Bulletin N°33 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil, l'AFP et Walfadjiri)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens
4- La météo du jour (aujourd'hui Tambacounda)
5- Infos diverses (Maison à louer,Nouvelles et fêtes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (AfricaLook)
7- Le site du jour (Le désert en deuche)
8 - Le chanteur du jour (E.H. Ndiaye)
9-  L'auteur du jour (Nafissatou Diallo)

 

Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1 - Médecine traditionnelle ou arnaque ? (Extrait de Walfadjiri)
2- Une affaire de poulets ... au commissariat de Dakar! (Walfadjiri)
3-Coupure Métissacana : Un communiqué de Michel Mavros.
4-
ZIGUINCHOR : les marchés de la ville enfin réhabilités (extrait du Soleil)
5- Une femme Premier ministre: le Sénégal se distingue encore une fois par Annie THOMAS (AFP)

 

1 - Médecine traditionnelle ou arnaque ? (Extrait de Walfadjiri)
Abdoulaye Niang se dit médecin, spécialiste de l’épilepsie, et il a ouvert une “clinique” qui ne désemplit pas. Il n’a aucun diplôme de médecine et le reconnaît, mais revendique une expérience acquise en Arabie Saoudite et traite ses malades avec des plantes médecinales. Parce qu’il pratique illégalement, l’Ordre des médecins vient de saisir le ministre de tutelle et se réserve le droit de porter plainte. L'Ordre des médecins du Sénégal est irrité depuis qu'un certain Abdoulaye Niang s'est installé à Nord Foire avec la qualité de “spécialiste de l'épilepsie et de la stérilité”, sans prendre l'attache de l'ordre ou des services du ministère de la Santé. “Nous avons saisi le directeur de cabinet du ministre de la Santé et nous allons initier une correspondance en ce sens pour connaître la réaction officielle des autorités sanitaires. Ensuite, au vu de la réponse du chef du département ministériel, si on nous affirme que ce faux confrère est un scélérat, nous déposerons plainte contre lui pour pratique illégale de la médecine”, précise le Professeur Gallo Diop, l'une des sommités en matière de traitement de l’épilepsie, que nous avons trouvé, avant-hier, à son cabinet à l'hôpital de Fann, en présence du Professeur Momar Guèye, chef du département de psychiatrie du même Chu, en réunion autour du sujet. A Nord Foire, ce sont les tableaux installés le long de la route qui guident vers la “clinique” de l'“épileptologue”. Sur ces tableaux, on peut lire : “African medical Epilepsy” suivi de son numéro de téléphone. Une inscription que l’on retrouve comme enseigne à la devanture d'un beau bâtiment blanc. A la porte d'entrée, une affiche aux malades et aux visiteurs “Médecin chef Abdoulaye Niang reçoit tous les jours jusqu'à 19 h”. Une fois sur place, c’est un homme barbu qui vous introduit auprès du maître des lieux. Ce dernier, en présence de son assistante qui est, par ailleurs, infirmière, nous conduit au cabinet de consultation où l'on trouve, couchée une malade secouée de spasmes. “C'est depuis sa naissance qu'elle a connu cette maladie, que nous tentons de soigner”. Mais Abdoulaye Niang tiendra d’emblée à remettre les pendules à l’heure : “Je ne suis pas un médecin, mais un médecin traditionnel. Je sais que pour pratiquer la médecine, il faut faire des études et avoir le doctorat d'Etat, ce qui nécessite de profondes études. Mais à Riad où j'ai été pendant huit ans, je travaillais et pratiquais dans un hôpital militaire, établissement qui avait des médecins allemands et américains.” Il s'arrête un moment et précise, souriant : “D'ailleurs, j'étais le responsable du pavillon de l'épilepsie. Mais après tant d'années passées à l'étranger, j’ai pensé rentrer pour servir notre pays, bien que des pays aient fait appel à nous et que des contrats nous soient proposés.” Interpellé au sujet de l'illégalité de la pratique de la médecine, M. Niang soutient que “des médecins sont venus me voir pour m'apporter leur collaboration parce que nous devons nous entraider. La médecine moderne ne peut rien contre cette maladie et en retour je suis prêt à les rencontrer (l'Ordre des médecins : Ndlr) pour leur apporter mon soutien pour éradiquer le mal à la source”. Dans sa “clinique” où sont partout inscrits des versets du Coran, une salle est occupée par trois demoiselles, habillées en tchador, en train de cuire des potions de racines, à côté de deux gros congélateurs bourrés d'écorces de plusieurs plantes médicinales. “Après le traitement avec ces écorces, on prescrit des antibiotiques à nos malades pour leur traitement pour associer les deux médecines”, précise notre interlocuteur. En attendant la suite que donnera le ministre de la Santé à l’interpellation de l’Ordre des médecins, les malades continuent d'affluer en masse à l'office de ce tradipraticien malgré les tarifs affichés. Ici, pour les soins et consultations, il faut débourser entre 10 000 à 100 000 francs.

2- Une affaire de poulets ... au commissariat de Dakar!
Deux employés de l'hôtel Novotel de Dakar ont été arrêtés lundi dernier et déférés au parquet sous l'accusation de vol qualifié à l'employeur portant sur 6,6 tonnes de poulets estimées à dix millions de francs Cfa. Ibrahima Dieng, chef du service de l'Économat, et son adjoint, Fouad Bengeloune, ont été inculpés à l'issue d'une enquête diligentée par l'adjudant chef Maguette Bèye, Le nouveau commandant de la brigade de Thiong, et menée par le maréchal des logis Mamadou Kandji. Le modus operandi des inculpés consistait à commander une quantité supérieure de poulets à celle de la consommation journalière de l'hôtel Novotel, estimée à 200 kilogrammes. Une fois les commandes réceptionnées, ils les portaient en comptabilité, les consignant dans l'ordinateur par un code secret connu d'eux seuls. Puis, ils mettaient à la disposition du chef cuisinier, Ibrahima Dione, ses 200 kilogrammes de poulets. Le reliquat de la commande prenait ensuite le chemin du marché Sandaga ou d'un autre hôtel de la place où il était vendu et empoché par les deux compères. Et vogue la galère ! Le stratagème était tellement bien fait que la comptabilité centrale ne vit au début que du feu. Elle s'apercevra par la suite de l'exagération des commandes, mais incapable de s'expliquer cette anomalie, elle ne put rien faire. Ou si car, le bouc émissaire fut trouvé en la personne du chef cuisinier qui... fut licencié. En pure perte : les grosses commandes ne cessaient de pleuvoir.

3-Coupure Métissacana : Un communiqué de Michel Mavros.
"Le service Internet du Metissacana est rétabli. Metissacana n'est pas le seul fournisseur d'accès coupé ou touché et il s'agit bien d'un problème global de ce secteur. Depuis les débuts de l'Internet au Sénégal, Metissacana et les autres fournisseurs d'accès internet affirment que la bande passante fournie par la Sonatel est exorbitante et réclament un statut spécifique, sans concurrence déloyale et les protégeant du monopole. La Sonatel rencontre encore quelques problèmes techniques relatifs à la fourniture de haut débit. Le test effectué au Metissacana en janvier 2001 était prévu pour 2 mégabit et les techniciens de la Sonatel dans l' incapacité d'atteindre ce débit se sont contente de 1 mégabit. Les traces de routage ne dépassent en réalité pas 512 kbs. Le développement d'entreprise du Metissacana stagne pour cause de bande passante saturée. Pourtant Metissacana continue comme au premier jour, il y a 5 ans, à investir dans une meilleur qualité de service auprès de ses abonnes. La priorité est la fourniture d'accès aux abonnes sur l'ensemble du pays et le développement d'applications de teleservices. La stratégie commerciale de la Sonatel entraîne une asphyxie des fournisseurs d'accès qui se retrouvent tous aujourd'hui avec des problèmes exceptée leur filiale (Sentoo, filiale Internet de la Sonatel). Malgré les différentes baisses pratiquées par la Sonatel sous la pression, la bande passante reste encore 5 fois plus chère qu'en Europe. La Sonatel n' intègre pas à ses recettes Internet le chiffre d'affaire téléphonique généré par les abonnes des fournisseurs d'accès. A lui seul Metissacana génère 30 000 000 FCFA par mois de trafic téléphonique au seul bénéfice de la Sonatel, soit l'équivalent de ses créances à son égard. Des mesures simples et immédiates permettraient de créer un statut des fournisseurs d'accès au Sénégal et de protéger les intérêts des usagers. Des mesures facilement concevables pour France Telecom, actionnaire principal de la Sonatel, qui les appliquent déjà hors du continent :
- un tarif préférentiel de communication téléphonique spécifique aux internautes 
- un tarif préférentiel de bande passante spécifique aux fournisseurs d'accès 
- un dégrèvement de la facture de bande passante d'un pourcentage du trafic téléphonique généré par les fournisseurs d'accès quand les internautes appellent leur serveur c'est grâce a cette mesure que se développent en Europe les offre d' abonnements gratuits 
- une instance de médiation
Ces propositions répondent au développement du secteur et aux intérêts de la Sonatel quand Metissacana considère pour son activité propre avoir un potentiel de 100 000 abonnes alors que le nombre d'abonnes au Sénégal, tous fournisseurs confondus, ne dépasse pas 10 000..
Nous invitons la Sonatel, les autorités du pays et les fournisseurs d'accès à se réunir".
Cordialement.
Michel Mavros michel@metissacana.sn  

4- ZIGUINCHOR : les marchés de la ville enfin réhabilités (extrait du Soleil)
Inauguration du marché Escale et de la berge de Boudody : investissement de 470 millions de francs à Ziguinchor LE MARCHE ESCALE et la berge de Boudody dont la réalisation a coûté à la municipalité de Ziguinchor 470 Millions de FCFA, ont été inaugurés jeudi matin par le maire de la ville, Robert Sagna. C'était en présence du gouverneur de la région, du préfet, des présidents des Chambres de Commerce et de métiers, ainsi que des autorités religieuses, coutumières, militaires et civiles. Il y avait naturellement les membres du Conseil municipal, plusieurs autres personnalités politiques et une importante frange de la population locale. Robert Sagna a saisi l'occasion pour d'abord rendre hommage à ceux qui ont permis la construction de ce marché, en faisant allusion aux partenaires au développement parmi lesquels, l'Union Européenne et notamment l'Agence Française de développement. Le maire de la ville de Ziguinchor a tenu à leur dire un grand merci pour “ nous avoir accompagné dans nos efforts de mise en place des infrastructures collectives au profit du développement économique et social. Depuis l’adduction d’eau jusqu’à l'électrification en passant par la voirie, les infrastructures de santé, de pêche, de transformation des produits halieutiques et de commercialisation comme ce marché escale que nous inaugurons aujourd'hui, ces partenaires ont toujours été présents ”. M. Sagna a poursuivi, en réaffirmant que “ notre ambition demeure la même : faire de Ziguinchor une ville où il fait bon vivre et la plus belle des capitales régionales. Je crois aujourd'hui, nous pouvons être fiers de dire qu'après Dakar, Ziguinchor vient en tête de toutes les capitales régionales ”. Il a ajouté en appelant les uns et les autres de continuer à travailler dans l'unité, la concorde et l'entente. À en croire le maire de la ville de Ziguinchor, les infrastructures sociales réalisées par la municipalité le sont pour tout le monde ; “ sans distinction d'opinion politique, d ethnie, de religion. Car Ziguinchor est un modèle et un exemple de cosmopolitisme accompli. La confraternité, la cohésion, l'entente doivent être notre leitmotiv permanent. M. Robert Sagna a ensuite souligné avec force que “ nous ne pourrons jamais avancer si nous n'avons pas la paix. Nous devons prier et agir pour la paix. Il a ainsi dit que chacun là où il se trouve doit travailler pour la paix, “ afin que la Casamance retrouve sa sérénité. Le Président de la république et le gouvernement font ce qu'ils peuvent. Mais vous aussi populations, vous devez faire ce que vous pouvez. Et c'est ensemble que nous devons construire la Casamance réconciliée avec elle-même ”
Moussa SADIO

5- Une femme Premier ministre: le Sénégal se distingue encore une fois par Annie THOMAS (AFP)
DAKAR, 7 mars (AFP) - Le Sénégal, qui a connu en 2000 une alternance politique sans bavure, se distingue encore une fois par sa maturité puisqu'une femme, Mame Madior Boye, vient d'y être nommée Premier ministre, même si c'est seulement pour deux mois. C'est la troisième fois en Afrique qu'une femme devient chef du gouvernement, dans des régimes où l'essentiel du pouvoir revient toutefois au président de la République. Agathe Uwilingiyimana, nommée Premier ministre du Rwanda le 17 juillet 1993, avait été tuée au premier jour du génocide, le 7 avril 1994. Sylvie Kinigi, choisie le 10 juillet 1993 pour diriger le gouvernement du Burundi, avait quitté ce poste en février 1994, quelques mois après la mort du président burundais. Les circonstances ne sont évidemment pas comparables. Mais Mme Boye devra elle aussi tenter de mettre du baume sur des querelles, non pas ethniques, mais politiciennes, inévitables avant les élections législatives anticipées prévues le 29 avril. Magistrate nommée ministre de la Justice en avril 2000, lors de l'accession au pouvoir du président Abdoulaye Wade, Mme Boye a remplacé samedi dernier Moustapha Niasse, le Premier ministre limogé par le chef de l'Etat pour cause de divergences devenues trop criantes. Sans étiquette politique, réputée intègre, pieuse et sérieuse, Mme Boye a accepté "modestement" le fardeau, qu'elle va porter en plus de son ministère de la Justice. "Nous allons nous atteler à faire de notre mieux avec une équipe soudée et solidaire", a-t-elle déclaré dès sa nomination, en considérant le choix du président Wade comme "une marque de confiance à l'égard de la femme et de la société civile" à laquelle elle appartient. La nomination de Mme Boye a été saluée par les organisations féministes comme un grand pas en avant, la reconnaissance que les femmes ne devaient pas être maintenues à des fonctions subalternes. Passé les réactions machistes dont l'Afrique n'a pas l'apanage, beaucoup d'hommes pensent aussi d'ailleurs que Mme Boye remplira sans doute correctement sa tâche, dans un pays où les femmes sont loin d'être des êtres faibles et effacés. D'autres organisations, telles la Raddho (Rassemblement pour la défense des droits de l'Homme), se sont félicité de la nomination de Mme Boye, mais pour espérer qu'elle ne sera pas là "juste pour expédier les affaires courantes" jusqu'aux élections. C'est un risque, le président Wade lui-même ayant bien précisé dès samedi dernier qu'il choisirait après les législatives un Premier ministre issu de la majorité, et que la vie de Mme Boye n'en serait pas bouleversée pour autant puisqu'elle aurait encore son portefeuille de Garde des Sceaux. Les piques de l'opposition ne se sont pas fait attendre, qualifiant Mme Boye de "figurante", face à un président de la République tout puissant, de "Premier ministre alibi" ou, plus simplement "intérimaire". Certains ont même comparé son cas à celui d'Edith Cresson, nommée Premier ministre par l'ancien président français François Mitterrand, dont le choix s'était avéré peu judicieux au vu des résultats des élections qui avaient suivi. Quoi qu'il en soit, même certains détracteurs du président Wade ne peuvent s'empêcher de trouver le chef de l'Etat assez habile d'avoir nommé une femme Premier ministre. Il flatte incontestablement l'électorat féminin (qui représente plus de 50% des électeurs), peaufine son image progressiste et place son pays sous les feux de l'actualité, juste avant la journée internationale des femmes, le 8 mars.


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Bienvenus à tous pour ce nouveau bulletin Planete-Senegal.com. L'info à la une : Le chat du Métissacana est à nouveau disponible (voir la page chatroom) de Planete-Senegal.com. Bonne nouvelle donc pour les inconditionnels du Chat en direct.
Si vous avez lu l'article concernant le Métissacana (ci-dessus), vous comprendrez les difficultés croissantes que connaissent les concurrents de la Sonatel qui est à la fois gérant des accès internet, service "public" et concurrent dans la course à l'internet. 
COMME D'HABITUDE : N'HESITEZ PAS A PARTICIPER au prochain Bulletin (liens, sites, articles, annonces, pub, messages persos, etc...) 

Rappel :"Le journal du Pays casamançais" est sorti et disponible ici en téléchargement. Il donne une version différente du discours du gouvernement sénégalais de ces 30 dernières années.

>>>>>Pour les germanophones, un nouveau site présente des voyages. On en reparlera dans un prochain bulletin. En attendant vous pouvez le visiter http://www.afrikai.de (100% en allemand pour le moment)

Un autre document disponible sur Planete-Senegal.com en réponse aux nombreuses demandes (et après ça on va dire que je ne vous écoute pas....) : Le dossier complet de demande visa pour la France pour les citoyens Sénégalais (prix, formulaire officiel, pièces demandées, conseils etc...) : TELECHARGER au format ZIP
Plusieurs pages ont été mises à jour sur le site. Notamment la page formalité, agriculture, Casamance, St-Louis, transports, immatriculation consulaire, etc... N'hésitez pas à venir visiter les nombreuses pages de Planete-Senegal.com qui vous attendent avec impatience. Il en est de même pour le forum.
Quant au forum cette semaine c'est limite "agence matrimoniale" :-) Je crois que je vais être obligé de faire une rubrique spéciale "rencontre" !
A noter également pour ceux qui s'intéressent aux langues : la précieuse contribution de Christophe BAUDOIN qui nous propose son lexique Peulhs-Français sur Planete-Senegal.com (voir la page ethnie ou se servir du moteur de recherche).
 

A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Infos diverses

=Également à Saly, pourquoi ne pas se faire un petit plaisir. Mieux qu'une résidence secondaire dans le Berry, votre beau-frère, vos enfants, amis et sœurs pourront se bagarreront pour en profiter : Il s'agit d'une case composée au rdc d'une chambre d'une sdb, et d'une cuisine, et d'une très grande mezzanine à l'étage. il y a un jardin entièrement clos, planté, arboré, avec une terrasse couverte. la maison à été entièrement rénovée, elle est vendue entièrement meublée et équipée, prête à y habiter (linge, drap, vaisselle ect etc) elle est équipée d'une alarme, et de la TV. Située au milieu d'un lotissement réputé de la station de Saly, au milieu d'un parc, jouissant de la plus belle piscine de la station, et disposant d'une piscine privée. Son prix: 350.000 ff documentation, photos, et vidéo sur demande au 06.09.23.67.02 (France) ou e.mail Cavalaire.diffusion@wanadoo.fr (photos dans la page Saly de Planete-Senegal.com)

= Résidence Tolosa : 600 balles la semaine à Saly ? Mais si c'est possible ! L'équipe sympa vous accueille d'abord sur le site http://gietolosa.free.fr . Sans contexte le meilleur-rapport qualité-prix de la zone. Et si finalement vous vous offriez un p'tit séjour sympa et pas trop cher au Sénégal ? 

Une très bonne affaire à Saly,  à 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m²), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) En 2001 : 1370FFau lieu de 1950FF la semaine  Téléphonez à Agnès au Tél : 06 16 94 01 61 ou au 01 48 32 50 32. Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr

= Yves, qui nous a envoyé de belles photos présentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison à Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site plein de bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez également lui téléphoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333.

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

AfricaLook
http://www.chez.com/africalook/
 

Un projet, un voyage, des souvenirs et des photos plein la tête. 9 jeunes atteint d'un handicap ont réalisé un voyage à thème sur la mode. Le Sénégal était le pays idéal. Un compte-rendu jour par jour du voyage. Ne manquez pas de regarder les articles sur la mendicité, la circulation à Dakar (dur dur :-), la vie des handicapés au Sénégal, etc... Super intéressants.

Nous sommes un groupe de 9 adolescents handicapés moteurs qui avons imaginé et organisé un projet de voyage au Sénégal sur le thème de la mode, projet que nous avons appelé Africalook.
Notre groupe est composé de 2 filles (M'Bouré et Khouediedjie) et de 7 garçons (François, Frédéric, Yohann, Benjamin, Jamel, Grégory, David). Nous sommes âgés de 16 à 19 ans.

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Le DAKAR EN 2CV ! 

Comme vous avez pu le voir depuis quelques jours sur la page d'accueil de Planete-Senegal.com, ce site me plaît. Bien construit, bien illustrée, il retrace avec plein de bonne humeur le parcours Nancy-Dakar dun couple en 2CV. Un site indispensable pour ceux qui veulent tenter l'expérience (en 2CV ou en Nissan Patrol !)
http://dakar.deuche.free.fr/

Un extrait : 
"Notre deuche ne connaissait que l'hiver de l'Est à Nancy en Lorraine. Pas moins de 230 000 km, sur du bitume, entre Verdun, Liverdun. Au printemps, le verdict tombe : Elle ne passera pas le contrôle technique.

Une seule solution : fuir la modernité et le parc automobile flambant neuf de l'hexagone. Le soleil et les racines sénégauloises de Virginie nous font pointer Dakar comme ultime destination. Morte en France, notre 2CV sera ressuscitée entre les mains des carrossiers Dakarois. Avec un obstacle, le désert !"

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

El Hadj Ndiaye : dans la même veine que Baaba Maal ou Cheikh Lô, E.H. Ndiaye mélange avec brio la musique sénégalaise et les rythmes plus internationaux. Ecoutez des extraits en cliquants sur les pistes de l'album Thiaroye ci-dessous.

Thiaroye

Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com


L'écrivain du jour

   Nafissatou Niang DIALLO : Nafissatou Niang Diallo est née en 1941 à Dakar. Elle a exercé les professions de sage-femme et de puéricultrice. Ayant perdu sa mère à l'âge d'un an et demi, c'est sa grand-mère paternelle, Mame, qui s'occupe d'elle pendant son enfance. Son père, Samba Assane, était agent voyer de la municipalité de Dakar. A 7 ans Nafissatou Diallo entre à l'école primaire du Champ de Courses, à 13 ans elle commence le collège moderne de Jeunes Filles de Dakar, à 16 ans elle s'inscrit au lycée Van Vollenhoven et à 18 à l'école des sages-femmes d'état. A 23 ans, elle quitte le Sénégal pour deux ans afin de poursuivre ses études à Toulouse. Elle épouse Mambaye Diallo en 1961. Mère de six enfants, elle travaille dans le domaine de la santé pendant douze ans, au service de la Sécurité Sociale. Nafissatou Diallo est décédée en 1982.
  http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/DialloNafissatou.html

LE FORT MAUDIT :Coassement des crapauds, stridulation des cigales, ululement des chouettes, ricanement des hyènes, voix des djin, autant de maléfices qui, du fond de la brousse, montaient avec la nuit. Il faisait froid. Le vent geignait dans les branches. Le soleil, peu à peu, disparaissait à l'horizon. Le crépuscule avançait à pas lents, enveloppant progressivement le roc d'un grand manteau noir. Ils dormaient, nus, sales, déguenillés, entassés comme des moutons dans un enclos. Puant la misère, ils baignaient dans une odeur entêtante de pourriture; leur sommeil, une trêve éphémère qui, bientôt, prendrait fin avec le premier chant du coq. Thiane ne dormait pas. Pas encore. Assise au pied du grand baobab du Fort, les yeux grands ouverts dans l'obscurité, elle fixait le paysage tourmenté des roches brunes. Elle fixait les toits de chaume, la végétation presque inexistante dans un décor de fin du monde. Elle fixait l'horizon de ténèbres aussi impénétrable que les murs d'une prison. 
AWA LA PETITE MARCHANDE
"-Awa, me disait ma mère : le muezzin a chanté. Prépare les paniers de poissons, nous allons à la plage des pêcheurs. Ma mère était marchande de poissons comme l'avaient été ma grand-mère et la mère de celle-ci. J'avais neuf ans. J'étais inscrite depuis deux ans à l'école communale des filles du quartier de Diokoul à Rufisque, petite ville du Sénégal, située à une trentaine de kilomètres de Dakar, la capitale."
De Tilène au Plateau, une enfance dakaroise, autobiographie (N.E.A 1975)
La princesse de Tiali, roman (N.E.A. 1987)

Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com


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bulletin 33
/ mars 2001

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