Partager sur: facebook whatsapp twitter

Les taxis au Sénégal

Accueil > Transports > Taxis sénégalais

Dès votre arrivée à l'aéroport, vous pourrez voir les taxis dakarois. Impossible de les rater ! Jaunes et noirs et souvent dans un état pitoyable, ils seront sûrement vos compagnons durant votre séjour dans la capitale et probablement dans certaines grandes villes du Sénégal. En effet, leur prix permet de les prendre même pour faire des trajets de 500 mètres et ainsi éviter soit la pluie diluvienne soit le soleil de midi.

Photo à droite : rassemblement de taxis à la gare routière ouest de Kaolack. En province, les taxis sont dans un état de délabrement encore plus accentué qu'à Dakar ou dans les zones touristiques. Délivrés des embouteillages de la capitale, leurs tarifs sont cependant inférieurs.

Les villes accueillant des taxis sont Dakar et toute la presqu'île du Cap Vert (Ngor, Pikine, Rufisque, Ouakam, etc...), Ziguinchor, Kaolack, Saint-Louis, Touba, Tambacounda, Thiès et Fatick. Occasionnellement vous pourrez en trouver ailleurs mais n'y comptez pas trop ! Soyez néanmoins assurés que lorsqu'il n'y a pas de taxi, les clandos ou les charrettes sont là pour combler le vide.

 

La seule ville du Sénégal où les taxis ont un compteur est Dakar (et ses alentours). Cependant, malgré l'efficacité du système, les taximen ont peu à peu abandonné l'utilisation de ces compteurs au profit du marchandage qu'ils pensent à tort plus avantageux pour eux : en cas d'embouteillage imprévu, le compteur tourne alors qu'on ne va jamais renégocier un prix marchandé ! Et les embouteillages sont devenus une réalité et un problème chronique bien dakarois. Aux heures de pointe, il faut parfois plus d'une heure pour joindre un point de la capitale et de sa banlieue à un autre. Le prix des courses, quoi que modeste pour un étranger, a donc explosé ces dernières années et le phénomène a été aggravé par l'augmentation régulière du prix de l'essence.

Le marchandage est donc devenu la règle pour chaque trajet et il faut négocier chaque course âprement ! Les habitués effectuant quotidiennement le même trajet finiront par obtenir un prix moyen qui leur servira de base de négociation avec le taximan. Les travailleurs en ayant les moyens peuvent également "s'abonner" pour les trajets domicile-travail, surtout s'ils habitent une rue excentrée où les taxis ne passent pas souvent. Ils obtiendront un meilleur tarif qu'en marchandant tous les matins avec un chauffeur différent.

Devant la crise des transports, il est aussi bon de noter que le "covoiturage" en taxi (deux collègues de travail habitant à proximité par exemple) est en constante augmentation.

Pour vous donner une idée, un trajet du centre-ville de Dakar (place de l'Indépendance) jusqu'à Ngor, Yoff ou Ouakam oscille selon votre talent de marchandeur entre 2000CFA et 3500CFA (entre 3 et 5€). En centre ville, une course ne peut pas dépasser 1000CFA (1,5€) sauf si vous êtes très mauvais négociateur, qu'il pleut ou que vous êtes chargé ! Au départ de l'aéroport, les taximen sont devenus fous ! Les voyageurs qui n'ont pas beaucoup de bagages et pas beaucoup de moyens auront des tarifs deux à trois fois moins chers en faisant 100 mètres pour sortir de l'aérogare (tout en évitant les guides et rastamen en tous genres qui ne manquent pas de harceler les touristes dès leur arrivée). Sinon le tarif officiel "aéroport" oscille entre 3000 et 5000CFA (jusqu'à 7,5€) en fonction de l'heure (où que vous alliez à Dakar et sa banlieue).

Photo à gauche : un taxi dakarois "presque neuf" avec un seul phare cassé. Le nom du marabout propriétaire du taco ou le nom de la confrèrie à laquelle appartient le chauffeur et toujours peint quelquepart sur la carrosserie. A l'intérieur, les accessoires élémentaires de décoration sont le compact-disc qui pend au rétroviseur et l'autocollant sur le pare-brise affichant quelques panneaux du code la route..

Attention : prévoyez systématiquement de la monnaie car rares sont les taximen en ayant avec eux. Si vous ne vous promenez qu'avec des billets de 5000 ou 10.000CFA sur vous, annoncez-le d'entrée au chauffeur pour qu'il fasse tout de suite du change dans une station service ou auprès d'un collègue !


Depuis quelques années les taxis-radio rencontrent un certain succès. On les croirait inutiles compte-tenu de la densité et de l'omniprésence des taxis dans la capitale sénégalaise. Cependant, sachez que dans de nombreux quartiers de Dakar (notamment les quartiers résidentiels et périphériques), ils peuvent être rares de jour comme de nuit. Il vous faudra parfois marcher sur une longue distance afin de vous retrouver sur un axe plus fréquenté. Les taxis-radio vous évitent ce désagrément. Vous pouvez donc sur simple appel téléphonique faire venir en 5-10 minutes un taxi à votre domicile, devant votre hôtel ou à la plage etc... Le prix est égal à celui des taxis normaux. Plusieurs société de taxis-radio ont ouvert des standards à Dakar.

  • Allo Taxi : 338 23 44 04
  • Dakar Taxi : 338 23 48 38

  • Dans les régions, la situation est différente : il n'y a jamais de compteur et le prix de la course est forfaitaire. A Ziguinchor, Saint-Louis ou Kaolack, vous pourrez parcourir toute la ville pour un montant compris entre 250 et 500CFA (entre 0,4 et 0,8€).

    Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

    • par moi 1 votes   

      attention;les taxis genre ceux garè devant l'hotel du MERIDIEN PRESIDENT,ils demandent deux ,ou trois fois le prix normal,et ils sont agrèsifs et violent,,,,mefiez vous