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LE SPORT AU SÉNÉGAL

Les Sénégalais sont sportifs. Si les infrastructures publiques manquent cruellement au Sénégal, ceux qui souhaitent s'adonner à une activité physique le font avec les moyens du bord. Ces moyens, le plus souvent se résument en brousse à deux piquets de bois et un vieux ballon dégonflé pour jouer au foot ou à des boîtes de sauce tomate remplies de sable en guise d'haltères sur la corniche dakaroise. Ces moyens du bord ce sont aussi ces téléviseurs "mutualisés" qui permettent à tous ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir la télé chez eux de se réunir dans la cour du voisin pour visionner les tournois de lutte ou les grandes compétitions de football.


Malgré les travaux de la corniche des centaines de sportifs s'y retrouvent chaque soir pour pratiquer divers sports au bord de la plage (photo décembre 2007)

La lutte traditionnelle :

La lutte traditionnelle, c'est la sport national. Tyson, Bombardier, Yékini, Mohammed Ali, Balla Beye, Tapha GUEYE (le tigre de Fass), Mor Fadam,  autant de noms de stars qui résonnent chaque dimanche dans les plus grands stades de Dakar et à la télévision. Chaque quartier, chaque village, chaque région a son champion. Depuis quelques années, les cachets des lutteurs ont explosé et la lutte est ainsi devenue une activité très lucrative. Voir notre page spéciale sur la lutte traditionnelle.

Voir aussi la page sur la lutte traditionnelle au Sénégal

Le football :

Si la lutte traditionnelle est le sport national, le sport le plus populaire demeure le football. Pas un village n'est démuni d'un petit terrain de football de fortune. L'équipe nationale, mauvaise d'entre les mauvaises ne survit que grâce à un vieux souvenir du mondial 2002 où, grâce un miracle, elle s'est qualifiée et a battu la France. Depuis, c'est la Bérézina, puisque l'équipe en plus de n'être pas qualifiée au Mondial 2006 se fait règulièrement éliminer lors des compétitions africaines par des "petites" équipes. La faute en est, sans nul doute à cette petite merde prétentieuse et décolorée surnommée "le cracheur" en la personne d'El Hadj Diouf, règulièrement à la une des journaux pour violences conjugales, aggressions contre des femmes ou des fans, crachats sur des supporters, conduite dangereuse, etc... Bref, une sous-merde qui gagnerait à avoir enfin le cassé par un joueur sur le terrain pour débarrasser enfin le football et le Sénégal de cette fiotte insignifiante. Il en va de même pour un autre joueur censé incarner un modèle pour les jeunes Sénégalais, Fadiga, qui fit la honte du Sénégal en volant des bijoux dans une bijouterie coréenne durant le mondial 2002, soit disant pour s'amuser, pour un "défi". Si quelqu'un pouvait lui mettre une grande bouffe dans sa sale gueule, juste pour s'amuser, pour un "défi", le monde du sport ne s'en porterait que mieux (aux dernières nouvelles, Dieu lui même l'a puni, puisque ce rat en plus de sa malformation cardiaque a diverses blessures l'empêchant de continuer à sévir sur les stades).

Heureusement, le monde du football sénégalais ne se résume pas aux deux tristes personnages cités plus haut. Ce sport est avant tout une jeu populaire qui anime tout le pays notamment durant les "navétanes". Les navétanes sont des tournois organisés en quartiers, villes, départements et régions qui font concourir des milliers de joueurs amateurs à travers le pays. Ces navétanes sont d'ailleurs le terrain de prédation idéal pour les vautours de tous pays qui recherchent des jeunes joueurs talentueux pour leurs équipes. Le Sénégal compte en effet un grand nombre de ses ressortissants dans les équipes européennes : pas une seule grande équipe française n'a pas de Sénégalais dans son équipe. Les rubriques des sports des journaux dakarois suivent donc règulièrement les performances footballistiques des enfants du pays.

Le Sénégal compte évidemment une fédération de football qui régit les compétitions. Les équipes ne représentent plus tellement les régions comme ce fut le cas jadis pour le Casasport qui raflait toutes les médailles (équipe de Casamance). Aujourd'hui, les équipes sont principalement corporatistes : Douanes, Jaraaf, Port (ces dernières ont pas mal de fric, on se demande comment...), Jeanne d'Arc, etc...

Voir aussi la page sur les 22 joueurs de l'équipe nationale sénégalaise

Les arts martiaux :

Voir la page sur les arts martiaux au Sénégal
Voir aussi la page sur la lutte traditionnelle au Sénégal
Voir aussi la page sur les loisirs sportif au Sénégal

Le basket ball :

Beaucoup de Sénégalais prononcent "Baské" (comme le pays Niger est souvent prononcé Nigé...). Ce sport est apprécié au Sénégal mais reste tout de même très marginal. Au niveau international, le basket féminin sénégalais est assez fort (notamment au niveau africain), alors que le basket masculin est quasimment absent des podiums même si il compte beaucoup de joueurs de qualité pour la plupart évoluant à l'étranger et notamment en France : Makhtar N'Diaye à Levallois, El Kabir Pene au Stade Clermontois, Babacar Cissé au Havre, Maleye N'Doye à Dijon, Moustapha Niang à Roanne. La dernière victoire de l'équipe masculine aux championnats d'Afrique date de 1997.

photo à droite : une joueuse du Jaraaf lors d'un match.

Le basket féminin lui, n'a depuis 1968 loupé qu'un seul podium en 1986 (la compétition a lieu tous les deux ans). Cette équipe féminine a même remporté 9 fois les championnats !

Le Sénégal organise les championnats d'Afrique de basket en 2007.

Portail internet du basket sénégalais

L'athlétisme :

Le Sénégal n'est pas une nation africaine d'athlétisme. Si lors des jeux olympiques le nombre d'Ethiopiens, de Kényans ou de Sud-Africains est important, le seul Sénégalais présent lors de derniers JO est la Kaolackoise Amy Mbacké Thiam, coureuse du 400 mètres. Mais les jeunes connaissent un nouvel engouement pour les différentes disciplines olympiques et de nouvelles infrastructures sont construites telle que la piscine olympique nationale du Point E qui voit enfin le pays se doter d'un bassin aux normes internationales pour l'entrainement de ses nageurs.

Site de la fédération sénégalaise d'athlétisme

La musculation :

Il suffit de se balader sur la corniche de Dakar pour voir tous les jours une foule de sportifs courir ou faire de la musculation sur des bancs de fortune. Mais à Dakar, et dans une moindre mesure dans les villes de province, les clubs de musculation mieux équipés se sont multipliés ces dernières années avec l'essor croissant de la médiatisation de la lutte traditionnelle.

Musculation, gymnastique douce, cardio-training, fitness, l'offre des salles de sport est large pour ceux qui consentent à investir dans leur forme physique. En expansion dans la capitale depuis quelques années, les salles de sport nécessitent un investissement lourd mais qui s'avère bien rentable. On les trouve aussi bien dans les zones résidentielles que dans les quartiers populaires. L'inscription dans les club de musculation coûte de 2500 à 16000CFA (3.25 à 25€) alors que les mensualités varient de 10000 à 15000CFA (15 à 23€).

Sports intellectuels :

Parmi les "sports" il ne faut pas oublier la matière grise. Le Sénégal est depuis des années à la tête des pays les plus forts au scrabble, aux dames ou aux échecs. C'est même dans ces disciplines qu'ils occupent les plus hautes places mondiales.

Le scrabble au Sénégal ce sont des dizaines de milliers de joueurs à travers le pays mais aussi 700 joueurs licenciés, regroupés dans 6 ligues régionales (Dakar - Thiès - Kaolack - Saint-Louis - Matam - Tambacounda), 64 clubs et 36 clubs scolaires. Ce sont aussi des champions tels que Babacar MBENGUE, Samba SYLLA ou Arona GAYE. Face a cet engouement et ce nombre croissant de champions sénégalais, le scrabble francophone verra le championnat international de scrabble francophone 2008 se tenir à Dakar.
Fédération Sénégalaise de Scrabble BP 22527 Dakar Ponty - SENEGAL Tél 638 8891 & 525 9530

Concernant le jeu de dames, le Sénégal brille également à l'international. Ce n'est guère une surprise. Il suffit de se balader dans les rues du pays, jusqu'au village le plus perdu, pour voir des hommes jouer aux dames avec acharnement. En 2001, le Sénégalais Ndiaga Samb a été le premier homme à battre BUGGY, le plus évolué des programme de dames, dans un duel homme-machine historique ! D'autres Sénégalais occupent des places de choix dans le classement international.

Photo à gauche : jeu de dames dans le film "La petite vendeuse de Soleil" de Djibril Diop Mambéty

Voir aussi la page sur les loisirs sportif au Sénégal


Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

  • par Galsen Vibes 1 votes   

    le commentaire fait sur le foot sur cette page c'est de la merde. L'éditeur n'a fait que clasher 2 joueurs kil naim pa!!! Comment tu peu te permetr d ridiculizer tes joueurs et apré tu te di Sénégalais bande dillétré avec tes fautes dorthographe!!!!

  • par senefrancegal 3 votes   

    je recherche des renseignements sur salle de squash au Sénégal. Y en a T'il? et si oui où ? Etant pratiquant de ce sport, et venant au Sénégal j'aimerai pouvoir jouer pendant mon séjour ....MERCI pour vos réponses