à 300 m du village. Les années de sécheresse alternent avec les années de fortes pluies (nous étions là bas pendant l'une de ces périodes).
Notre aventure a débuté en 1998 grâce à un responsable de la Fondation Raoul Follereau. Il avait différents contacts en Afrique et il nous proposa de partir dans un village au fin fond du Sénégal! Pour notre premier séjour, nous sommes restés un mois et depuis nous essayons d'y retourner régulièrement en motivant d'autres jeunes pour aider ce village. Notre aide consiste surtout à chercher des financements pour mener à bien des projets que l'on nous a proposés là-bas.

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Africando : Hé non, ce n'est un un groupe du Cap-Vert ou d'Angola. Les Africando sont Sénégalais 100% thieboudjen !
Africando est la rencontre des quatre meilleurs salseros et précurseurs de la musique afro-cubaine en Afrique de l'Ouest.
Ces musiciens d'ethnies différentes ont pour noms Pape SECK, Médoune Diallo, Nicolas Menheim, tous du Sénégal et Boncana MAIGA du Mali.
Dans les années 60 et 70, la musique Salsa et la Rumba étaient les genres les plus prisés au Sénégal et en Afrique d'une façon générale. Dans leurs chansons, les musiciens africains de l'époque se faisaient un point d'honneur d'utiliser la langue espagnole avec plus ou moins de bonheur. Ainsi se posaient-ils comme trait d'union entre leurs frères déportés en Amérique et dans les Caraïbes d'une part et ceux du continent africain d'autre part.
Le quatrième personnage du groupe, le Malien Boncana MAIGA, ne se présente plus. Cet arrangeur hors-pair avait effectué un séjour de 9 ans à Cuba et était sorti major de sa promotion. Le rôle qu'il a joué dans les arrangements est prépondérant en raison de sa parfaite maîtrise des rythmes cubains et africains. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il ait effectué les arrangements d'Aïcha KONE, Kassé MADY, Amy KOITA, Mahawa DOUMBIA, Alpha Blondy, etc...
Il faut également noter que MAIGA avait formé l'orchestre "Las Maravillas du Mali" avec 5 autres étudiants de sa promotion. Le plus grand tube qu'ils firent à l'époque fut "Chez Fatimata".
Pape SECK est chanteur, saxophoniste et flûtiste.
Il entama sa carrière musicale avec le Star Band de Saint-Louis en 1962 où il composa le tube "LAKH BI". En 1982, les autorités sénégalaises décidèrent de monter un orchestre national et en confièrent la mission à Pape SECK qui quitta le "Number one", le deuxième groupe qu'il quitta.
Nicolas Menheim est originaire de Fatick, dans le Siné-Saloum, près de Kaolack.  En 1973, il forma le "Jung-Jung" de Fatick, soutenu par la municipalité.
Médoune DIALLO, a particpé au célèbre Orchestre BAOBAB.

Découvrez les albums du groupe Africando et écoutez des extraits de leurs chansons en direct dans la page Africando de l'Encyclopédie de la musique Sénégalaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez écouter ci-dessous les 12 morceaux de l'album Combo Salsa.

Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com


L'écrivain du jour

Ken BUGULAvec la parution du Baobab Fou (NEAS, 1983) Ken Bugul - Mariétou Biléoma Mbaye de son vrai nom -, provoquait un tollé dans la littérature africaine. Jamais, une Africaine n'avait bousculé autant d'idées reçues. En 1994, l'écrivaine sénégalaise récidive avec Cendres et Braises (L'Harmattan). Cette fois, elle aborde l'aspect culturel dans les sentiments des couples "dominos". Toujours aussi persuadée que la culture est déterminante dans la vie, Ken Bugul, raconte dans son troisième roman, les destins croisés de femmes africaines. Riwan ou la chemin de sable est un récit bouleversant. Puisé aux sources d'un vécu authentique. Il est écrit avec force et sensualité.  Ken BUGUL, signifie "personne n'en veut en wolof".
 
Voir aussi le site : http://www.arts.uwa.edu.au/aflit/AMINABugul99.html

RIWAN OU LE CHEMIN DES SABLES
Le Baobab fou, autobiographie (N.E.A. 1982)

Cendres et Braises, roman (l'Harmattan 1994)

Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com


 

www.planete-senegal.com

bulletin 26 / septembre  2000


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