Bulletin N°15 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui avec le Sud et le Soleil)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens (vous êtes bien des sénégaliens non ?)
4- La météo du jour (aujourd'hui Saint-Louis)
5- Infos diverses (pétition et Téria)
6- L'Association du Jour (Seine Maritime-Sénégal Oriental)
7- Le site du jour (Histoire-Géo au Sénégal)


1) Infos du Jour avec Sud et le SOLEIL
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1- LE NOUVEAU ROI DES FLOUPS EST SORTI DU BOIS SACRE
2- YOUSSOU NDOUR dans les Régions
3- TAXIS Contre Clandos à Dakar
4- Lutte traditionnelle : un grand rendez-vous

5- Les déclaration du Premier Ministre et le programme à   venir

1- LE NOUVEAU ROI DES FLOUPS EST SORTI DU BOIS SACRE .
Le royaume d'Oussouye, en Basse Casamance, a renoué avec la tradition, en fêtant son nouveau roi Sibiloumbaye, désigné 16 ans après la fin de règne de son prédécesseur. Les 8 et 10 juillet courant, ce peuple a fait allégeance au souverain dont le bouyouchène, c'est-à-dire la première rencontre avec les sujets a été l'occasion de grandes réjouissances. Une société diola cohérente a porté en triomphe le roi Sibiloumbaye, gardien et protecteur des valeurs culturelles et cultuelles ancestrales. S'il y a, au Sénégal, une région qu'on ne peut pas sillonner ces derniers temps sans une certaine appréhension au départ, c'est bien la Basse Casamance. Il faut dire, à la décharge des voyageurs pour cette zone, qu'il faut bien du courage pour y entreprendre une randonnée. Surtout quand l'on se souvient des batailles sanglantes entre nos militaires et les éléments du MFDC, autour des localités de Boukitingo, Emaï, Oussouye, Efok, Youtou. Des pages sombres à jamais tournées  En tout cas les observateurs disent que cette partie du Sénégal n'a plus aujourd'hui cette mauvaise réputation de  terre de feu . C'est aussi notre sentiment sur la Basse Casamance dont nous avons parcouru une partie, en partant des Iles Karabane. Après avoir touché terre à Elinkine, nous sommes orientés. Notre destination se précise. Nous voyageons à bord d'un taxi-brousse qui a fini de prendre le nombre de passagers autorisés. Notre destination est amorcée. Sur l'axe emprunté, quelques Check-Points tenus par des soldats décontractés. Serpentant parmi les hauts arbres, la route est fortement dégradée. De petits villages se succèdent. Les concessions sont presque toutes identiques, de même que les cases. En effet, c'est partout le grand espace sur lequel sont construites des cases rondes en argile (alors là le journaliste est aveugle puisque les cases en Casamance sont TOUTES rectangulaires et en terre ! ) .
Il faut parcourir une vingtaine de kilomètres qui semble une cinquantaine, du fait de l’état de la route, pour enfin découvrir une localité différente, par son visage urbanistique, des autres jusqu’ici traversées :Oussouye. Cette ville de la Basse Casamance s’ouvre à nous comme un havre de paix et de sécurité où l’on se fait inviter de manière conviviale, sans craindre pour ses jours. Le peuple diola est hospitalier.
Des origines de ce peuple installé sur ces terres, l’on ne nous a pas dit grand chose. Ni d’où il vient ni depuis quand il a habité la région. L’on sait toutefois que les Diolas du Kassa, leurs frères du Fogny et du Blouf, mais aussi les ethnies manjacks, mancagnes et balantes relevant globalement d’une culture homologue et vivant en symbiose depuis des temps immémoriaux, sont “ des peuples monothéistes dont la vie repose sur des lois et des normes sacrées ”, fait savoir le Pr Christian Sina Diatta, un fils du terroir, enseignant la Physique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans Oussouye, le centre du royaume du même nom, l’on a découvert que la société diola est relativement complexe, fortement organisée et minutieusement construite. Est-ce parce que le roi d’Oussouye y vit ? Et c’est justement pour cette première rencontre entre le nouveau roi et son peuple que nous nous sommes rendus à Oussouye où le “ souverain ” a la charge de présider les cérémonies de culte, mais aussi celle de soutenir tout membre de la communauté.Le roi aujourd’hui désigné, c’est Olivier Diedhiou. Son nom de règne est Sibiloumbaye. Sa désignation intervient 14 ans après la disparition, en 1984, de son prédécesseur le roi Sibacouyane Diabone. Intronisé en février dernier, le nouveau roi d’Oussouye est sorti samedi dernier du “ Bois sacré ”, son antre mystique, pour saluer son peuple et en même temps recevoir les présents de celui-ci. Une manifestation grandiose et épique, à travers laquelle le royaume d’Oussouye a étalé sa générosité et dévoilé toute sa fierté. Cette manifestation s’appelle le “ bouyouchène ”.

Féeries pour un acte de foi et d’allégeance
Samedi 8 juillet 2000. Il règne dans la commune d’Oussouye une animation inhabituelle. Beaucoup de personnes quittent leurs carrés, chargées de ballots, de récipients, ou poussant devant elles des porcs ou des chèvres. Chacune, en cette matinée, prend la direction de l’un des trois quartiers que sont Batéfous, Djivante et Souleuk, lesquels doivent accueillir le nouveau roi d’Oussouye et lui remettre leurs présents. Et personne ne veut manquer cette occasion inhabituelle. La date de cette fête est fixée bien à l’avance car l’on veut que le Kassa renoue avec le maximum de ses fils travaillant à Dakar,en Gambie ou en Guinée-Bissau.
Début de soirée à Batéfous, le premier quartier devant accueillir le roi…Une grande animation règne sur la place publique. “ La nuit précédente et la matinée de ce jour ont été très agitées. Dans chaque famille, l’on a offert à manger et à boire, l’on a aussi chanté et dansé ”, nous dit Mbaye Sarr, un Thiessois établi ici depuis de longues années. Dans un vacarme général, les troupes folkloriques mettent la dernière main à leurs costumes et leurs instruments. Tous ces préparatifs, nous dit notre interlocuteur, ont commencé il y a déjà plusieurs jours . “ Les va-et-vient ont duré toute la nuit d’hier et la matinée d’aujourd’hui entre les quartiers ”, ajoute Mbaye Sarr.
Batéfous où nous nous trouvons est au centre du royaume, donc dans le village d’Oussouye, aujourd’hui composante principale de la commune du même nom. Le soleil amorce sa descente vers le couchant. Sur une grand-place du quartier noire de monde le vacarme, pour quelques secondes, diminue d’intensité. Les regards se tournent vers une trouée dans la foule et dans laquelle viennent de s’encadrer le préfet du département d’Oussouye, Joseph Ndour et sa délégation, dont Mgr Augustin Sagna, évêque émérite de Ziguinchor.
L’animation reprend de plus belle, après l’arrivée de ces autorités. Quelques membres du comité d’organisation, pour la plupart des cadres du pays ayant troqué, à l’occasion, le costume contre le pagne traditionnel diola, donnent des explications aux autorités présentes.
Par moments, ils scrutent le “ Bois sacré ” d’où doit sortir le nouveau roi pour recevoir l’allégeance de son peuple. Là-bas, à l’écart de la foule et des autorités, s’est formé un groupe d’hommes dont les attributs vestimentaires témoignent de leur importance dans la société diola. Ce sont des prêtres traditionnels ou des membres du grand conseil coutumier.
Bientôt deux hommes se détachent du groupe. Le premier s’adresse à une personne qui, depuis une maison jouxtant la grand-place, fait résonner, à l’aide d’une baguette, le “ kabissa ”, tronc d’arbre creux servant de tambour et dont le son s’entend à des kilomètres à la ronde. Le deuxième fait signe à quelqu’un qui, avec un vieux fusil de traite, laisse partir un coup de feu. L’écho de la détonation se répercute dans tout Oussouye. La foule ne cesse de grossir car personne, dans Batéfous, ne veut se faire raconter la première sortie “ officielle ” du roi.
Le grand “ concert ” bat son plein. Et tout à coup surgit du “ Bois sacré ”, le roi. Il est suivi de quelques hommes. Dans la foule montent la gamme des cris hystériques, les aboiements des cors, les percussions des joueurs de tam-tam, les démonstrations de virtuosité des paroliers…Une fantastique symphonie dont l’auditorium s’appelle Oussouye.
Le “ souverain ” du peuple d’Oussouye s’avance d’un étrange pas cadencé, rythmé par des coups de feu, des sifflets et des sonnailles de la foule. Cette foule en délire vers laquelle marche le nouveau roi.
Il est grand de teint clair, est vêtu d’un grand boubou noir. Pieds nus, chéchia rouge sur la tête, un collier de perles rouges autour du cou, tenant un balai comme sceptre, il entre dans l’arène et fait son tour d’honneur. Le nouveau roi est maintenant face à son peuple qui continue de pousser des hurlements, marquant ainsi son allégeance au “ souverain ”. C’est le moment choisi par d’aucuns pour vanter le royaume et ses différents seigneurs, mais surtout pour amener les autres, notamment les jeunes, à rattraper les vertus des ancêtres, à éprouver leur mémoire par un prodigieux exercice devant permettre à chacun dans le groupe de se mouvoir à travers le passé que l’on est en train de reconstituer à présent.
A Batéfous, la fête est pleine, du fait des artistes et autres chorégraphes, de ces superbes jeunes filles avec, autour des reins, ces ceintures de perles que l’on appelle communément “ dial-diali ”, mais aussi du fait de ces “ guerriers ” symbolisant l’armée royale et dont les pas de danse soulèvent la poussière qui se change en poudre orange dans le couchant. Spectacle simplement féerique…
Etama, Kalélame et Batadiakène dans la danse

En cet après-midi du lundi i0 juillet dernier, les quartiers Etama, Kalélame et Batadiakène vibrent. A l’image de Batéfous, Djivante et Souleuk, il y a deux jours, ils sont dans l’allégresse. Le roi Sibiloumbaye est leur hôte de quelques heures. Les fils du Kassa qui, pour une raison ou une autre, n’avaient pas pris part au premier acte du “ bouyouchène ”, peuvent aujourd’hui se rattraper. Ils sont plusieurs centaines de personnes à se retrouver au quartier Etama pour, à leur tour donc,  “ accueillir le roi et lui rendre l’hommage dû à son rang ”. Déjà, à 13 H 30 mn, la place publique est noire de monde.
Danseurs, paroliers et autres instrumentistes, vêtus du pagne traditionnel diola ou de tuniques constellées de miroirs ou bardées de ceintures de perles multicolores tiennent le peuple d’Oussouye en haleine, galvanisent son énergie, réarment sa conscience et le mobilisent pour faire honneur au roi, encore retranché dans le “ Bois sacré ”. Comme lors de la première sortie du roi Sibiloumbaye, le “ kabissa ” retentit. Le même cérémonial est en train d’être reconduit. Avec, en plus, une salve de  coups de…fusils. Etama, Kalélame et Batadiakène qui sont de tour pour la réception du roi d’Oussouye veulent surtout faire les choses en grand.
Et quand Sibiloumbaye apparaît à son peuple, celui-ci ne peut plus se tenir. Hommes, femmes, garçons et filles s’y mettent à fond. Tous naturellement portés à gonfler d’images fortes ce cadre qu’est cette partie d’Oussouye où le roi est reçu. Talentueux et habiles, dans leur art respectif, danseurs, paroliers et instrumentistes entraînant un peuple participant ont de quoi inspirer poètes et narrateurs.
A Etama, comme plus tard à Kalélame et à Batadiakène, les populations ont vécu des moments forts, en compagnie de leur roi. Partout dans ces quartiers, la journée touche à sa fin. Mais les chants et les danses vont continuer pendant une bonne partie de la nuit. Car il reste encore des victuailles, de la bière, des chants à entonner et des danses à exécuter. Dernière nuit de fête avant la visite du roi Sibiloumbaye aux autres territoires du royaume, à partir de la fin de cet hivernage.

Mémoire d’un royaume
 Selon le Pr Christian Sina Diatta, les territoires du royaume d’Oussouye comprennent les 16 villages d’Analufay, une région s’étendant de Diakéne à Djivante et de Niambalang à Diantène. Aussi le royaume étend-il son influence sur Esulalu, dans le Blouf. Il est complété par d’autres territoires sur une partie de la Guinée-Bissau et au-delà de Diakéne vers Kabrousse. C’est ce que nous indique le Pr Sina Diatta.
Le centre du royaume d’Oussouye, si l’on en croit notre interlocuteur, est le village d’Oussouye, aujourd’hui composante principale de la commune du même nom. Le roi y habite. Des souverains qui s’y sont succédé, l’on ne connaît que les plus récents : Sibilouyane Diédhiou, Sihanghébil Sambou, Sibacouyane Diabone. Ce dernier, dont le règne a pris fin en 1984, n’a eu de successeur que le 21 février 2000.  “ Ici la succession d’un roi défunt n’obéit à aucune automaticité. Une certaine mystique détermine l’avènement de telle ou telle autre personne à la tête du royaume, après bien sûr la manifestation, chez elle, de signes perçus par elle-même et par les seuls initiés, en l’occurrence les prêtres traditionnels ”, fait savoir Christian Sina Diatta.
Mais l’expérience récente montre que le roi sort généralement de l’une des trois familles Diabone, Diédhiou et Sambou. Et cette fois-ci, c’est un Diédhiou qui a été désigné. Son ancien prénom, Olivier, est rangé aux oubliettes. En effet, nul ne doit plus l’appeler ainsi. Il est désormais prénommé Sibiloumbaye. Le peuple d’Oussouye lui a fait allégeance, le samedi 8 juillet. Espèces, aliments, bétail …avaient constitué les dons remis au roi, qui à son tour, devait tout retourner à ses “ sujets ” pour servir dans la préparation des repas et autres mets à proposer aux populations et aux invités venus de partout. Une illustration parfaite de la communauté des biens en pays diola.
La quarantaine, le nouveau roi d’Oussouye a fait des études secondaires jusqu’en classe de 3e. Il était, jusqu’à sa désignation, agent de santé au dispensaire de sa ville.  “ Il arrête de travailler. Le peuple va le servir ”, nous dit Christian Sina Diatta. “ Il sera riche. Mais une richesse qui profitera à toute la communauté ”, ajoute notre interlocuteur. En effet, dans le royaume d’Oussouye, des rizières seront collectivement exploitées et des dons prélevés un peu partout, au nom de Sibiloumbaye, dont l’une des plus importantes fonctions est de résoudre les besoins nutritionnels de ses “ sujets ”.
Mais cette activité essentielle du pouvoir traditionnel pourra-t-elle toujours se perpétuer ? En tout cas l’Etat et ses démembrements, principalement les collectivités locales, doivent, dans un souci d’apaisement, repenser leurs actuelles techniques d’aménagement du territoire en Casamance. Celles-ci, comme nous l’ont dit nos interlocuteurs, sont en inadéquation avec la perception des Diolas de la gestion foncière. D’ailleurs le pouvoir traditionnel a, depuis un certain temps, saisi les autorités administratives et municipales sur un litige ” foncier l’opposant à un exploitant commercial qui aurait construit un bar-dancing sur les terres où sont prévus le palais et les greniers du roi.  “ Le gouverneur de la région, le préfet du département d’Oussouye et le maire de la commune ont rencontré le conseil coutumier et reçu plusieurs correspondances du pouvoir traditionnel évoquant l’occupation, par un tiers, de ces terres sacrées. Ils n’ont rien fait pour amener l’occupant à libérer le terrain ”, a dit un notable qui a préféré garder l’anonymat.
La réalisation d’un plan directeur d’urbanisme qui permettra de dégager, une fois pour toutes, les différents sites que le pouvoir traditionnel s’est réservés depuis longtemps, est tout à fait indiqué pour prévenir des “ litiges ” fonciers du genre. Et alors le roi pourra tranquillement continuer de mener ses fonctions sociales, comme celle consistant à résoudre les besoins nutritionnels de son peuple, mais aussi d’officier, en toute quiétude, selon le culte ancestral à toutes les circonstances liturgiques du calendrier sacré, lequel s’étale de la fin d’un hivernage à celle d’un autre.
Les actes qui jalonnent l’année sont principalement le jubilé des enfants ou “ kulé ” et celui du roi. Cette fête du “ souverain ” dure six jours et comprend des séances de lutte, les journées des talents, de la bonne cuisine…. “ A toutes ces occasions, la seule présence du roi suffit pour assurer le service d’ordre. Par un seul mouvement de balai, il fait respecter sa volonté, laquelle est immédiatement exécutée par le peuple présent ”, fait savoir Christian Sina Diatta.
Le roi, aimé et adulé, disposera, comme ses prédécesseurs, de son palais que va lui construire le peuple. En attendant les travaux communautaires qui feront surgir de terre la nouvelle demeure royale, Sibiloumbaye passera le plus clair de son temps dans le “ Bois sacré ”, même avec la mise à disposition d’un palais. Autel vivant, il doit rallier l’homme à Dieu et surtout maintenir son peuple dans cette croyance qui veut que l’homme diola naisse, grandisse, évolue et se réalise au sein de son ensemble qui l’enrichit et qu’il doit aussi enrichir. Toute personne qui dans le royaume est hors de cette logique n’est pas fils de Diolas.

L’exemple diola de lutte contre la pauvreté
Par ses œuvres sociales et sa dimension culturelle, le royaume d’Oussouye mériterait, à bien des égards, une considération particulière. C’est du moins la conviction de ses ressortissants installés un peu partout au Sénégal et dans le monde, et qui ont saisi l’occasion offerte par la première sortie “ officielle ” du roi Sibiloumbaye pour évoquer des problèmes de société et le développement endogène.
Ils estiment, dans un document, que les œuvres sociales menées ici constituent un modèle de lutte contre la pauvreté et doivent servir de point d’appui pour la formulation de politiques nouvelles du développement, dans le département d’Oussouye et en Casamance, de manière plus générale.
Dans le royaume, font-ils savoir, l’énergie de la force de travail est en partie dépensée par le groupe social dans son ensemble pour faire prospérer le bien commun et le bonheur de tous. Il en résulte une absence de mendicité déshonorante. Ici, l’on constate que le pauvre donne le meilleur de lui-même, selon ses talents. Ainsi, la paresse est fortement rejetée dans la société diola.
“ Ne pourrait-on pas fonder la société moderne sur la base d’une culture aussi originale que celle-là ? ”, s’interroge-t-on dans le document. Le choix reste à faire. En tout cas, ils s’élèvent contre le fait de “ plaquer aux terroirs locaux des solutions connues ailleurs, et dans l’ignorance des réalités culturelles du pays bénéficiaire ”. Selon les auteurs du document, les Diolas ont mis au point un système de vie partagée et solidaire évitant au pauvre d’être identifié comme tel et permettant de préserver sa dignité. Aussi, pensent-ils que “ le creuset culturel et cultuel des Diolas constitue une base encore peu exploitée dans la formulation des stratégies de développement local ou endogène ”.
Les auteurs du document soulignent en outre que “ l’éradication de la pauvreté ne saurait aboutir au transfert servile de solutions toutes faites d’une société à une autre ”. Leur conviction est qu’à la société diola s’appliqueront des solutions spécifiques. Et, espérent-ils, les nouvelles initiatives de développement local sauront partir des racines culturelles des royaumes ancestraux diolas.
A l’heure de la globalisation du développement, le document souligne que “ l’attention doit être portée sur les identités culturelles pour éviter l’évolution unidimensionnelle de l’humanité ”. C’est là que les concepts de développement local et de développement endogène deviennent fondamentaux à l’analyse de ces fils    d’Oussouye qui font savoir que “ des succès éclatants de ces concepts sont à l’heure actuelle enregistrés en Europe et en Asie (…) alors qu’en Afrique l’équation du développement n’a pas encore de solution en résonance avec la société. ”
Aux courants de pensée tendant à ignorer les cultures ancestrales dans l’élaboration des stratégies du développement de l’Afrique et à cette dynamique socio-administrative contribuant à leur effacement dans l’environnement modernisé de nos sociétés ouest-africaines francophones, les enfants d’Oussouye rétorquent : “ ces cultures apparaissent comme des composantes plus riches qu’elles ont l’air de l’être, pour un dialogue des cultures, et comme potentiel du développement endogène et du développement local ”.
Les auteurs de ce document, pour la plupart des intellectuels, sont convaincus que l’on ne pourra pas associer le sens du sacré, de la solidarité populaire, de l’assistance au pauvre hors des valeurs culturelles et religieuses ancestrales. S’insurgeant contre la relégation dont les cultures locales ont fait l’objet dans l’univers d’une Afrique pourtant très riche en valeurs, ils affirment que “  le développement de leur terroir ne sera enclenché de manière positive et remarquable que sur la base du support culturel et religieux local ”.

Cheikh Aliou Ammath (Le SOLEIL)

2- YOUSSOU NDOUR dans les Régions

Revoilà Youssou Ndour ! Le "roi du mbalakh" renoue avec le public sénégalais après une longue tournée qui, depuis le mois dernier, l'a mené aux quatre coins du monde pour la promotion de son dernier disque "Joko". Et pour sa rentrée musicale, il a choisi de jouer d'abord dans les régions. Le 8 août prochain, lui et son "Super Etoile" se produiront au stade Lamine Guèye de Kaolack avant de remettre ça quatre jours plus tard (le 12) au Quai des Arts de Saint-Louis. Ils boucleront la première partie de cette tournée nationale le 14 août au stade Demba Diop de Dakar. Le public qui a bien accueilli sa dernière cassette "Rew mi" attendait avec impatience la première sortie de You après sa randonnée internationale.
Cette tournée dédiée à la jeunesse est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication. Elle participe, selon le directeur de cabinet de ce département, à la décentralisation de l'action culturelle en favorisant l'accès des populations aux créateurs et à leurs œuvres". Les dates de la deuxième partie de la tournée ne nous ont pas été communiquées.
Pour ceux qui partent visiter les Régions dans les jours qui viennent notez bien ces dates.

3- TAXIS Contre Clandos à Dakar

CHEIKH NDIAYE TERANGA, RESPONSABLE DES TAXIS
"Nous allons surseoir à notre grève si..."

"Nous sommes prêts à renoncer à notre grève ,à condition que les autorités mettent de l'ordre dans notre milieu", déclare Cheikh Ndiaye Téranga, Secrétaire général du syndicat de l'Union nationale des groupements des transporteurs et chauffeurs propriétaires du Sénégal. En effet, Selon lui, "la concurrence déloyale dont les chauffeurs et propriétaires de taxis sont victimes de la part des clandos leur cause un préjudice incommensurable". Cheikh Ndiaye Téranga fait remarquer que "les taximen éprouvent actuellement toutes les difficultés du monde pour réunir le versement journalier que réclament leurs patrons". "Il arrive même qu'un chauffeur ne puisse pas verser la moitié de la somme que lui réclame son patron", fulmine-t-il. Et de pointer un doigt accusateur vers "les clandos qui bénéficient de la complicité indirecte des autorités". Le Secrétaire général du syndicat de l'Union nationale des groupements des transporteurs et chauffeurs propriétaires du Sénégal révèle ,en effet, que les clandos ne se cachent plus pour transporter les usagers. Pour preuve, il cite des endroits où les clandos ont presque institué des arrêts à eux Il s'agit principalement des arrêts de bus situés au niveau de la Place de l'Indépendance à son angle avec l'avenue Albert Sarrault, au niveau de la Poste de Ponty et de tous les autres arrêts que la Sotrac ne déservent plus. "Ce qui nous révolte le plus c'est que ce ne sont pas seulement les petits véhicules qui nous concurrencent, les minicars ont fait également leur apparition", se désole-t-il.
Pour éviter un bras de fer inutile et préjudiciable pour les usagers, Cheikh Ndiaye propose la suppression pure et simple des compteurs. "Que les autorités nous laissent fixer un tarif forfaitaire de 250 F Cfa par personne modulé ,selon la destination," indique-t-il. Selon lui, "l'État peut faire ainsi, d'une pierre deux coups: légaliser cette pratique et atténuer l'effet négatif de la concurrence des clandos".
Dans leur stratégie de lutte pour la suppression des clandos à Dakar et la réhabilitation des taxis, les transporteurs ont mis en place une stratégie. Ainsi souligne Cheikh Ndiaye Téranga, "si rien n'est fait à l'issue de la grève du 31 juillet prochain, nous ne payerons plus de droit de stationnement. Ensuite nous allons supprimer les compteurs qui ne sont plus utilisés car le "Waxalé" a été érigé en règle".
Ismaïla SARRE (SUD°

 4- Lutte traditionnelle : un grand rendez-vous

LUTTE - DRAPEAU DU MAIRE DE DAKAR, DIMANCHE A IBA MAR DIOP

Ibou Diop sous la menace du " Petit serpent "
La lutte avec frappe reprend ses droits, quelques semaines après l’affrontement entre Zale Lô de l’Écurie de Fass et Ibou Ndaffa de l’Écurie Sérère. Paradoxalement —ou étonnamment—, les adversaires de demain, dimanche 23 juillet, pour le compte de la première édition du " Drapeau du maire de Dakar ", ce sont deux lutteurs issus des mêmes écuries qui vont s’expliquer, en l’occurrence Mbacké alias " Liiru Kaan " (le petit serpent) et un autre Ibou, Diop celui-là. Cette affiche, les amateurs de lutte la doivent à " Tiger Production ", la structure fondée par Moustapha Guèye, chef de file de l’Écurie de Fass.
Si tout le monde est unanime pour reconnaître que Ibou Diop est l’un des meilleurs lutteurs de sa génération, comme en témoigne sa belle empoignade avec Balla Bèye n°2 —même s’il avait été battu à l’usure—, force est de reconnaître que le poulain de Manga 2 a grandement besoin de victoire, lui qui n’en a pas obtenu depuis au moins deux ans. Face à " Liiru Jaan ", qui court également derrière une victoire qui semble le fuir depuis son passage à l’Écurie du Plateau, il est permis de croire que le lutteur sérère mettra le paquet pour mieux se positionner dans la perspective d’une succession du " Roi des arènes ", Manga 2.
Vainqueur du " Drapeau du chef de l’État " en 1995 (lutte traditionnelle), Ibou Diop a réellement tardé à décoller, confiné qu’il fut dans un rôle de second, du fait de la forte concurrence qui règne dans l’Écurie Sérère due aux nombreux champions en herbe. Malgré tout, Ibou Diop a eu plusieurs fois la possibilité de s’imposer parmi les meilleurs " espoirs ". C’est d’abord face à Balla Bèye n°2, qui venait de prendre le meilleur sur Zale Lô, que le lutteur Sérère a eu l’occasion de s’illustrer, mais l’issue du combat ne lui fut pas favorable. Ibou Diop s’est ensuite racheté aux dépens de Modou Pouye n°2, non sans avoir subi un Knock out. Ce fut ensuite le KO parfait, infligé par Ndiaga Diop, avant qu’il ne soit frustré d’une victoire face à Matar Sène dit " Rock Mbalax ".
Mbacké, pour sa part, avait bien porté son surnom de " Liiru Jaan " à ses débuts dans l’arène. Après avoir plané sur les " Mbapattes " (séances nocturnes de lutte sans frappe), le jeune champion a fait ses premiers pas au sein de l’Écurie de la Médina que dirige Toubabour Diop, avant de s’ériger en tête de file au sein de l’Écurie du Plateau. C’est seulement en 1999 que " Liiru Jaan " a rejoint la grande école de Fass où il effectue sa première sortie. Auparavant, il avait été battu par Pape Cissé, le frangin de Balla Bèye n°2 et Bounama Diom dit " Rasta ". Ce combat est donc celui de la réhabilitation pour tous les deux.
Quant à l’issue du combat, les avis des spécialistes sont très divergents. Les uns, qui souligne la petite taille de Ibou Diop, pensent qu’il sera lourdement désavantagé face au grand gabarit de son adversaire. D’autres pensent cependant qu’il sera plus facile pour le Sérère de percer la garde du Fassois et peut-être de réussir un ramassage des jambes, sa spécialité. Mais attention à la frappe, car Mbacké est un bagarreur impénitent, tandis que Ibou Diop a déjà subi deux KO.
La manifestation sera présidée par Mamadou Diop, le sénateur-maire de Dakar, qui aura le plaisir de remettre le drapeau dont il est le parrain au vainqueur du jour.
Serigne Mour DIOP (SUD)

5- Les déclaration du Premier Ministre et le programme à  venir

 JEUNESSE, COMMUNICATION, FEMMES, FORCES DE SECURITE, PAUVRETE ET INONDATIONS.
Ce que propose Niasse

Jeunesse :
multiplier par cent le niveau du fonds national de promotion de la jeunesse, porter les 10 millions de fcfa à 1 milliard pour l'exercice 2000. Ce montant sera doublé l'année prochaine, passant à 2 milliards. Faciliter l'insertion des jeunes par la convention Etat-Patronat déjà signée et par le démarrage effectif du projet " Asc-emploi" d'un montant de 1,5 milliard de fcfa.
* Renforcement des moyens du service civique national et création d'un corps de volontaires sénégalais à l'Etranger. Renforcement et consolidation du programme d'assainissement des communes (food for work) pour atteindre l'objectif de 10.000 volontaires employés par ce programme.
* Désignation d'un correspondant pour les jeunes dans chaque service administratif. Ce dernier devra systématiquement prendre en compte les jeunes dans ses programmes. Invitation des collectivités locales à en faire de même.

Femmes :
* Augmentation des dotations du fonds d'action de la femme et des fonds destinés au financement des groupements féminins.
*Systématisation de l'approche dans tous les programmes.

Pauvreté :
*Réduction de moitié l'incidence de la pauvreté des ménages d'ici l'an 2010.
* Dotation de 15 milliards au projet de lutte contre la pauvreté des femmes.
* Mise en place d'un fonds national de solidarité.
*Extension du projet de nutrition communautaire aux zones rurales.

Retraités : Décentralisation dès 2001 du paiement des allocations de retraite.

Handicapés : Mise en place de quotas de handicapés au niveau du recrutement.

Communication :
* Accélération de la mise en place l'Agence de régulation des télécommunication.
* Sélection d'un troisième opérateur cellulaire, après Alizé et Sentel.
* Facilitation de l'accès à internet.
* Accélération de la mise en place d'un système national d'information et de communication administrative avec sites dans les ministères et agences publiques.
* Mise en place au technopole de Dakar d'un incubateur intelligent pour le développement de services à haute valeur ajoutée qui sera mise en place des jeunes promoteurs dans le génie logiciel et l'intégration des systèmes matériels.
* Création d'une deuxième chaîne de télévision publique à vocation culturelle et éducative et promotion de chaînes privées de télévision.
*Appui en termes de formation et d'équipement de la presse.
*Renforcement du Haut conseil de l'audiovisuel ( Hca)
* Construction d'une maison des archives moderne.

Forces de sécurité :
* Un programme spécial de renforcement et de rajeunissement des effectifs, de dotation en équipements, de formation,... de l'Armée, la police, la gendarmerie et les services de la protection civile.
* Paiement régulier des droits des hommes de troupe, attention particulière aux grands blessés en opérations ainsi que celle des veuves ou orphelins .
* Mise en place d'un office militaire de logement avant le 31 décembre.

Inondation :
* Mise en place d'un programme test à Saint-Louis pour l'hivernage de cette année et des actions de prévention pour les autres villes et villages menacés.
* Une enveloppe spéciale de 150 millions dégagée en vue de la réinstallation définitive à Tarédji des populations de Donaye.

Bassirou SOW (Sud)


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com et des cours de wolof :

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3381 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier. Les trois derniers inscrits l'illustrent bien : Diapoo de Belgique, Marianne d'Italie et Awa de France !
C'est l'été, c'est les vacances et le nouveau Forum ( www.planete-senegal.com/forum/   )semble bien mort ces derniers temps puisque personne ne vient y mettre sa plume. Mais celà reviendra à la rentrée Inch'Allah ! Quand à la page VOTE elle a déjà reçu quelques suffrages !
Comme vous avez dû le lire, un grand article du Soleil concernant le Roi d'Oussouye. Le dernier Roi , non fantoche, du Sénégal est bel et bien Casamançais. Profitons-en pour rappeler que la situation en Casamance n'est toujours pas réglée même si les risques pour les touristes sont inexistants. Les atteintes aux droits   de l'homme par l'armée sénégalaise sont plus que jamais dénoncées par Amnesty International. Beaucoup de Casamançais se sentent opprimés et la circulation en Casamance des hommes et des biens est entravée par le gouvernement Sénégalais (plusieurs heures pour faire quelques kilomètres à cause des checkpoint de l'armée). L'histoire coloniale a rattaché la Casamance au Sénégal. C'est manifestement une erreur que devrait régler rapidement le nouveau Président. Les Casamançais sont bons. La Casamance est belle. A bon entendeur...
Pour finir, je fais un appel à photo ! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian (hé au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)

A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Je lance également un appel à tous les amateurs du Sénégal de Paris et de la Région Parisienne : je suis en train de préparer un cédérom interactif HYPER-COMPLET sur le Sénégal et j'aimerais qu'il soit prêt pour mi-octobre. Si certains veulent participer à ce cédérom, ils peuvent appeler au 06 19 77 14 20 (en France).


3) Les messages des senegaliens
(disponible également sur le nouveau forum de

planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

de la part de Numa Noel
numa.noel@wanadoo.fr

salut
felicitation pour votre site qui est tres complet.
jai un ami qui part au senegal le 12 aout et je cherche un vol pour dakar au depart de marseille a cette date retour 28 29 aout.
Pouvez vous m orienterv
Merci bcp

de la part de Patou
Message :
Bonjour,
Super le site, bravo pour les informations du Sénégal, c'est sympa !
Voilà qui connait le groupe Wakh-j  Un groupe de rap médinois, si quelqu'un possède des informations sur eux, ou leur adresse e-mail, se serait gentil de me communiquer tout cela, merci beaucoup.
Et bonne continuation à tout le monde
Ba benen !!!!

Foncer donc vite sur le nouveau Forum pour réalimenter la page.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info publié à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La Météo : Aujourd'hui Saint-Louis

 

Mis à jour: 01:00 PM GMT le 23 juillet , 2000
observé à Saint-Louis, Senegal

Les températures 30° C
Index de chaleur 35° C
Humidité 71%
Point de saturation 24° C
Vent Nord à 17.7 km/h
Pression 1013 hPa
Conditions météo Généralement nuageux
Visibilité 15 Kilomètres
Lever du soleil 06:45 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:40 PM (GMT)
Lever de la lune Nuit sans lever de la lune
Coucher de la lune 12:20 PM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

Souvenez vous que la pétition contre le Consulat de France à Dakar est toujours d'actualité. Les messages et plaintes se multiplient. En voici 2 ::

-Bonjour,
Je suis française et je suis avec un sénégalais depuis 2 ans.
L'année dernière, il a obtenu un visa (après multiples discutions avec l'ambassade)pour 1 mois. Son séjour s'est très bien passé et il est rentré dans son pays à la date fixé sur son visa, comme prévu.
Cette année, sa demande a été rejeté (son dossier est duement complété, il n'a aucun soucis avec la justice) :
Motif du service des visas : "parce qu'on a pas envie de te le donner." !!!!???!!!
A aucun moment nous avons pensé que cela échouerait ! Il pensait arrivé le 13 juillet et assisté au feux d'artifice, à la fête de bienvenue que nous lui avions réservée, voir la Tour Eiffel illuminée... Des détails mais pour 2 coeurs amoureux comptent énormément ! Pourriez-vous me conseiller ou me recommander ? Nous ne souhaitons pas nous marier tout de suite et encore moins pour des histoires de papier !! Je vous remercie beaucoup pour votre réponse.>  A bientôt.
Corinne

-Marié depuis l'année dernière a une Senegalaise, je confirme les carences du Consulat de France.
Des lois existent, mais le Consulat garde le droit regalien de les appliquer selon ses fantasmes (par exemple sur ce qui concerne les visas long sejour).
Je ne critiquerai pas le Consul qui est une personne respectable et raisonnable mais plutot la clique de petits fonctionnaires qui gravitent autour.
J'evoque 2 ou 3 choses qui m'ont le plus choquees: - Non respect des Senegalais(es) qui ne sont consideres que comme des menteurs et qui attendent des heures au soleil avant d'avoir le droit de rencontrer une des Eminences du Consulat - Non respect des Francais (et le service public ???). - diffamation, insultes - Mauvaise volonte permanente - etc. Bref, rien que du classique...
La question est: que faire? Il est evident que ce comportement est revelateur d'une volonte politique de la part de la France afin de decourager l'immigration. Resultat : tout le monde en paie les consequences.
Stephane.

Un appel d'un Sénégalien qui part dans quelques jours àu Sénégal :

L'association se nomme TERIA Internationale : Téria est un mot mandingue qui signifie amitié ( également titre d'une chanson des Toure Kounda). La zone actuelle ciblée est Rufisque, quartier "Castors". 2 à 3 fois par an je me rends sur place et amène vêtements,matériel scolaire et médicaments au dispensaire du quartier.
En avril, nous avons clôturé l'école, posé un portail, et mis en place un jardin potager à l'intérieur de l'école.
Notre prochaine action serait d'envoyer un container qui est déjà prêt (matériel médical, chirurgical, scolaire, vêtements, machines à coudre ...) Je me bats actuellement pour d'une part trouver le financement, ( je fais appel à toute personne voulant participer à cette opération ),d'autre part tirer les prix au plus juste. J'espère qu'il pourra partir avant la fin de l'année.
Ensuite nous avons le projet de remettre en état un bâtiment colonial pour y faire une bibliothèque scolaire ouverte sur le quartier, et une garderie jeunes enfants.( projet 2001)
Il y a aussi 50 enfants et ados qui ne sont pas scolarisé et mendient dans les rues de la ville. Il faut les reloger au pus vite, construire des salles de classes pour les plus jeunes et ateliers professionnels pour les plus âgés. Ce qui demandera beaucoup de temps et d'argent.
Actuellement, nous sommes trop peu dans l'association et je cherche des bonnes âmes. La cotisation est de 50 F par an, le siège social se situe 115 route de Watten 59630 Saint Pierre-Brouck. Voilà quelques renseignements en attendant que le site soit définitivement créé, j'espère trouver le temps pour cela ! A bientôt -

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour : Seine Maritime - Sénégal Oriental

Association pour la promotion des jeunes de GOULOUMBOU, FARABA, DIALACOTO, TAMBACOUNDA & les groupements villageois & groupements d'associations, GIE de la région du SENEGAL ORIENTAL

Objectifs :
Développer des activités aux pays;
Freiner l'immigration;
Favoriser les échanges culturels en Europe;
Collaborer avec les autorités représentatives.

But :
Le but de l'Association est de créer et développer au Sénégal Oriental un espace qui permettra de dynamiser la région et d'autre part de freiner les flux migratoires gràce à la mise en place de nombreux centres d'intérèts.
amadou.diawara@laposte.net
http://www.services.havre.cci.fr/vitrine/toutes/245.asp

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour : Histoire-Géo au Sénégal
http://www.home.ch/~spaw3754/senegal-lien.htm

Un site très complet sur le Sénégal (et l'Afrique plus généralement) qui a nécessité un long travail. Je vous sert juste le menu pour vous donner faim :

Si vous êtes intéréssé par l'histoire ancienne du Sénégal jusqu'aux élections de 1983, envoyez moi un e-mail et je vous enverrai ces fichiers en format HTML : Contactez-moi
LE SENEGAL EN UN CLIN D'OEIL
LE SENEGAL DE 1982 A 1997
LE SENEGAL DANS LA PRESSE INTERNATIONALE
GEOPOLITIQUE DU SENEGAL
ANALYSE ECONOMIQUE DES QUATRE  DERNIERES ANNEES
LE SENEGAL DANS LA PRESSE AFRICAINE

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


www.planete-senegal.com
bulletin 15  juillet 2000

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