Auteur: ou va pvd
Date: 24-04-07 05:01 >>> RĂ©pondre Ă ce message
CONTRIBUTION
OĂ™ VA LE PARTI DE LA VERITE POUR LE DEVELOPPEMENT ?
Cette question mérite bien d’être posée, au moment où, toute une nébulosité tourne autour du discours de certains de ses membres. L’annonce de l’émission « ëtup sud », présentée par Khadim Samb, du 21 avril 2007 sur la radio Sud FM 98.5, ce samedi 21 avril, m’a laissé sur ma faim. A l’annonce du nom de Ibrahima Sall, je croyais pouvoir entendre et suivre, sur les questions de l’heure au Sénégal, un ancien ministre des Finances chargé du plan du régime du second président du pays, Abdou Diouf. Hélas, il s’agissait d’un autre Ibrahima Sall, celui là « ancien ministre conseiller de Diouf » et appelé premier secrétaire du Parti de la Vérité pour le Développement, de notre guide et vénéré Cheikh Ahmadou Kara Mbacké Noreyni, Général de Bamba, et que j’ai connu à l’école primaire ici à Dakar.
La contradiction de ses propos n’a laissé aucune personne lucide indifférente.
Pour mieux saisir son objectif et le caractère non fondé de ses dires, qui du reste sont à l’encontre des concepts basiques du PVD, remontons le fil de l’histoire de ses déclarations à travers la presse nationale.
Dans un article du quotidien L’OFFICE n° 442, du mardi 10 octobre 2006, intitulé « Wade et Idy défendent un libéralisme pire que le communisme », Ibrahima Sall avait tenu ces propos suivants : « on ne peut pas avoir deux libéraux différents. Que ce soit Me Wade ou M. Seck (Idrissa), ils défendent le libéralisme, qui est pire que le communisme au Sénégal », ou bien, « le Sénégal depuis 40 ans, patauge dans le sous-développement, parce que les deux systèmes qui sont le socialisme et le libéralisme sont battus en brèche même dans leur pays d’origine que sont les Etats-Unis et la Chine », qui plus est, « la crise de l’énergie n’est qu’un aspect de la crise globale, qui ne concerne pas seulement l’électricité ». Encore plus grave, à la question du journaliste de L’OFFICE : « vous parlez d’un projet de société sur la base du travail prôné par Cheikh Ahmadou Bamba. Pourtant, l’actuel chef de l’Etat est un talibé autant que le leader du PVD ? », sa réplique était : « est-ce que vous pensez que le PDS a les mêmes valeurs ? Quand même, je reprendrais Wolé Soyinka, qui disait qu’il ne faut pas crier sa « tigritude », il faut la vivre ».
Les exemples ne finissent pas, mais je m’en limite là pour allez, le retrouver dans un interview de Doudou Sarr Niang du quotidien Le SOLEIL où il soutient avec force conviction, au lendemain de l’élection présidentielle : « fondamentalement, nous avons été très heureux de cheminer avec la coalition Sopi 2007, puisque nous partageons beaucoup de valeurs ». Mais quelles valeurs ? En tout cas pas celui d’un libéral pur et dur, comme Wade.
Ces différentes assertions de mon « ami » Ibrahima Sall, montre, en effet, qu’il poursuit la même logique de politique politicienne, de mise en place de banderilles, pour atteindre ses ambitions personnelles, qui sont entre autre la déposition de notre vénéré Cheikh Modou Kara Mbacké Noreyni, aux destinées du PVD.
Son caractère de fourbe, et de tartuffe, il ne l’a pas triché mais il l’a hérité.
Fils du commerçant, que mon père fonctionnaire a connu, sous les trottoirs de la société dakaroise où, beaucoup de petits commerçants appelés « boukiman » à l’époque, ont fait leur fortune. Leur activité principale était ce qu’on appelle le « diël bouki-souli bouki », avec leur panier de colas, de petits colas et de cures dents. Leur activité a causé beaucoup de préjudices à l’endroit de plusieurs fonctionnaires de l’époque, qui les payaient à des intérêts élevés par rapport à des crédits consentis par ces derniers.
Son géniteur, pour avoir une certaine notoriété, s’est marié avec la famille de son marabout, un grand chef religieux de Darou Moukhty, mariage duquel est issu Ibrahima Sall.
Cette manie de la famille Sall à nouer des mariages d’intérêt et d’opportunisme s’est avérée avec les fils Sall, les filles de l’ex ministre des finances du pays, Babacar Ba, une petite fille de Me Wade, une fille de Bamba Sourang sont toutes, mariées à la famille Sall, en dise long aujourd’hui.
Afin de maintenir le train de vie d’une femme appartenant à Darou Moukhty, il fut épaulé par feu Djily Mbaye, pour s’installer à la rue Robert Brun x Escarfait.
Compte tenu des missions, que lui confiait le milliardaire, il gagna la confiance de beaucoup de gens à Dakar et d’ailleurs, qui lui confiaient leur argent, gardé dans le coffre de sa boutique. Par parrainage et soutenant qu’il était le beau frère chefs religieux de Darou Moukhty et de Djily Mbaye, il finit par avoir un compte bancaire, malgré qu’il n’avait pas les pièces juridiques expliquant la provenance de ses fonds.
Les missions que Djily Mbaye lui confiait, distribution de dons de milliers de tonnes de riz, de mil, des voitures et d’autres cadeaux faisaient qu’il était devenu « important ».
Le milliardaire pris le soin d’envoyer ses enfants en Europe pour leurs études, dont tous les frais passaient presque par son père. Ce dernier connu la prison avec le fameux bateau de fraudes, que tout Dakar connaissait. C’est par l’entremise de feu Ndiouga Kébé qu’il recouvra la liberté provisoire. Ce qui du reste le calma lui et sa famille, eux qui côtoyaient des guides religieux, comme le troisième khalife de la mouridiya, celui de Darou Moukhty, etc. sans parler des fils et petits-fils de ces guides et hommes de Dieu.
Aujourd’hui cette démarche paternelle est reprise dans toutes ses formes par le fils, mon « ami » Ibrahima Sall. Loin de moi l’intention de faire ses révélations par pure subjectivité, mais uniquement dans un souci de remettre à césar ce qui appartient à César, puisque au cours de l’émission il a voulu sous-estimer et noyer quelqu’un qui l’a fait de toute pièce par rapport à sa vie politique actuelle, et je veux nommer Cheikh Ahmadou Kara Mbacké Noreyni, général de Bamba, le Président fondateur du PVD.
Si aujourd’hui on peut lui reprocher des erreurs dans le management de son parti, il n’en demeure pas qu’il ait la fidélité et la confiance de son entourage.
Ce qui n’est pas le cas avec Ibrahima Sall qui, à travers les actes qu’il pose, les rôles qu’il joue, les calculs qu’il met en place. Il se veut le tout puissant fondateur, l’initiateur, l’intellectuel, voire le milliardaire du parti, alors qu’il ne dispose même pas de sa propre chambre, étant toujours logé par son père à Castor. Qu’a-t-il fait des sous qu’il a amassés chez Djily Mbaye ? Il a eu à gérer sa société immobilière où, il avait un salaire et d’autres avantages malgré qu’il soit chargé d’encaisser les loyers en appliquant des pénalités pour son propre compte. Par ailleurs, il encaissait le premier loyer comme commission, ce que font les courtiers.
Djily Mbaye a payé ses études, l’a présenté à beaucoup de personnalités importantes du monde, l’a fait voyagé partout et a même bousculé le Président Abdou Diouf pour faire de lui un ministre conseiller, pour quelqu’un qui s’est arrangé pour avoir son diplôme d’économiste.
Ibrahima Sall est connu par sa réputation de spécialiste dans la torture des femmes et pour usurpateur d’héritage de femme de milliardaire. L’épisode de Marème Dieng Sala, nous a tous édifié. Ces dernières l’appellent M. pervers alors qu’il a son numéro de siège dans la loge qu’on connaît.
Aujourd’hui, tout le monde sait comment Ibrahima Sall indispose le monde politique, particulièrement le président Wade, car Serigne Modou Kara Mbacké le privilégie, étant son neveu, accompagnateur de chasse, valet de chambre à Paris, en Afrique du Sud où il a détournait l’argent du marabout remis par des talibés, en Libye, démarcheur de femmes, utilisé pour aller chercher les milliards de Marème Dieng Sala et de feu Ndiouga kébé par promesse de mariage de sa fille.
Le caractère volubile de Ibrahima et ses déclarations incendiaires dans son salon frisent l’inacceptable. Il se dit garante de Sokhna Dieng Mbacké, épouse de Cheikh Modou Kara, pour avoir été son premier fiancé, avant Cheikh Mbacké Moustapha Bassirou, se dit corrupteur de marabouts et de leur entourage, jusqu’à dire être le seul au Sénégal à pouvoir géré Serigne Moustapha Saliou, car étant tous deux arrêté à la résidence de Marème Dieng Sala, pour avoir essayé de voler et de vendre ses bijoux. C’est grave Ibrahima.
Il raconte également que son oncle Kara ne fait que lui faire entendre les propos de Serigne Abdoul Ahad Mbacké, comme quoi, il sera à la tête d’un parti politique.
A l’endroit du premier ministre Macky Sall, il soutient que ce dernier lui à proposer un poste qu’il a refusé, pour ne pas être sous son commandement ou celui des gens comme Farba Senghor ou Souleymane Ndéné Ndiaye, qui sont ces « boy ». Baliverne ! Il prétend aspirer à un poste de ministre d’Etat et supposé futur remplaçant de Thierno Lo dans son fief à Darou Moukhty. Par ailleurs il soutient que Macky Sall lui a signifié que si nomination de membre du PVD, dans le gouvernement, aura lieu, ce sera lui Ibrahima et personne d’autre. Raison avancée par Macky, la compétence.
Ibrahima, il ne faut pas prendre les sénégalais, encore moins les marnusha et les marnushata, pour des dupes, pour avoir confiance en vous. Quelqu’un qui n’a rien créé ou fait pour son peuple. Tu ne seras jamais le « diawrigne » qui guidera Kara et son entourage, à moins que tu ne sois le rebelle du parti.
Dans l’interview que tu as accordé à Doudou Sarr Niang tu soutenais : « Mamadou Abbas Ba est, et demeure le Directeur politique du PVD. C’est un ami et, en plus il est très compétent ». voilà il me semble première contradiction au sein du parti, la place de premier secrétaire devait au moins revenir à cet homme, ne serait-ce que par l’expérience politique acquise, en tant que administrateur civil et ministre de son pays, sous le règne socialiste. Et pourtant on ne l’entend pas rechigner, ainsi que d’autres militants de grande envergure politiques, des professeurs d’universités, des entrepreneurs, des chefs religieux, des sportifs, des artistes, des sociologues, dispersés à travers le pays et à l’étranger.
Quelqu’un qui se fait passer comme un indic de Macky Sall, de pape Diop, de Awa Diop, de Doudou Wade, alors que Wade est plus informé que quiconque dans ce pays. Ce ver là risque de pourrir le sac de pomme de terre que, constitue le PVD pour sa boulimie d’être nommé à un poste au sein de l’Etat.
Pour se faire, il est allé même jusqu’à inciter sa famille, des dignitaires de Darou Moukhty et de la communauté rurale de Touba, voire envoyé son père chez le khalife des mourides.
Cet homme nommé premier secrétaire du PVD par Kara le Généreux, est allé jusqu’à détourner une somme d’un million destiné au président fondateur, pour le compte de son père et qui était convoyée par Pape Diop.
Dans l’émission vous soutenez n’avoir rien reçu de personne, ni à la banque. Alors qui a reçu ? Pourquoi vous vous en lavez les mains ? à vous entendre c’est comme si Kara a reçu les centaines de millions que le quotidien L’AS, du lundi 19 février, n°440, a annoncé dans sa manchette.
Quand est- ce que tu vas t’arrêter Ibrahima ?
J’ai vraiment pitié de Kara, et de son entourage constitué par l’éminent professeur Abou Sambou du Lycée Blaise Diagne, l’inspecteur d’enseignement de classe exceptionnel Ibrahima Mbengue, ancien socialiste et porte parole du parti, Babacar Ndiaye keur Khadim, entrepreneur et Président national du Forum Francophnone des Affaires, l’universitaire et professeur Mame Thierno Cissé, le sociologue Mouhamed Ndingue, le syndicaliste et cadre communal Bouna Diop, Mame Thierno Mbacké du MMUD, le scientifique et universitaire Modou Mboup, Serigne Ahma Mbacké Modou Mactar, des jeunes comme Seydou Diaw Diop et Amara Fofana, des femmes comme Maïmouna Mbodj, la journaliste Sokhna Dieng Mbacké, le musicien Abdoulaye Baudin Dieng, Sadekh Diop, l’un des plus proches, Hady Diallo à Kolda, Mamadou Sané à Fatick, et même votre petit-frère l’expert comptable Abo Sall, pour ne citer que ses militants exemplaires, dignes de confiance, et porteurs des idéaux politiques de Kara et du PVD. Ne seront-il pas frustrés ?
En ce moment précis de l’histoire du Parti de la Vérité pour le Développement, parti des jeunes et des adeptes de la doctrine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, cheikh Ahmadou Kara Mbacké est interpellé, quand à la gestion du parti, de son organe directionnel et de ses décisions.
Il est encore temps d’en discuter et de prendre les mesures adéquates, pour faire du PVD, un parti démocratique, et porteur de l’aspiration des citoyens sénégalais.
Serigne Modou Gueye
Paris
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