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"Les caprices d'un fleuve"

Un film de Bernard Giraudeau

 

"Les caprices d'un fleuve": le générique
"Un film d'amour déchiré par l'histoire"

 


Bernard Giraudeau

Le générique


Le thème

A l'aube de la révolution française, le roi exile en Afrique de l'Ouest le chevalier Jean-François de la Plaine. Gouverneur colonial, celui-ci découvre peu à peu les caprices du fleuve Sénégal, les réalités de l'esclavage, et s'éprend d'une jeune Peule qui deviendra sa femme.

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"Un film d'amour déchiré par l'histoire"


Le bateau du film

"J'ai voulu conter le destin exceptionnel d'un homme exilé par le roi vers un comptoir d'Afrique de l'Ouest, peu avant la Révolution française.
J'ai souhaité faire un film d'amour déchiré par l'histoire, un film d'aventures, dans le désert, sur les fleuves et les côtes de la Sénégambie.
Les armateurs nantais et rochelais armaient leurs navires pour traiter le morphil, la gomme, l'or de Galam et surtout le noir bambara, Toucouleure ou Saracolet.
Les guerres endémiques entre les rois nègres fournissaient en esclaves les bateaux en partance pour les Amériques. Les équipages des navires embarquaient les hommes, les femmes, les enfants, tuaient les récalcitrants.
Le silence du siècle des Lumières était assourdissant.
Il s'agit d'esclavage, mais avant tout de tolérance et surtout d'acceptation de la différence. C'est un parcours initiatique en somme, une prise de conscience, ceux d'un homme profondément européen, français, noble, élitiste, aveuglé par le luxe et le confort de sa condition;
Il est des ignorances aussi coupables que le silence.
La révolution est en marche, inéluctable. Le peuple, lui, se réveille.
Mais la France est loin. Dans son palais de sable, le héros de cette histoire ne connaîtra pas la tourmente révolutionnaire. Son destin est ailleurs. Il est un autre voyage à faire, un amour inattendu à vivre, des musiques à écouter, une culture à deviner. L'homme nouveau va naître.
Comment découvre-t-il le peuple noir? Mais plus important que tout, qui est Amélie Maimouna Ba l'esclave peule? Confronté aux doutes, à la contradiction, il s'initie à la sensualité, au métissage.
Il va vivre l'Afrique comme peu de blancs l'ont vécue à cette époque.
Les déchirements, les doutes jalonneront le fleuve de sa vie africaine.
Le maître et l'esclave. Le père et la fille. L'homme et la femme.
Au temps de "notre" Révolution Française, le héros de cette histoire tente, sur une terre neuve mais déjà bafouée, de faire cet Eloge de la différence qu'Albert Jacquard n'écrira que deux siècles plus tard.

Bernard Giraudeau

(Ce texte est extrait du beau livre intitulé "Les caprices du fleuve". Collection Mille et une nuits")

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Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

  • par mansfield 1 votes   

    Un film que j'avais enregistré pour le regarder un jour, plus tard, tant Bernard Giraudeau me touche par son jeu toujours juste et profond. Le sujet, tolérance, liberté, le cadre, Sénégal magnifique et magnifié, l'histoire, celle de la transformation d'un homme et l'évolution de ses idées, tout ici est formidable de sensibilité et de justesse, alors merci et bravo, Mr Giraudeau, si quelque part vous me lisez.

  • par Rose des sables 1 votes   

    Bernard, si vous m'entendez de là où vous voguez, merci pour ce super film, - aux spendides images, à la musique envoûtante, aux couleurs travaillées,- qui aborde avec délicatesse un sujet brûlant comme l'omniprésent sable encapuchonné de brume et d'embruns.

  • par la belette 1 votes   

    Revu ce film pour Bernard Giraudeau et les magnifiques, majestueuses photos, de véritables tableaux. Chapeau au chef op.

  • par Marie- Cécile -3 votes   

    Inspiré du marquis de Boufflers mais pas seulement. Mon manuscrit qui reprend exactement la même histoire et la même période, mais en Inde_-une commande d'éditeur refusée au final après avoir eu le texte- est maintenant impubliable. Merci pour la concurrence déloyale, D'autant plus que Flach film avait déjà pompé un autre de mes romans pour " Le grand chemin". C'est pourquoi ils attendaient la suite en quelque sorte. A ce niveau ce n'est plus de l'escroquerie mais une forme de meurtre.

  • par Jin 1 votes   

    Merci! Belle histoire et belle musique!

  • par bruno 0 votes   

    Ce film m'a marqué... et j'en ai adoré notamment la musique ! Me voilà sur ce site parce que Bernard Giraudeau est parti aujourd'hui... Une personne que j'ai admiré énormément et qui nous avait donné entre autre ce si beau film.