Bulletin N°30 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil et AFP)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens
4- La météo du jour (aujourd'hui Ziguinchor)
5- Infos diverses (Maison à louer,Nouvelles et fêtes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (Connexion sans Frontières)
7- Le site du jour (Les Poétes du Sénégal)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Doudou N Rose )
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Boubacar DIOP)

 


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1 - Marché des jeunes de Nioro : protestation contre le ravinement des rues
L'UN DES PLUS ANCIENS DEPARTEMENTS du Sénégal, Nioro, la capitale du Rip traditionnel n'en demeure pas moins l'une des contrées les plus dépourvues de ce pays. Ce qui tient lieu de capitale du Rip, s'ouvrant sur la Gambien et les régions Sud du Sénégal, souffre aujourd'hui d'un manque terrible d'infrastructures routières mais aussi d'un plan d'assainissement adéquat qui mettrait la cité à l'abri des désagréments liés à l'érosion hydrique. En effet, Nioro est devenu aujourd'hui la capitale des ravins depuis que les artères principales sont devenues impraticables du fait des eaux de ruissellement qui ont pratiquement divisé la ville en deux parties bien distinctes. C'est justement pour protester contre cette situation pour le moins défavorable que les jeunes de la cité ont organisé mercredi une marche qui les a conduits de la Préfecture à la sortie de la cité en passant par les grandes artères. Aussi, ces jeunes tenaient à interpeller les autorités du pays sur l'insécurité qui a gagné la ville du fait de l'absence depuis fort longtemps de tout éclairage public. Selon le coordonnateur des jeunes Matar Tamsir Bâ, il est inadmissible qu'une cité capitale de l'un des départements les plus anciens du pays soit plongée dans une effrayante obscurité une fois la nuit tombée. Autre point de revendication des jeunes, c'est la dégradation des locaux abritant la circonscription médicale, le manque de médicaments et les mauvaises conditions d'hospitalisation des malades, ce qui oblige les populations de s'orienter vers la ville gambienne la plus proche ou se rabattre sur le centre de santé de Paoscoto une communauté rurale située à quelques Kilomètres de Nioro. Aussi les jeunes exigent la construction d'un deuxième lycée, celui existant aujourd'hui ne remplissant aucune norme. Pour boucler la boucle, les jeunes ont barré la route à l'entrée de la cité obligeant les automobilistes à emprunter les voies défoncées de la ville. Une manière disent-ils de montrer les véritables plaies de la capitale du Rip. M. C.

2- Médicaments : attente du boom générique
40 milliards de FCFA environ constituent le chiffre annuel du marché intérieur pharmaceutique. Le privé étreint encore la plus grosse part, laissant encore le secteur public à la traîne. Ainsi, pour faire face aux nombreux problèmes de santé publique, donc aux demandes en médicaments, l'Etat a entrepris un programme de promotion de médicaments génériques, copies des "spécialités" pharmaceutiques tombées au bout de 20 ans, dans le domaine public et qui peuvent être acquis à des prix bas par une large partie de la population. Le programme n'a enregistré aujourd'hui que des résultats timides. Des pharmaciens et des médecins s'y avancent avec lenteur. Certains, ont freiné depuis le début des quatre fers. Nos reporters ont fait un tour sur la question avec des acteurs du secteur, dont le Pr Mamadou Keith Badiane, spécialiste en chimie thérapeutique et directeur de la Pharmacie et du Médicament depuis un peu plus de deux mois. La Pharmacie nationale d'approvisionnement en première ligne Structure publique chargée d'approvisionner les pharmacies régionales et les districts sanitaires en médicaments, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement voit son chiffre d'affaires en matière de médicaments génériques évoluer selon les années. Ce chiffre a atteint, l'année dernière, plus de six milliards. Et pourtant, il y a seulement cinq ans, il n'était que d'un peu plus d'un milliard. Pour cette année, il y a donc fort à parier que ce chiffre va évoluer de manière très sensible. C'est dire donc que la vente des médicaments génériques marche bien. Même si nous n'assistons pas encore au "boom du générique", selon l'expression d'un pharmacien, il y a lieu, selon lui, de dire que la vente se fait bien. Les Sénégalais seraient alors de grands consommateurs de médicaments génériques, comme l'a souligné M. Khalifa Ababacar Sène, directeur général de la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement (PNA). Cela est confirmé encore davantage par le chiffre d'affaires de cette structure publique de distribution de médicaments. En cinq années, ce chiffre d'affaires a été presque multiplié par quatre. En 1994, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement a fait un chiffre d'affaires de 1 milliard 990 millions rien que sur les médicaments génériques. En 1995, c'était le double avec 2 milliards 514 millions. En 1996, elle a fait 2 milliards 931 millions contre 3 milliards 228 millions en 1997. En 1998, ce chiffre a atteint 4 milliards 107 millions, et 6 milliards 123 millions en 1999. L'évolution très significative de ce chiffre d'affaires démontre certainement que la vente des médicaments génériques marche bien dans les districts sanitaires. Les raisons, telles que données par Khalifa Ababacar Sène, sont d'abord liées au fait que ces produits sont de qualité. Ensuite, ils sont très accessibles aux différentes couches de la population. Enfin, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement procède à des appels d'offres internationaux, et elle fait passer tout par son laboratoire de contrôle de médicaments qui procède à une analyse systématique des produits. Dans le rapport d'exécution budgétaire de la PNA où l'ensemble des ventes au 30 septembre de cette année était consigné, 25 % des ventes étaient consacrées à Dakar. Cette région abrite en même temps le magasin central à partir d'où le " dispatching " au niveau des autres régions est fait. Il faut rappeler qu'il y a une pharmacie régionale d'approvisionnement dans les régions de Ziguinchor, Tamba, Kaolack et Dakar. " L'objectif de la PNA est de mettre sur pied une PRA dans chaque région conformément aux recommandations des Assises nationales sur la santé ". La Pharmacie régionale de Dakar a vendu, au 30 septembre de cette année, 35 %. Celle de Saint-Louis vient en seconde position avec 14 % des ventes, ensuite Kaolack avec 11 %, Ziguinchor 9% et Tamba 6 %. La part importante de la Pharmacie de Dakar est liée au fait qu'elle a non seulement le droit de vendre dans la région, mais aussi celle de Thiès et une partie de Diourbel. La PRA de Kaolack assure la vente dans cette région et dans la seconde partie de Diourbel. Sadibou MARONE

3- Crise ivoirienne : Impact mitigé sur le port de Dakar
La crise ivoirienne aurait pu être bénéfique pour le Port autonome de Dakar. Mais en réalité cela ne s'est pas produit. Certes au niveau du transbordement il y a eu un impact positif car, à ce niveau, les statistiques montrent une nette progression entre le dernière semestre 1999 et le première de l'année en cours. " Là, on peut dire que même les armateurs ont anticipé ", nous affirme une source proche de la direction du Port. Mais sur le plan transit qui aurait pu être beaucoup plus important pour le port de Dakar, économiquement parlant, le mouvement n'a pas pour autant connu de changement. Cette crise n'a pas permis de renverser les tendances évolutives sur les parts de marché du trafic maritime que le Port d'Abidjan, devenu un concurrent sérieux, a réussi à détourner à sa faveur. En effet, compte tenu de sa situation géographique qui fait de lui le premier port africain, presque la porte de l'Afrique par rapport aux autres continents, le PAD détenait 60% des parts de marché contre seulement 35% pour la Côte d'Ivoire. Mais cette tendance s'est renversée, particulièrement en 1999, à cause des problèmes qu'a connus l'axe ferroviaire Dakar - Bamako. " Mais , ce n'est pas du fait du coût trop cher car les services du PAD ne pas élevés du tout. Nous avons même des tarifs très concurrentiels ", affirme notre interlocuteur. L'évolution du transit malien au cours de l'année 1999 a accusé le contrecoup imposé par les ruptures de voies qui n'ont pas manqué de pénaliser l'axe Dakar-Bamako. Cette situation qui a participé largement au basculement du trafic du PAD au profit du Port d'Abidjan est devenu aujourd'hui le principal goulot d'étranglement qui tarde à trouver une solution. Laquelle d'ailleurs ne serait venir que de l'existence d'un axe routier reliant Dakar à Bamako. Un projet tant souhaité des deux côtés d'ailleurs puisque devant permettre aux opérateurs économiques des deux pays de gagner du temps et en terme de réduction du coût du transport. " Tant que l'on a pas cette déserte, on ne peut pas atteindre Bamako par la route ; ce qui va forcément réduire nos capacités de transits", se désole notre source. Contrairement à la capitale ivoirienne qui est reliée à toutes les autres villes africaines. L'existence de cet axe routier Dakar - Bamako est d'autant plus utile et important pour le PAD car il lui permettrait à ce dernier de s'ouvrir aussi aux autres villes africaines de l'UEMOA et de se positionner comme Abidjan. " Tenez, par exemple en 1999, nous avons embarquées au port de Dakar 9000 tonnes d'engrais des ICS, débarqués à Abidjan pour être acheminés à Bamako ", révèle notre source. Ce qui paraît tout de même paradoxal. D'autant que si l'on dispose d'un port de transbordement ou de transit, c'est pour financièrement, économiser certaines escales ou gagner en temps. Dans ce cas, l'on voit mal des armateurs ou opérateurs économiques choisir uniquement de faire plaisir au PAD sachant qu'il leur faudra impérativement repasser par Abidjan pour atteindre les autres villes africaines de l'UEMOA qui ne peut s'ouvrir au PAD qu'à partir de Bamako. Mais il faudra d'abord trouver le moyen d'arriver à la capitale malienne ce qui ne peut se faire que grâce à la réalisation de l'axe routier Dakar -Bamako. C'est le seul espoir pour le PAD de développer des activités de transit importantes avec les autres villes de l'union monétaire ouest africaine. En ce qui concerne l'axe ferroviaire Dakar - Bamako, c'est pour remédier aux contre-performances de ces dernières années, que les réseaux des chemins de fer du Sénégal et du Mali se sont retrouvés à Dakar en juillet 2000 et se sont fixés un objectif de réaliser 42.000 tonnes de transits soit 32.000 à la montée, c'est à dire à partir de Dakar vers Bamako et 10. 000 tonnes à la descente, dans le sens contraire. En terme de projets ils ont ainsi retenu d'aller vers un objectif de 9 trains par semaines. En attendant que cette route bitumée Dakar - Bamako, tant espéré voit le jour. Le PAD serait alors seulement le Port d'éclatement que toute la communauté portuaire appel de tout son vœu. Adama MBODJ

4- 120e anniversaire de l'Appel de Baye Laye
Cambérène accueille la première étape dimanche matin C'EST DIMANCHE MATIN, à Cambérène, que Seydina Mame Alassane Lahi, Khalife de Seydina Limamou Lahi, donnera le coup d'envoi des manifestations marquant la commémoration du 120e anniversaire de l'Appel du saint homme de Diamalaye. La cérémonie se déroulera devant le mausolée du premier khalife de Baye Laye, Seydina Issa Rouhou Lahi. Comme à l'accoutumée, Seydy El Hadj Abdoulaye Thiaw Lahi, frère et porte-parole du Khalife, dégagera le sens de la commémoration de cet événement exceptionnel qui a été déterminant dans la vie de Mame Limamou. Car il marque le début, non seulement d'un déferlement de foules immenses vers Diamalaye, mais aussi de démêlées avec les autorités coloniales de l'époque. Cela lui a valu un internement à Gorée, mais qui n'a pas duré du tout, parce que des faits miraculeux ont contraint les adversaires de sa démarche à abandonner leur projet machiavélique. Par la suite le saint homme, à l'image de Seydina Mohamed dont il se veut l'incarnation, s'est exilé avec ses plus proches compagnons au lieu dit " Nguédiéga " (Malika). Là aussi, ce fut la ruée des adeptes vers celui-là qui ne cessait d'étonner plus d'un. Pourtant son message n'avait rien qui pût heurter quelqu'un, à moins qu'il ne fût animé d'intention inavouée. Car comme ne cesse de le rappeler quotidiennement son descendant Chérif Ousseynou Lahi, Seydina Limamou a toujours prêché la conformité aux enseignements de la Charia et de la Souna, la droiture, le travail, le patriotisme, etc. C'est pourquoi Chérif Ousseynou Lahi invite toujours ses frères et sœurs en Islam " à se référer aux sermons toujours actuels de Baye Laye ". Une façon d'appeler " à un retour à Dieu le Tout Puissant. Sachant que toutes les idéologies et doctrines qu'Occidentaux et communistes ont mises en œuvre pour contrecarrer l'islam ont lamentablement échoué, car elles ont plongé le monde dans la pauvreté, la misère, la haine, les guerres meurtrières, les déviations sociales caractérisées par une jeunesse aux antipodes de la morale et qui s'est démarquée de tous les idéaux nobles d'une société saine ". En conséquence, le marabout est convaincu que seuls les enseignements de l'Islam sont le meilleur recours pour résoudre l'ensemble des problèmes de développement économique, social culturel du monde ". Sans doute que pendant les deux jours de célébration du 120e anniversaire de l'Appel de Seydina Limamou Lahi, le khalife Mame Alassane Lahi, ses frères, le porte-parole Chérif Abdoulaye, et Ousseynou, leurs neveux Dial Lahi Thiaw, Cheikh Mbacké Lahi, Mandione y reviendront. Ils développeront, en effet, avec le talent qu'on leur connaît, des thèmes ayant trait à la situation qui prévaut dans le monde, et les remèdes préconisés par Baye Laye. Outre le coup d'envoi qui sera donné à Cambérène, le programme prévoit dans l'après-midi du dimanche, un pèlerinage à la Grotte de Ngor. Et lundi matin, à Yoff Diamalaye (toutes les cérémonies s'y déroulent), il y aura une ziara au mausolée de Seydina Limamou. Les manifestations seront clôturées par une cérémonie officielle qui débutera à 15 H. Elle aura pour cadre la vaste place Diamalaye et elle donnera l'occasion à la délégation représentant le président Abdoulaye Wade de livrer le message que ce dernier a adressé au Khalife de Baye Laye et à l'ensemble de la communauté Ahlou Lahi. Par ailleurs, la jeunesse regroupée dans " Farlu Ci Diné Ji " (voir notre édition de Mercredi dernier), mettra en œuvre un vaste et riche programme socio-culturel et religieux. Il sera marqué par des causeries et conférences qui feront monter au créneau Chérif Ousseynou Lahi, son neveu Cheikh Mbacké Lahi, etc. En plus il y a une exposition qui replongera les fidèles dans ce qu'ont été la vie et l'œuvre de Seydina Limamou Lahi Al Mahdil Mountassar et ses illustres et saints descendants. Avec la particularité, cette année, que l'art plastique sera de la partie. Khaly TALL

5- L'identité culturelle des Sérères Ndut revisitée
L'organisation des Journées culturelles de Mont-Rolland, (département de Tivaouane), qui a pris l'allure d'un cercle d'études et de réflexions, a servi de test aux populations de cette localité de 30.000 habitants regroupés dans vingt-trois villages. Le comité d'organisation, dirigé par le Pr Thomas Gana Diouf, chercheur en tradition orale du Sereer Ndût, a travaillé de concert avec les dirigeants au plan institutionnel, spirituel, intellectuel et social qui ont tous contribué à la réussite de ce forum. La bonne maîtrise des thèmes de ces journées culturelles ouvertes officiellement par le Premier ministre Moustapha Niasse, a donné un signal fort à ces assises. L'occasion a été donnée aux organisateurs dont Mlle Mireille Marie Tine, étudiante à l'UCAD, de rappeler le texte rédigé à la mémoire de feu Joseph Saala Diouf par le Pr Jules Jacques Diène. Il fallait dès lors que les participants à ce forum s'inspirent des recueils rassemblés comme acquis par l'écrivain défunt qui fut un compagnon de lutte poétique et littéraire du président Senghor. Les idées contenues dans divers documents exposés et discutés en commissions ont permis aux participants d'esquisser les grandes lignes et d'explorer les circuits par lesquels ils parviendraient à trouver les moyens pour réaliser leurs objectifs. L'essentiel de ces assises portait d'ailleurs, entre autres, sur la revalorisation de la morale, la revitalisation de l'identité culturelle de l'ethnie sereer ndût. D'après la tradition orale, les premiers peuplements sereer sont venus du Fouta Toro à l'issue de mouvements migratoires dont on n'arrive pas à cerner tous les contours. Il s'agit là d'un constat fait par Charles Becker, selon qui la tradition orale semble accréditer la thèse de la conquête islamique, notamment celle des Almoravides. D'après le Pr Thomas Gana Diouf, les groupes sereer avaient entrepris, après Boutilimit, une longue marche jusqu'à Kaédi avant de se disperser. Pour le chercheur, cette dispersion est due à plusieurs facteurs qui n'ont pas été expliqués jusqu'ici et qui accréditeraient la thèse d'une " force hostile " rencontrée dans le Waalo et qui a beaucoup contribué à la scission des groupes précités. Le Pr Thomas Gana Diouf, tenant compte des conclusions tirées au terme de ce forum, est revenu sur la qualité humaine et sur les vertus cardinales du sereer ndût, rappelées à travers des contes, des légendes, des proverbes et des énigmes. Selon lui, le sereer ndût, fier d'appartenir à la société universelle au plan originel, se veut honnête, travailleur courageux, d'où la nécessité pour les nouvelles générations de s'inspirer de leurs ancêtres. Il faudrait aussi une bonne politique de conservation de ce patrimoine culturel oral, gage d'une fidélité réelle à un peuple en pleine évolution, a affirmé le professeur. L'idée d'implanter une Maison de la Culture, sous forme d'écomusée, à Mont-Rolland, a été retenue par les organisateurs de cette rencontre. Les sereer ndût, qui sont catholiques ou musulmans, ont renoncé à la résistance farouche qu'on leur connaissait, en privilégiant le dialogue et la concertation. Le Pr Diouf a souligné ce que représentait pour eux le refus que les ancêtres utilisaient comme cheval de bataille. Il a mis l'accent sur le refus de perdre une identité et l'assimilation d'une langue par rapport à d'autres, qui seraient une sorte de domination culturelle. C'est pourquoi, il a été demandé l'augmentation du temps d'antenne accordé au magazine sereer ndût à la Radiotélévision sénégalaise et qui est de vingt-cinq minutes depuis 1996.
BEN CHEIKH

6- Insécurité et pauvreté à Ross-Béthio : Pétition des population à l'administration
DANS UNE PETITION adressée aux autorités administratives de la région, les délégués des quartiers de Gad-Ga, Santhiaba, les imams de ces localités et le président de la maison des jeunes, les populations de Ross-Béthio (Saint-Louis), ont attiré l'attention des pouvoirs publics sur les conditions pénibles et désagréables dans lesquelles elles vivent. Selon cette pétition qu'elles nous ont fait parvenir mercredi : "il est à craindre des débordements très fâcheux de soulèvement populaire, si les autorités compétentes ne réagissent pas dans les plus brefs délais pour résoudre leurs problèmes". La famine sévit à Ross-Béthio, selon les signataires de ce document : "nous sommes confrontés à d'énormes difficultés liées au manque notoire de moyens de production, d'assistance, de terres cultivables. Notre cuvette qui couvre une superficie de 2.500 ha est totalement dégradée, parce qu'elle a subi depuis une vingtaine d'années des agressions de toutes sortes. A l'époque, ces terres produisaient 6 à 7.000 tonnes de riz et nourrissaient presque 10.000 habitants". "Le moyen d'approvisionnement des populations en eau brute de consommation, soulignent-ils, est moyenâgeux et effroyable. L'eau de la rivière, qui est constamment souillée, polluée par les urines et les excréments des âmes attelées, est recueillie dans des fûts de 200 litres et, régulièrement proposée aux populations moyennant une somme qui oscille entre 150 et 200 francs. Le problème de l'eau constitue, sans doute, le point central des revendications de Ross-Béthio. Il est vrai que certains villages comme Mboundoum ont un réseau hydraulique adéquat, mais Ross-Béthio, chef-lieu de l'arrondissement attend toujours son château d'eau. Le Lac de Guiers, situé à quelques encablures de cette localité, approvisionne toutes les grandes villes du pays. C'est paradoxal". Aussi, poursuit la pétition, "l'insécurité règne à Ross-Béthio où l'on note la présence de ressortissants étrangers et des malfaiteurs sénégalais. On recense de nombreux cas de vols, viols, d'assassinats, d'agressions physiques et dans cette localité l'éclairage public fait défaut. Si le gouvernement ne fait rien pour résoudre nos problèmes, nous prendrons nos responsabilités" ont affirmé les auteurs de la pétition.
Mbagnick DIAGNE


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3927 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Beaucoup de nouvelles pages ont vu le jour sur Planete-Senegal.com. N'hésiter pas à fouiller pour trouver l'info tant recherchée.

AVIS DE RECHERCHE : Une très gentille dame m'a téléphoné à propos de Yoff Djily Mbaye. Je la prie de m'excuser mais mon téléphone étant tombé en panne et n'ayant ni son mail ni son téléphone je n'ai pas pu la recontacter. Qu'elle sache que tout est réglé et qu'elle peut me retéléphoner !

>>>Voici un message d'ENZO TROVATO, qui nous écrit d'Italie (j'ai traduit) :
"Nous avons une ferme basée en Sicile. Nous faisons pousser (uniquement l'été), des légumes ethnique (j'imagine que ce sont soit des légumes tropicaux soit des légumes bio !). Nous fournissons 100% du marché du légumes ethnique en Sicile et 60% de marché italien. Nous avons aussi une entreprise agro-alimentaire d'aliments ethniques frais et en conserve. A ce propos, nous cherchons des contacts avec des fermes ou des entreprises  au Sénégal pour une coopération.
Plus précisemment, nous sommes intéressés par un partenariat avec une entreprise de transformation de poissons séchés et/ou fumés. Nous sommes partant pour un partenariat avec une entreprise ou un particulier.  Contacter TROVATO enztrova@tin.it


Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

>>>Voici un message d'ENZO TROVATO, qui nous écrit d'Italie (j'ai traduit) :
"Nous avons une ferme basée en Sicile. Nous faisons pousser (uniquement l'été), des légumes ethnique (j'imagine que ce sont soit des légumes tropicaux soit des légumes bio !). Nous fournissons 100% du marché du légumes ethnique en Sicile et 60% de marché italien. Nous avons aussi une entreprise agro-alimentaire d'aliments ethniques frais et en conserve. A ce propos, nous cherchons des contacts avec des fermes ou des entreprises  au Sénégal pour une coopération.
Plus précisemment, nous sommes intéressés par un partenariat avec une entreprise de transformation de poissons séchés et/ou fumés. Nous sommes partant pour un partenariat avec une entreprise ou un particulier.  Contacter TROVATO enztrova@tin.it

>>>Tohe et son amie, deux Anglais, recherchent des correspondants du Sénégal de plus de 25 ans pour discuter du pays, chater en direct etc... Vous pouvez le contacter sur son E-mail :
DOYLED43@aol.com

>>>Patrick et Michèle CLEMENT nous transmettent cet avis de recherche :
"Nous entretenons des relations depuis plusieurs années avec un jeune africain réfugié. Nous l'avons fait sortir de son pays toujours en guerre civile à ce jour. En 1998, il s'installait comme coiffeur à la gare routière de Ziguinchor. En 1999 il partait à Bissau en Guinée pour ouvrir une boutique spécialisée dans le Batik qu'il fabrique lui-même.
Depuis janvier 2000, où nous l'avons rencontré pour la dernière fois à Ziguinchor, nous sommes sans nouvelle de sa part.
Il s'appelle Émile CONTE. Âgé d'une vingtaine d'années, il est de corpulence assez forte Sa boutique se situe face à la Poste de Bissau, devant une maison coloniale désaffectée. Occasionnellement, il continue de couper les cheveux et va régulièrement à Banjul s'approvisionner en tissus et colorants. Il était avec une américaine du nom de Lise Jhonson.
Nous cherchons une personne allant à Bissau ou y résidant pour obtenir des informations aussi minimes soient-elles.
Nous vous remercions d'avance pour la moindre information à son sujet,
Patrick et Michèle CLEMENT
patclement@nordnet.fr


Foncez donc vite sur le Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


La Météo

Venez découvrir la météo
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kédougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Ziguinchor

Mis à jour: 15:00 GMT le 6 novembre, 2000
observé à Ziguinchor,
Les températures95° F / 35° C
Index de chaleur105° F / 40° C
Humidité49%
Point de saturation73° F / 23° C
VentCalme
Pression29.80 pouce / 1009 hPa
Conditions météoInconnu
Lever du soleil07:00 AM (GMT)
Coucher du soleil06:37 PM (GMT)
Lever de la lune03:04 PM (GMT)
Coucher de la lune02:17 AM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Pour les touristes désirant se rendre à Saint-Louis, un vol DIRECT Paris/Saint-Louis est assuré tous les mercredi (décollage de Paris à 10h00, arrivée à Saint-Louis à 15h00). Pour le retour, le décollage à lieu à Saint-Louis à 16h00 (transit à Dakar à 17h00) puis l'atterissage à Paris a lieu à 01h00 du matin. Compagnie : Star Airlines, vendu par Look Voyages.

= Les Amis de Baback : Notre Assemblée Générale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 à la Salle des Fêtes de La Croix Blanche à 14 heures 30 "prrrrrécizément". Tout le monde est invité à y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

Une très bonne affaire à Saly,  à 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m²), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) Jusqu’au 20/12/2000 : 1170FFau lieu de 1950FF la semaine  Téléphonez à Agnès au Tél : 06 16 94 01 61 Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr  

= Cheikh Tidjane Ndiaye loue également sa villa située dans le quartier résidentiel d'HANN à Dakar, près du club de voile et du club d'équitation de Hann. Il nous en fait ici la description.Elle est entièrement meublée avec des meubles de style Louis XIV, 2 salons, une salle à manger Lous XIV et un piano au rez de chaussée. 1 salon moderne avec télévision et TV 5 & salle à manger style moderne au 1er étage, climatisés. 7 chambres à coucher avec lits dont 2 pour couples climatisées. 15 lustres. Cuisine avec meubles de cuisine modernes avec cuisinière électrique, gaz, frigo et congélateur. 5 Salles d'eau avec baignoires. 2 Garages pour 7 voitures. 1 cour de 320 m2. 1 Terrasse avec une grande case au 2e étage. Le contacter : téléphone/fax : (813) 5758-2129.  Pris location mensuelle : FF. 7.000,oo  Adresse : Cheikh Tidiane NDIAYE Beauxarts Fukasawa 8-10-14, Fukasawa Setagaya-ku TOKYO 151-0081 tidiane@tkk.att.ne.jp

= Yves, qui nous a envoyé de belles photos présentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison à Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site pleinde bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez également lui téléphoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333. .

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Connexion Sans Frontière
http://www.ifrance.com/cgn-csf/

L'objet de Connexion Sans Frontière :
Le réseau a pour objet principal de réunir les acteurs du développement à la base : mouvement de jeunes filles, mouvement de femmes, associations sportives et culturelles, associations de développement de quartier, autres organisations communautaires et centres de formation communautaire dans le cadre de programme, d’étude, d’initiation et d’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans leur plan d’action et de développement afin d’exposer le savoir-faire et de mieux s’ouvrir dans le monde en vue de la démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les pays en voie de développement.

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

LES POETES DU SENEGAL

Pour les amoureux de belles lettres, et particlièrement ceux qui ont pu découvrir le premier jet des Encyclopédies de Sénégalaisement.com (Littérature, Musique et Cinéma), allez vite découvrir si ce n'est déjà fait le nouveau site des Poétes du Sénégal sur http://www.wokhtan.com
Voici donc une nouveauté qui ne manquera d'enrichir le patrimoine "internetesque" du Sénégal. A voir en priorité !

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Doudou NDiaye Rose : Griot d'origine Wolof , il a étudié dès l'age de 7 ans la percussion et l'histoire de son pays, le Sénégal. Professeur de rythme à l'Institut National des Arts de Dakar et Chef Tambour Major des Ballets Nationaux, il fut remarqué par Maurice Béjart . Il s'est produit pour la première fois en France, avec sa propre troupe composée de cinquante batteurs en octobre 1986.
Commence alors une fulgurante ascension dans le monde entier. Devenu l'un des premiers ambassadeurs de son pays, il propose au monde une musique moderne et inventive tout en restant fidéle à l'inspiration traditionnelle africaine. Il est désormais perçu comme un véritable chef d'orchestre symphonique de musique classique et contemporaine. Sorte de Boulez de la percussion, il dirige avec force, précision, grâce et virtuosité de véritables symphonies au tambour éblouissantes dans leur superposition de rythmes.

Découvrez les albums de DNR et écoutez des extraits de ses chansons en direct dans la page DNR de l'Encyclopédie de la musique Sénégalaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez écouter ci-dessous les 20 morceaux de l'album "Djabote"

Djabote

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L'écrivain du jour

Boubacar Boris DIOP :Né le 26 octobre 1946 à Dakar. Conseiller technique au ministère de la Culture, professeur de littérature, puis de philosophie pendant une dizaine d'années. Actuellement journaliste, il collabore à différents journaux dans son pays, ainsi qu'au quotidien zurichois "Neue Zucker Zeitung" (depuis 1991) et au mensuel africain d'analyses édité à paris : "Afrique, perspectives et réalités".Boubacar Boris Diop est aussi l'auteur de trois pièces de théâtre. Il a également travaillé pour le cinéma comme scénariste.  --http://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MP999bbd.html

>>LES TRACES DE LA MEUTE
>>LE CAVALIER ET SON OMBRE
: C'est le pénible parcours de cet Orphée des temps modernes que le romancier sénégalais Boubacar Boris Diop retrace dans son quatrième roman. Peu à peu, se dessine le portrait de Khadidja, cette femme énigme qui s'est dérobée à l'amour du narrateur "comme on disparaît dans des sables mouvants". Ecrit par petites vagues sèches, "Le cavalier et son ombre" est un roman fascinant, mystérieux et quotidien. Boubacar Boris Diop cerne au plus près la montée de l'angoisse chez son héros, les ravages qu'exerce sur son esprit cette douleur sourde qui mine plus sûrement que le désespoir : l'incertitude.

>>Le Temps de Tamango
>>Les Tambours de la Mémoire (réédité en 1990)

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bulletin 30 / octobre  2000


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