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L'influence des pluies sur le couvert végétal

Sur les 11 photos satellites ci-dessous vous pouvez voir le couvert végétal se densifier en fonction des pluies. Elles représentent une période typique du 1er mai au 10 novembre. Notez un couvert végétal déjà présent début mai dans tout le sud du pays avec une prédominance végétale en Casamance. Dès la deuxième décade de juin, c'est le Sud-Est du Sénégal qui voit sa végétation le plus reverdir. Remarquez que Tambacounda, pourtant sur la même latitude que Kaolack voit déjà son gazon se remplumer ! L'extrême Nord le long du fleuve, du fait de la grande quantité de sable, ne voit pas malgré les petites pluies qu'il reçoit reverdir ses champs. Remarque : la zone en permanence blanche en Basse-Casamance (extrême Sud-Ouest), n'indique pas une carence de pluies, mais au contraire une forêt dense, très arrosée et verte.

Une année hors-norme : 1999. Il est intéressant pour comprendre les difficultés des paysans en milieu sahélien de noter les différences de précipitations d'une année sur l'autre et de leur étalement dans le temps. La 2ème décade de septembre 1999 (1ère vignette), si vous la comparez avec une 2ème décade de septembre classique (8ème vignette ci-contre à droite) est EXTRÊMEMENT plus verte. L'hivernage 1999 a donc été très pluvieux jusque tard dans l'année. Cependant remarquez que la 2ème décade d'octobre 1999 est considérablement moins verte qu'un décade classique. L'année 1999 a ainsi été très bonne pour les cultures de saison des pluies puisque les céréales ont pu se développer jusqu'au moins d'octobre. A la saison des récoltes, au mois d'octobre, toutes les céréales ont pu néanmoins bien sécher pour être entreposées convenablement jusqu'à l'hivernage prochain grâce à un arrêt des pluies bien établi.

           

LA PÊCHE

La pêche constitue à la fois une activité traditionnelle et la première ressource du Sénégal. Sénégal, Sunugal, notre pirogue ! En voyant les pêcheurs sur leur pirogue (Sunu Gal = Notre Pirogue) les européens ont donné au pays un nom qui lui correspond parfaitement : c'est la pirogue des pêcheurs qui franchissent chaque jour par centaines les vagues d'un océan dangereux. Sur toute la côte, de Saint-Louis à la frontière désertique de la Mauritanie, jusqu'à Kabrousse en pleine forêt dense au bord de la frontière bissau-guinéenne, les alignements de pirogues montrent à quel point l'activité est omniprésente. Si les moteurs Yamaha ont remplacé les traditionnelles pagaies, la structure de la pirogue n'a quant à elle pas changé. La «pirogue de mer» est toujours aussi multicolore, flanquée de gri-gri et décorée avec le même art. Le fond constituant la base de la pirogue est un tronc de fromager creusé. Des planches sont ensuite clouées sur ce tronc pour rehausser de plusieurs dizaines de centimètres (et certaines fois de mètres !) les bord de la pirogue pour les rendre presque insubmersibles. Les résultats sont des pirogues immenses dont chacune à un nom : celui de la fiancée du propriétaire ou du marabout local. Il est ainsi courant de voir des pirogues nommées Cheikh Amadou Bamba, Lamp Fall, Serigne Fallou Mbacké, Baye Niass, etc... Les plus grosses pirogues peuvent partir plusieurs jours en mer. Il est à noter qu'un grand nombre d'entre elles sont utilisées pour l'émigration clandestine vers les Canaries.

En Casamance et dans le Siné-Saloum, la pêche à la technique de l'épervier, comme sur la photo de droite prise dans les bolongs casamançais (photo de Patrick Clément), est encore omniprésente. Toujours en Casamance, plusieurs expériences intéressantes de pisciculture en étangs saumâtres ont été réalisées. C'est par exemple le cas de la pisciculture de Tobor (projet taïwanais) ou de la pisculture de Ziguinchor-Colobane. Dans cette dernière, financée par le PNUD et mise en service fin 2002, de petits étangs artificiels carrés d'une cinquantaine de mètres de côté que l'on remplit et vide sur le principe des vases communicants avec le fleuve Casamance ont pris la place des rizières (photo à gauche, la pisciculture de Colobane).

Le cumul des recettes des pêches industrielles et traditionnelles fait de cette activité la principale ressource du Sénégal avec le tourisme. Hélas les grand bateaux usines asiatiques ou européens qui pêchent au large ont considérablement réduit les stocks de poissons et la petite pêche traditionnelle en mer connaît des difficultés depuis plusieurs années. De 460.000 tonnes de poisson en 1997, la production est passée en 2001 à 405.000 tonnes et les chiffres de 2007 sont sans doute pires. Plus de 600.000 personnes travaillent dans le secteur de la pêche dont 60% pour la pêche artisanale.

Photo à droite : retour de pêche à Kayar

Voir la page stats de l'agriculture pour les données exactes par espèces pêchées entre 1994 et 2001.
Les infrastructures portuaires du Sénégal.
Dossier d'étude technique complet (en anglais et au format PDF) de Jean le Fur, scientifique de l'IRD qui décrit en détail les différents éléments à prendre en compte lors de la création d'une activité halieutique.

  L'évaluation des ressources exploitables par la pêche artisanale sénégalaise de Taib Diouf, Mariama Barry-Gérard, Alain Fonteneau

& Bibliographie

Les marabouts de l'arachide : la Confrérie mouride et les paysans du Sénégal de Jean Copans.  Approche anthropologique de la confrérie mouride qui remet en cause les stéréotypes et les mythes des descriptions disponibles depuis 50 ans.
  L'arachide au Sénégal : un moteur en panne de Claude Freud 
  Riz des villes, mil des champs en pays Sérère  de Lombard
  L'administration et le paysan en Casamance de Dominique Darbon
  Élevage dans la révolution agricole au Waalo de D.Tourrand
  La ressource humaine, avenir des terroirs : recherches paysannes au Sénégal d'Enda Sahel
  L'évaluation des ressources exploitables par la pêche artisanale sénégalaise de Taib Diouf, Mariama Barry-Gérard, Alain Fonteneau
  Approche du développement durable en milieu rural africain dans les régions côtières de Guinée et du Sénégal de Pierre Matarasso et Annie Cheneau-Loquay : Il existe dans les zones rurales des pays en développement des « terra incognita « de l'économie et plus généralement des sciences humaines contemporaines. Absence ou déficiences de l'état civil et du cadastre, insuffisance ou absence de statistiques agricoles, prévalence de rapports coutumiers forment l'arrière-plan de l'activité de ces régions. Le travail développé dans ce livre se présente comme une tentative de définir un corps de méthodes destiné à recueillir et à organiser sur ces zones des informations indispensables à la mise en place de stratégies de développement orientées vers un développement durable qui préserverait les potentiels écologiques face à l'accroissement des besoins des populations résultant de la croissance démographique. Un travail de plus de dix ans portant sur les territoires rizicoles côtiers de l'Afrique de l'Ouest, au Sénégal, en Guinée, en Guinée-Bissau.
  De la modernité paysanne en Afrique noire. Le Sénégal, pour une sociologie de la norme et de la ruse de B. Sall. En s'appuyant de façon critique sur la sociologie des organisations, l'auteur met en oeuvre un raisonnement stratégique qui montre comment, dans des situations de contraintes multiples, des paysans réussissent à tirer avantage du système en ayant recours à la ruse, au divin et aux médiations politico-religieuses
 La jachère en Afrique tropicale de C. Floret R. Pontannier 
 Paysanneries aux abois - Ceylan, Tunisie, Sénégal de René Dumont
 L'évolution des structures agricoles du Sénégal de Charles Diarassouba
 Poissons et pêches du fleuve Sénégal - Collectif
 Les pesticides au Sénégal : une menace de P. Germain et A. Thiam
Paysans sereer : Dynamiques agraires et mobilités au Sénégal d'André Lericollais

Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

  • par Thiam 0 votes   

    Bonjour, je suis titulaire d'un BTS en Conduite et Gestion d'une Exploitation Agricole avec de l'expérience et je suis à la recherche d'un emploi dans le domaine agricole

  • par babacar 0 votes   

    bonjour je vous remercie d'avoir valider mon message se portant sur l'agriculture avec la de protection de nos sols en se basant de la méthode agrobiologique qui vise a rendre nos terres plus fertile avec plus de rendement productive tout ce que je souhaite, est d'obtenir un financement ou être mis en contacte avec des partenaires afin de mettre en oeuvre mes idées et pratiques accompagner par une campagne de sensibilisation aux prés des autre agriculteurs. je dispose de 22 hectares de terre avec un projet bien ficeler qui vise a produire bio pour le renforcement de notre santé et c'elle des sols veuillez me contacter sur ce numéro 770121984 OU par mail bapsy137@yahoo.fr ou au ndiayeagroalimantaire@gmail.com merci

  • par khadim fall 0 votes   

    Bonjour,je m'appelle khadim FAll , je suis éléve en 2 année Brevet de Technicien horticole au CFPH de Cambéréne-Dakar-Sénégal.Je sollicite vivement un poste de stagiaire au niveau des structures agricoles en vue de me familiariser progressivement avec l'univers professionnel .voici mes contacts :+221778796945/+221765391680/ email:khadimfall797@gmail.com

  • par Thale 0 votes   

    L'agriculture c'est bien, surtout au Sénégal, il y a beaucoup de soleil. Bisous de courage et de travail. a+

  • par babacar 2 votes   

    bonjour je suis président mon propre GIE a richard toll je dispose de 22 hectare de terre cultivable.je cherche un partenaire pour une culture maraîchage BIO dont j'ais une large expérience accompagner de l?élevage qui accompagnera les enfant TALIBE et protégera nos terre contre la perte de se valeurs 770121984 mail bapsy147@yahoo.fr

  • par tina -2 votes   

    bonjour, j'ai une ferme d'1,2ha que j'exploite à Mbour. Mon forage a des problèmes actuellement ce qui bloque mes activités. je cherche un partenaire qui pourrait m'aider à réaliser un autre forage afin de poursuivre mes activités. mon mail est fayerimatine@gmail.com

  • par Queen 97 1 votes   

    nous sommes étudiants en première année a la Faculté des sciences économiques et de gestion,nous préparons un dossier sur la modernisation de l'agriculture au Sénégal.les idées sont là mais nous n'avons pas les moyens et l' encadrement nécessaire. pour nous aider et en savoir plus ,contacter nous au 776099595 ou 773906225 ou 774956840

  • par djiby gueye 2 votes   

    salu c djiby gueye je suis a la recherche d'emploi en qualites de technicien agricole...merci contact: 776905511-761310725- 707990135

  • par Ndiakhate 1 votes   

    Bonjour j'ai beaucoup d'hectar dans la région de Kaolack,je cherche des partenaires financiers pour exploiter mes terres cultivables.si vous avez des propositions à me faire je reste à votre disposition sinon j'ai mes propositions on peux en discuter

  • par SENE 2 votes   

    merci pour vos efforts même si c'est votre travail. j'ai pas pu voire une évolution de la production des céréales des importation et des aides alimentaires afin d'analyser la pertinence des politiques agricoles Sénégalaises bien sur de 1960 à 2015....

  • par assir 2 votes   

    salut à tout le monde je recherche des partenaires pour financer un projet à saint louis basé sur l'agriculture et de l'élevage pour participer à l'amélioration des conditions de vie de mon pays

  • par KOSSI -1 votes   

    Mr Lélé vous n'avez pas laissé votre contact. Veuillez m'écrire: agbosakran5@yahoo.fr

  • par gerarddalin 0 votes   

    je suis un jeune africain qui produit assez d'huile rouge , maintenant je cherche un acheteur potentiel qui pourras bien acheter mes produit je suis étudiant vraiment je veux les moyens pour vendre sil vous plaire contacter moi pour plus de renseignement et de la j'ai des beur de karité voici mon mail :gerarddalin@gmail.com d'huile rouge beur de karité noix de acajou

  • par Said BEN 0 votes   

    Sommes desireux de lancer des Projets novateurs au Senegal

  • par lélé -1 votes   

    Bonjour recherche un partenaire financier et technique pour l'exploitation de ma surface agricole dans le nord du Sénégal. Eau et terre à perte de vue.

  • par Aliou Hane -1 votes   

    Au niveau de l'enseignement supérieur, la fermeture des universités se déroule tout juste après la saison de l'hivernage. Ce phénomème réduit considérablement le rendement de la production ce que freine un peu le développement et cause certains problèmes de nutrition au milieu rural car la majorité des étudiants sont des cultivateurs qui cultivaient pendant cette saison.

  • par Hamidou 0 votes   

    bonjour j m appel hamidou j suis futur technicien de l agriculture j lance a l état de jeter un coup d ?il sur les étudiants du CFPH de camberene pour un recrutement pour qu ils puissent partager leurs savoir au producteurs puisse que notre pays veut atteindre autosuffisance alimentaire

  • par mbaye kane -2 votes   

    je cherche un projet de financement pour un projet agricol et je cherche un partenaire

  • par Manon 0 votes   

    Bonjour, dans le contexte d'un projet fictif de fabrication d'amendement organique, nous avons besoin de quelques informations au sujet des élevages dans la région de Thies. Serait-il possible de nous donner les noms des principales exploitation bovines/ ovines et le nombre de têtes qu'elles possèdent ? Merci d'avance.

  • par moussa ba -1 votes   

    slt je suis en 2em année au CFPH de Camberene. Incha Allah j'obtienderai mon BT en Juin 2016. le métiérs hortcicole est un métiers tres noble. Ns sommes pré a accompangé les GIE. contacte: kaomoussaba@yahoo.fr/ Tél: (221) 770326489 Tél: (221) 781254830

  • par boubssba 0 votes   

    bonjours je suis entrepreneur tres motivè par lagriculture je dispose des hectar dans la zone des niayes je suis a la recherche des partenaires financier cest un projet tres fiable et avantageux contact boubacar49@yahoo.fr tel +221779544906

  • par souleymane bodian 0 votes   

    je cherche des partenaire ou financement pour crée une pôle agricole et utiliser une site cultivable de 50 ha qui est disponible à Mpack (ou Mpak) est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance. Il fait partie de la communauté rurale de Boutoupa-Camaracounda, dans l'arrondissement de Niaguis, le département de Ziguinchor et la région de Ziguinchor. Poste-frontière, c'est la dernière localité avant la Guinée-Bissau. pour cultivé des produit maraichages et céréales

  • par Avel electronica 0 votes   

    Nous sommes des producteurs de plus de 25 ans de boîtes et relais électroniques pour les pompes à eau submersibles. Nous espérons rendre nos produits sur le Sénégal. S'il vous plaît visitez www.avel.eu pour voir notre gamme complète de produits.

  • par thiamas 0 votes   

    je dispose de 20 HA de terres à Richard TOLL je cherche un partenaire pour exploiter cette terre. Merci de me contacter si vous êtes i,intéressez

  • par mamogas 0 votes   

    Bonjour J'habite au nord est du sénégal ou il existe de vastes plaines de terre et aussi au bord du fleuve sénégal.Je suis propriétaire de plusieurs centaines d'hectares,je souhaiterai avoir un prtenaire financier qui pourra s'adjondre à moi pour la mise en valeur de ces terres. J'attends quelqu'un qui pourrai s'y intérré offre alléchant.

  • par samsic -1 votes   

    Suite au message posté par Frédéric le Breton. Je possède un grand jardin en Casamance, et je voudrais l'exploiter. Je ne sais pas si mon projet t'intéresse, mais le site est bien placé, bord de mer, pas loin du Cap Skiring et l'île de Carabane. Je suis joignable à ce numéro; 221 33 991 49 09

  • par Macina Kule ASSINE 1 votes   

    bonjour bien que le lycée technique agricole forme de techniciens superieurs en agriculture,mais la reconnaissance de ce diplome BTS reste; puisque les appels d'offres des structurs agricoles pour un recultement sont rares. Donc les autorités étatiques doivent tourner un regarde à cette école qui forme des techniciens competents pour un Sénégal émergent,merci

  • par Macina Kule ASSINE 0 votes   

    Bonjour je suis etudiant au lycée technique agricole de Bignona en fin de formation en BTS CGEA. j'ai un projet de production agricole. je cherche un partenaire qui pourra financer mon projet vous pouvez me contacter au 777846730 ou par courrier electronique: kuleassine@hotmail.fr merci

  • par THIA 1 votes   

    Nous sommes un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) fondé par une jeune équipe composée de diplômés ambitieux et dynamiques qui s?investissent dans l?Agriculture. Ils ont acquéri de l?expérience aussi bien dans le domaine du maraîchage et de l?aviculture que dans divers autres domaines, tel que le commerce. Nous avons un projet sur la culture maraichère déjà ficelé. Nous cherchons un financement pour démarrer le projet.Merci

  • par christian 0 votes   

    vous possedez un terrain en bordure d'une riviere,j'en assure l'irriguation et la casse moteur pour une economie de 50%. pareil pour le traitement sur place des recoltes,deshydratation,congelation production electrique etc....il faut voir chaque cas.tel 00 221 77 787 47 18

  • par SARR 2 votes   

    Bonjour je suis ingénieur des travaux d'élevages je cherche un bon emplois voici mon numéro: 77 240 18 76 Et je pense que satisfaire l'autosuffisance alimentaire dont veut l?État il faut retourner vers la terre(l'élevage)

  • par Moussa 1 votes   

    Bonjour, je suis un étudiant en master2 à la FASEG (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion)de l'UCAD (Université Chaikh Anta Diop) de Dakar en économie de la micro finance. je fais des recherches pour compléter mon mémoire portant sur l'intervention du secteur de la microfinance dans le financement de l'agriculture au SENEGAL. Aidez moi si vous avez des données fiables sur l'évolution de l'agriculture et les produits cultuvés ainsi que la contribution des institutions de micro finance dans le financement de l'activité agricole au SENEGAL. Voici mon email : avecmoussadiagne@gmail.com

  • par Phil 1 votes   

    L'agriculture est l'avenir du Sénégal

  • par GOANA 2 votes   

    je pense qu'il faudrait retourner vers l'agriculture car c'est le seul moyen de lutter contre la pauvreté et la faim les gens ne veulent plus cultiver la majeure d'entre eux restent à Dakar sans faire grand chose. Il est temps de lutter contre ce phénomène.

  • par sam -3 votes   

    immigre en europe je veux fair la production de mais au senegal